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L'avenir numérique de l'Université

L'avenir numérique de l'Université
Le numérique constitue une nouvelle épistémè : c’est la nature même des savoirs sous toutes leurs formes qui s’en trouve affectée. Cette technologie fait à notre époque ce que l’écriture fit à l’Antiquité (et dont on peut dire qu’elle fit l’Antiquité en la défaisant). C’est ce que soulignait déjà L’informatisation de la société il y a trente cinq ans : « Lorsque les Sumériens inscrivaient les premiers hiéroglyphes sur des tablettes de cire, ils vivaient, sans probablement la percevoir, une mutation décisive de l'humanité : l'apparition de l'écriture. Quant aux enseignements universitaires en ligne, ils deviennent à Harvard des small private online courses, ce qui fait dire à Robert Lue que « nous sommes déjà dans l’ère post-moocs ». Qu’on les pense à partir des massive open online courses, des small private online courses, ou de bien d’autres modèles possibles, ou déjà existants, les enseignements numériques sont certes un enjeu majeur. Related:  Système éducatif françaispolitique et économie numérique

Comment l’université organise la sélection Limitation des capacités d’accueil, tirages au sort… Les facultés multiplient les initiatives pour limiter l’accès aux filières prisées. Fin d’un tabou ou énième épisode d’un feuilleton qui fait, au fond, toute l’histoire de l’université française? En cette rentrée, la présidente de Montpellier-III, Anne Fraïsse, a remis le thème de la sélection sur le tapis, faisant savoir haut et fort qu’elle allait demander au rectorat la mise en place d’une «capacité d’accueil». Un moyen pour cette université, qui affiche un déficit structurel de 3 millions d’euros annuel, de réduire les flux dans ses filières «Info-com» et cinéma, et par là même, sa masse salariale. Conséquence: un tirage au sort instauré par le biais du logiciel Admission post-bac (APB). «Totalement inadmissible et parfaitement arbitraire», reconnaît volontiers Anne Fraïsse, pointant là l’unique solution «légale» mise à disposition des universités pour contourner leur obligation d’accueil de tout bachelier.

"La deuxième vague numérique arrive et la France a toutes ses chances", affirme Benoît Thieulin L'Usine Digitale - La notion de filière numérique a-t-elle un sens ? Benoît Thieulin - Dans un premier temps, le numérique a été pensé et discuté au sein de petites communautés de geeks, de développeurs… Et s’il a touché de grands secteurs, comme les médias ou la culture, il avait un faible poids économique. En parallèle, on a assisté à l’émergence de gros acteurs "pure players", qui créent leurs propres usages. Aujourd’hui, on est à un point de bascule. La seconde onde de choc de la révolution numérique frappe le reste de l’économie. Interview issue de notre grand dossier "La France du numérique" Si le numérique diffuse partout, faut-il quand même labelliser des quartiers numériques, comme veut le faire le gouvernement ? Oui. Faut-il pour autant multiplier les lieux consacrés au numérique ? Aujourd’hui, Paris est un écosystème de start-up et de PME innovantes incroyable. Le Conseil national du numérique, le CNN, travaille-t-il sur les questions de formation ? Un pays s’en sort-il mieux ?

Des nouvelles de la planète MOOC : de la constance d'étudier – ou comment perdurer dans son univers d’étudiant connecté Aux alentours du 27 septembre Inscrite à la seconde édition du MOOC "ABC de la gestion de projet" conçu par Rémi Bachelet, j'entame la deuxième semaine de cours en poursuivant mon "double objectif" : me former aux bases de la gestion de projet et acquérir le certificat classique de l'École centrale de Lille. Arrivée à la fin de la première semaine, je réalise avec stupeur que je ne me suis pas encore penchée sur les cours du module 2. J'ai en effet laissé filer la semaine, happée comme tant d'autres par la frénésie des journées et soirées déjà planifiées. J'entre alors au cœur d'un processus sournois que l'étudiant connaît bien : la culpabilité de ne pas travailler entraînant le non-courage de "s'y (re)mettre". Décidée à ne pas être "no show", je repense à la gestion du temps de travail annoncé par le professeur au démarrage du MOOC – deux heures hebdomadaires pour le certificat classique – et qui est donc aussi et bien sûr soumise à l'autodiscipline.

Ce que nous attendons du Conseil supérieur des programmes Une nouvelle étape cruciale pour la refondation de l’Ecole s’ouvre avec l’installation du Conseil Supérieur des Programmes. En effet, le législateur lui a confié la responsabilité de redéfinir non seulement les contenus des programmes, mais aussi l’évaluation et la certification des acquis des élèves sans oublier la formation des enseignants qui devront faire vivre la Refondation dans les écoles et les établissements. Le groupe “Socle Commun, promesse démocratique” (CRAP-Cahiers Pédagogiques, Education et Devenir, SE-Unsa et Sgen-CFDT) a formulé 10 propositions pour faire du Socle Commun l’outil du renouveau pédagogique dont notre école a besoin. Nous attendons maintenant du Conseil Supérieur des Programmes qu’il dépasse les ruptures structurelles entre premier et second degré et les prés carrés disciplinaires pour élaborer UN programme de formation continu et cohérent de l’école au collège. Nous voulons des programmes au service de l’acquisition des compétences du socle commun.

Conférence Bernard Stiegler : Organologie de la sphère académique Poser le problème du numérique dans l'enseignement supérieur aujourd'hui, c'est d'abord poser celui de l'organologie de la sphère académique dont le numérique est la dernière période. Bernard Stiegler définit le savoir académique, les conditions de sa production et de sa transmission et propose, pour que la France et l'Europe se saisissent réellement de ces enjeux, une démarche méthodique qui repose sur une nouvelle organologie académique numérique. Bernard Stiegler Directeur de l'Institut de Recherche et d'Innovation - Centre Georges PompidouConférence organisée par l'Université Numérique en Région Paris Ile de France. 25 juin 2013 Repenser le système académique dans son ensemble Universités, institutions de recherche ainsi que d'autres formes de sociétés savantes, comme Wikipédia, forment ce système académique que le numérique impose aujourd'hui de repenser. Tout savoir académique est peer-to-peer, public et anamnésique Une nouvelle organologie académique numérique

Mooc courses vs Serious Games la bataille semble perdue d’avance ! | Educatank Je suis le secteur des technologies éducatives depuis 2004 avec attention . En 2004 nous avions envisagé des évolutions d'usages et de technologies permettant de faire évoluer les pratiques en classe. Persuadés qu’apprendre par le jeu pourrait représenter un pilier de ces nouvelles tendances à vouloir utiliser les technologies numériques pour apprendre, nous avons suivit le phénomène des Serious Games En 2005, le phénomène « Serious Games » est venu remplacer les vieillissants logiciels Ludo-éducatifs et devaient devenir la panacée en terme de technologie « immersive » d’apprentissage. Certes les Serious Games ont certaines qualités pour faciliter l’apprentissage en autonomie et améliorent quelque peu les environnements « ternes » des plateformes de elearning. Les questions que cela pose et les arguments qui peuvent donner à croire que la bataille est perdue pour les Serious Games : Les MOOC attirent t’ils parce que : ils apparaissent plus simples de mise en oeuvre ? Lu : 565 fois

[Se-Unsa] Article publié le vendredi 6 décembre 2013. Lors du Conseil Supérieur de l'Education du 6 décembre, Vincent Peillon a annoncé officiellement la suppression de la note de vie scolaire, s'appuyant sur l'avis rendu le 21 novembre par le Conseil Supérieur de l'Education. Cet arbitrage était nécessaire et demandé par le monde éducatif. Un vœu avait été adopté en CSE en septembre 2014. Le SE-Unsa et le SNPDEN avait alerté directement le ministre à la rentrée sur la nécessité de clarifier la situation, alors que certains syndicats annonçaient trop vite la disparition de la note de vie scolaire (qui reste dans les textes réglementaires du DNB). Nous regrettons toutefois que cet arbitrage soit rendu le 6 décembre, alors que la plupart des collèges ont engagé le travail d'évaluation pour les conseils de classe du premier trimestre. Le Conseil Supérieur des Programmes a critiqué l'élaboration bancale de cette note, basée sur l'évaluation des comportements des élèves.

Why Most Social Strategies Fail When I ask people what their social business strategy looks like, I usually get the following response, ”Oh yeah, we’re on Facebook.” The conversation continues apace: - Twitter account…check. - YouTube videos….yup. - People who seem to know what they doing with those accounts…kinda. - Metrics….Likes. But that isn’t a strategy – it’s a series of tactics. Having a Facebook page is like having a telephone — it’s a tool that needs a purpose. My colleague Brian Solis and I are in the midst of conducting research on what makes a good social business strategy and a key finding is that as companies evolve their social initiatives, the efforts get disconnected from business goals. This isn’t about waiting until companies have reached a stage of “maturity” before they are deemed to be successful. Here’s an example: one company we spoke with focuses most of their social efforts on developing their Facebook presence. So how can you tell if your social business strategy is successful or failing?

Bernard Stiegler : «Avec le numérique, nous sommes dans l’obligation de repenser l’éducation» *Bernard Stiegler enseigne la philosophie aux universités de Compiègne et de Londres, président du l’association Ars Industrialis, directeur de l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Georges Pompidou (IRI), membre du Conseil National du Numérique. Pourquoi l’éducation devrait-elle changer ? L’éducation doit changer parce que le savoir a changé. Ce changement profond est visible dans des sciences comme les mathématiques, l’astrophysique ou les nanosciences pour n’en citer que quelques-unes... Et il n’y a pas que les savoirs académiques qui se trouvent ainsi changés : les savoir-faire sont revisités, notamment par l’écosystème des fablabs (1), et quant aux savoir-vivre, ils se trouvent à la fois détruits par les réseaux sociaux et construits sur de nouvelles bases... Au passage, je souligne que ma position concernant toute technique est qu’il faut la considérer à la fois comme bonne et mauvaise. Pourquoi l’éducation familiale devrait-elle être repensée ?

Forte hausse du niveau à l'entrée en CP: enfin une bonne nouvelle! Depuis 10 ans, l'Education nationale collectionne les mauvais points. Niveau d'orthographe en baisse, piètres résultats au classement Pisa, progression des inégalités. Une note de la direction de l'évaluation et de la prospective du ministère de l'Education nationale donne quelques raisons d'espérer: le niveau des élèves de maternelle a fortement progressé entre 1997 et 2011. "Les élèves entrés au CP en septembre 2011 affichent des scores nettement supérieurs à ceux des élèves entrés au CP en 1997", relève ainsi le ministère. Séminaire de rentrée Comment expliquer cette nette progression? Présentée par Catherine Moisan, directrice de la Depp, lors du seminaire de rentrée des recteurs et des directeurs académiques (Dasen), le 29 août, cette note avait attiré l'attention de nombre d'entre eux. "Une excellente nouvelle" Que s'est-il passé en depuis 97 à l'école maternelle? Instrumentalisation

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