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Veille et Analyses de l'ifé

Veille et Analyses de l'ifé
Dossier de veille de l'IFÉ : Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux n° 86, septembre 2013 Auteur(s) : Gaussel Marie et Reverdy Catherine Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog qui nous ont permis d'approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Abstract : At the crossroads between brain research and educational research, educational neurosciences invite themselves in the classroom. Pour citer ce dossier : Gaussel Marie et Reverdy Catherine (2013). Related:  LES NEUROSCIENCES EN EBULLITIONSites & articles intéressants

Accueil Bienvenue sur ce blog! Qu'est-ce donc que "Psychologie Cognitive et Neurosciences"? Ce blog est un blog à vocation d'information dans le domaine des sciences cognitives. Il a pour but d'instruire et de donner une culture scientifique pour les initiés et les non-initiés des sciences cognitives. Tous les domaines des sciences cognitives y seront abordés. Le contenu des articles est écrit par mes soins, mais je me réfère toujours à des revues scientifiques que je citerais afin de pouvoir toujours les retrouver. Les articles sont des résumés d'expériences et de théories et ne peuvent en aucun cas remplacer la lecture des expériences auxquelles ils se réfèrent. Je vous remercie quoiqu'il en soit pour votre passage, en espérant que vous apprécierez ce que vous apprendrez ici! Pour commencer directement à lire des articles, merci de cliquer sur ce lien. (ou directement sur "articles" dans le menu)

Les universités font leur révolution numérique Le numérique bouleverse les manières d’apprendre. Des outils pédagogiques sont nés. Fin 2015, Rennes 1 et Rennes 2 disposeront chacune d’un bâtiment dédié aux nouvelles technologies dans le cadre du projet UEB C@mpus. Le numérique est au cœur de la stratégie de développement des universités Rennes 1 et Rennes 2. Diverses causes militent en faveur de ces pratiques innovantes : répondre aux besoins des étudiants en formation initiale et continue, offrir des ressources pédagogiques variées, apprendre à apprendre, développer les échanges avec les enseignants… Le but final étant de favoriser la réussite des apprenants. Pour y parvenir, une équipe d’ingénieurs pédagogiques travaille en réseau pour former les enseignants à la pédagogie numérique et les accompagner dans les usages des outils. Quatre de ces outils sont d’ores et déjà à la disposition des étudiants et des enseignants. La classe virtuelle Elle permet de suivre un cours en direct sur Internet. La plateforme d’enseignement en ligne

Les quatre pilliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.

Pourquoi collaborer ? En entreprise, on cherche à collaborer pour résoudre des problèmes complexes mais la mise en œuvre de la collaboration n’est pas évidente. Dans nos formations, il faut sensibiliser les étudiants à la force de cette collaboration pour qu’ils soient prêts à s’y impliquer dès qu’ils arriveront sur le marché du travail. Cela nécessite de revoir la structure de nos formations mais le jeu en vaut la chandelle ! Hand washing poster from Yale CC BY Patrick J. Lynch Cela fait un moment qu’il me semble important de répondre à cette question. Pourquoi la collaboration en entreprise ? Une réponse claire est présentée par Olivier Zara dans Territoire des experts vs. territoire de l’intelligence collective. Une autre présentation, de Jean-Sébastien Bouchard, rajoute un niveau en haut de l’échelle : chaotique. Et pourquoi ça ne se fait pas plus ? Parce que c’est compliqué à mettre en œuvre ! Mais pourquoi collaborer en cours ? Comment s’organiser ? Essayez, vous verrez ! J'aime : J'aime chargement…

Neuroscience Library/Bibliothèque des Neurosciences eLearning : à quand de vrais "diplômés de MOOC" ? Demain, les MOOC (les cours en ligne ouverts et gratuits) proposeront-ils de véritables diplômes ? C'est la question posée par VentureBeat à Sal Khan, le fondateur de la Khan Academy récemment implantée en France. Sa réponse ? Les diplômes classiques ne font pas vraiment partie de la philosophie des MOOC... néanmoins, des organismes de certification indépendants pourraient apparaître pour donner plus de crédit à ces nouvelles formations en ligne. Les MOOC, c'est avant tout la croyance qu'un diplôme - validant la compréhension d'un certain nombre de concepts à un moment donné - n'est pas suffisant dans un monde en transformation rapide. Néanmoins, le créateur de la Khan Academy le reconnaît : à l'avenir et quelque soit le domaine, chaque personne formée par eLearning devra disposer d'un moyen simple d'attester de son niveau de compétence sur une échelle reconnue et partagée. Pour en savoir plus, c'est par ici, sur le site de VentureBeat !

Le cahier des apprentissages : de la théorie… à la pratique dans les classes Le journal des apprentissages, une pratique théorisée …par Jacques Crinon et le groupe ESSI-ESCOL de l’académie de Créteil. Dans ce court texte, Jacques Crinon résume un chapitre de son livre, le journal des apprentissages. Echec à l’échec (2003). Après avoir présenté quelques extraits de cahiers d’élèves : « Ces textes sont extraits de " journaux des apprentissages " que tiennent chaque jour les élèves de cinquième année (CM2) d’une école élémentaire de la banlieue parisienne… Chaque soir, ils récapitulent par écrit ce qu’ils ont appris au cours de leur journée. Le dispositif est donc simple, austère même. Expériences en primaire Dans la circonscription de la Goutte-d’or, à Paris, une équipe de professeurs des écoles a mené l’expérience récemment et le site internet de l’inspection académique recense des réflexions et témoignages qui nous éclairent sur la mise en oeuvre pratique du dispositif pensé par Jacques Crinon. Expériences en collège La question des outils est essentielle. Like this:

Flow (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Flow. Le flow, littéralement le flux en anglais, est l'état mental atteint par une personne lorsqu'elle est complètement immergée dans ce qu'elle fait, dans un état maximal de concentration. Cette personne éprouve alors un sentiment d'engagement total et de réussite. Ce concept, élaboré par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi, a été repris dans des domaines variés et nombreux, du sport à la spiritualité en passant par l'éducation et la séduction[1]. Csikszentmihalyi a identifié les caractéristiques accompagnant et décrivant l'expérience du flow. La réunion de tous ces phénomènes n'est pas nécessaire pour conduire au flow. enfant peignant une maquette Les conditions sont les circonstances qui sont supposées conduire au Flow (par exemple : équilibre compétences/défi ; clarté des buts et feedback instantanés). Heutte & Fenouillet (2010) retiennent qu’il y aurait 4 dimensions du Flow :

Un homme dans un tat v g tatif dit ses m decins qu'il ne souffre pas «Non.» Par cette simple réponse, interprétée via l'analyse de ses ondes cérébrales, un patient dans un état présumé végétatif depuis 13 ans a été capable de dire à ses médecins qu'il ne souffrait pas, comme le raconte l'émission de la BBC Panorama. Scott Routley, un Canadien de 39 ans, a subi un accident de la route ayant gravement endommagé son cerveau. Il se trouvait depuis, pensaient les médecins, dans un état dit végétatif. Cet état, souvent constaté après un coma, se traduit par une apparente absence de conscience de soi et de son environnement, couplé à l'impossibilité de communiquer. Les patients sont parfois réveillés, les yeux ouverts, et peuvent bouger, comme Ariel Sharon. Après cette avancée, le neuroscientifique britannique Adrian Owen, qui a piloté l'expérience à l'université de Western Ontario, estime qu'il va peut-être falloir «réécrire» plusieurs chapitres de manuels médicaux. Aider les patients L'état végétatif avait-il été mal diagnostiqué? Philippe Berry

Divers C'est au pied du mur….. Boris Cyrulnik : « Peu d’enseignants ont conscience de leur impact affectif sur les enfants » Vous avez cosigné une tribune du Monde intitulée « Contre l’école inégalitaire, vive le collège du XXIe siècle ». Qu’est-ce qui vous a motivé à entrer dans le débat autour de la réforme du collège ? C’est le constat que l’école a perdu sa capacité d’intégration : intégration des enfants des classes sociales défavorisées et intégration des enfants issus de l’immigration. Dans ma génération, seuls 3% des enfants faisaient des études supérieures, mais lorsque j’étudiais la médecine, il y avait plus de 10% d’enfants « pauvres », contre moins de 2% actuellement. Désormais, en France, faire un bon parcours scolaire suppose d’abord d’habiter dans les quartiers où sont situés les bons lycées et d’avoir accès à la culture. Le psy que vous êtes n’explique quand même pas cette fracture par la seule carte scolaire ! Non en effet, l’autre facteur déterminant c’est l’importance des interactions préverbales. Les enseignants ont-ils un rôle à jouer dans cette « sécurisation » de l’enfant ? Absolument !

Connecté à vie : notre cerveau, le meilleur des réseaux (3/3) - Thema - Museum cc by-nc-sa Argonne National Laboratory On peut théoriquement concevoir de traiter ces maladies par une greffe de cellules souches neurales qui permettraient, en recolonisant les territoires perdus, de restaurer les fonctions cognitives. Cependant, les essais réalisés sur des modèles animaux ont montré les limites de ces approches. Les cellules souches sont en effet par définition caractérisées par un potentiel de prolifération illimité et leur ré-implantation dans le cerveau conduit à la production de tumeurs. Très récemment, on a montré que les cellules adultes de différents tissus, en particulier celles provenant de la peau ou du tissu adipeux, pouvaient être reprogrammées en neurones. Pour cela, les cellules adultes sont prélevées et cultivées dans des conditions qui les fait «rajeunir», comme si elles remontaient leur histoire à reculons. © Inserm, C. Notre cerveau est à la fois incroyablement puissant et extrêmement fragile.

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