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Abeilles : la beauté et la diversité des butineuses révélées par l’objectif d’un chercheur

Abeilles : la beauté et la diversité des butineuses révélées par l’objectif d’un chercheur
Suivez-nous sur Facebook Avant de partir, suivez-nous sur Facebook Vous êtes déjà abonné ? Ne plus afficher Partager sur Facebook Pour rendre compte de la beauté et de la diversité des abeilles, Sam Droege de l'U.S. Par manque de temps, d’intérêt ou d’attention, nous passons quotidiennement sans nous en apercevoir à côté des richesses de la biodiversité qui nous entoure. Rien qu’en Europe, 2.500 d’entre elles ont été répertoriées et près de 1.000 en France. Pour rendre compte de cette incroyable diversité, Sam Droege passe ses journées à photographier les abeilles. Des insectes indispensables A part les abeilles domestiques, "nous ne savons pas grand chose sur les autres espèces" déplore le chercheur dans un communiqué. En effet, les abeilles assurent la pollinisation d’une grande partie des plantes à fleurs et assurent le bon développement des cultures. Related:  L'abeille, un insecte extraordinaireUne pollinisation vitale

Regardez, de très près, la reine des abeilles s’envoyer en l’air (Vidéo) Les reines des abeilles ne s’accouplent qu’une seule fois dans leur vie, dans les semaines qui suivent la sortie de leurs petites alvéoles, dans lesquelles elles ont grandi. Leurs vols nuptiaux pourraient être le seul moment où elles quittent à jamais leur ruche. Mais au moins, elles semblent en tirer le meilleur parti en “s’envoyant en l’air”, à environ 7 mètres au-dessus du sol, avec de 7 à 15 mâles, les faux-bourdons. “More Than Honey” (Plus que du miel) est un récent documentaire sur le triste déclin des ruches d’abeilles domestiques dans le monde, incluant d’incroyables séquences comme observées à travers les yeux d’une abeille. Les cinéastes ont utilisé des hélicoptères miniatures télécommandés pour capturer l’action en plein vol, capables de saisir 300 images par seconde pour chaque scène aérienne (la norme est de 24 images par seconde). La bande annonce : Un DVD est disponible depuis le 2 septembre, plus d’information sur le site (français) More than honey ou ici en Anglais.

Des robots pollinisateurs pour remplacer les abeilles INSECTES ARTIFICIELS. Face aux menaces qui pèsent sur les abeilles, les ingénieurs de Harvard, aidés par les biologistes de la Northeastern University de Boston, ont eu l'idée de créer des insectes artificiels capables de faire fructifier les cultures. Mis sur orbite en 2009, le projet RoboBee est déjà parvenu à faire voler des robots d'une envergure de 3 centimètres. Les ailes sont animées par un muscle fait de matériaux piézoélectriques qui se déforment lorsqu'une certaine tension électrique leur est appliquée. Des piles miniatures en guise de nourriture Mais avant de voir les RoboBees prendre la clé des champs, les scientifiques ont à affronter quelques problèmes de taille. Communiquer entre RoboBees... Autres défis à résoudre : la mise au point d'un système de navigation et de reconnaissance calqué sur la vision d'une abeille lancée à pleine vitesse, et... la coopération entre RoboBees, qui doit s'organiser sans recours à une communication sans fil, trop gourmande en énergie.

Les abeilles, petits génies du BTP LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Nicolas Lepeltier On la connaissait insecte social, ouvrière laborieuse, butineuse frénétique, pollinisatrice essentielle à la biodiversité ou encore formidable sentinelle, pour l'homme, d'un environnement sans cesse dégradé. L'abeille se révélerait-elle également excellente physicienne ? Depuis des siècles, les scientifiques se sont interrogés sur le rôle exact d'Apis mellifera dans la géométrie quasi parfaite des alvéoles dans lesquelles l'hyménoptère stocke miel et pollen ou pond ses oeufs - les astronomes Galilée et Johannes Kepler eux-mêmes n'ont pas trouvé de réponse à l'énigme. Une équipe de scientifiques conduite par Bhushan Karihaloo (université de Cardiff) s'y est collée. Les résultats de leur étude ont été publiés mi-juillet dans la revue Interface de la Royal Society britannique. Apis mellifera parviendrait donc à construire ses alvéoles en consommant le moins d'effort et le moins de matière première.

Abeille : à quoi ressembleraient les supermarchés sans ces pollinisateurs ? Comment convaincre les citoyens du monde entier de l’importance des pollinisateurs ? L’entreprise Whole Foods Market semble avoir trouvé la solution. Sa nouvelle campagne dévoile en images, ce à quoi ressembleraient les étals d’un supermarché si les abeilles étaient amenées à disparaître. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter De nombreux citoyens ont beau se mobiliser pour sauver les populations d’abeilles en déclin, leur cause ne fait pas encore l’unanimité. Pour ce faire, la société a réalisé un montage photo dévoilant les étals d’un supermarché à l’heure actuelle et dans un futur hypothétique où les pollinisateurs auront disparu. "Les abeilles pollinisent plus de 100 cultures aux Etats-Unis, des amandes de votre granola aux myrtilles de votre yaourt", expliquent dans un communiqué les dirigeants de Whole Foods. Une situation jugée catastrophique Actuellement, la situation des polinisateurs est de plus en plus préoccupante.

Exténuante descendance : pour l’espérance de vie d’une abeille, mieux vaut ne pas naitre en été Si vous aviez à renaitre en tant qu’abeille ouvrière, assurez-vous de ne pas le faire en été. C’est le moment de l’année où la reine exige le plus de gelée pour nourrir ses petites, et une fois que le travail est fait, les abeilles meurent généralement deux semaines plus tard. Mais en hiver, des abeilles similaires peuvent vivre six à sept mois, ce qui est cinq fois plus longtemps que leurs homologues d’été. Élever des jeunes est vraiment stressant, apparemment. Le chercheur Daniel Münch, de l’Université norvégienne des Sciences de la Vie, a récemment enquêté sur cette énorme différence dans l’espérance de vie des abeilles. Il a constaté que les abeilles d’hiver ne montraient aucun signe de déclin mental en vieillissant, en effet, même après six mois de vie, leurs capacités cognitives étaient équivalentes à celles d’une abeille de 9 jours (dans la fleur de l’âge). Et Münch raconte :

This is what your supermarket would look like if all the bees died off From bee-killing companies pretending to love bees to researchers frantically trying to create a disease-resistant superbee, it’s been kind of a rough week for bees, who have already been having a rough couple of years due to dying off left and right. But why should you care? It’s not like bees are delivering your mail or making you dinner or sewing your clothes, Cinderella-style. But bees DO pollinate a bunch of shit that you probably like to eat. Need a visual? According to Whole Foods: One of every three bites of food comes from plants pollinated by honeybees and other pollinators. Freaky, right? La logique simple qui se cache derrière la capacité de raisonnement déductif du bourdon Nous savons depuis un certain temps que les abeilles et les bourdons choisissent leurs fleurs en se basant sur ce que les autres abeilles font. Ce type d’apprentissage par l’observation est un comportement social assez complexe. Alors, comment les bourdons le maitrisent-ils ? Aujourd’hui, pour un groupe de scientifiques, tout se résume à la façon dont les abeilles utilisent la logique. De nombreuses espèces à travers le règne animal apprennent de nouvelles choses en observant le comportement des autres. Les chimpanzés, par exemple, peuvent apprendre à utiliser un nouvel outil pour obtenir de la nourriture en observant leurs congénères, ou même en regardant les humains. Mais cette capacité d’apprentissage n’est apparemment pas réservée à quelques animaux “intelligents”. Une étude, en 2005, a démontré que le bourdon utilise aussi l’apprentissage par l’observation. Selon Leadbeater : Les bourdons ont appris : si je veux du sucre, je devrais me rendre sur les fleurs sans autres bourdons.

Les vraies championnes de la pollinisation sont en danger Jusqu’ici, on considérait que l’abeille domestique, Apis mellifera, était l’insecte pollinisateur le plus efficace pour les plantes cultivées. Et qu’elle jouait donc un rôle essentiel dans le rendement des cultures à travers le monde. Une étude publiée le 28 février 2013, dans le très respecté Science Magazine (1), remet en cause la suprématie de nos petites abeilles à miel dans ce domaine. Lucas Garibaldi, de l’université de Rio Negro, en Argentine, Alexandra Klein, de l’université de Lüneburg, en Allemagne, et leurs collaborateurs du monde entier, ont étudié l’action des pollinisateurs sur 41 systèmes de cultures dans 600 champs répartis sur les cinq continents. Les espèces choisies incluaient café, coton, concombre, amande, pastèque, sarrasin, fraise, kiwi, etc., et différentes sortes de graines et de noix couramment cultivées à travers le monde. Résultat : Ça vous paraît évident ? L’étude ne dit pas pourquoi. Et maintenant, quelles leçons tirer de ces résultats ? Pour en savoir plus :

Les plantes utilisent la caféine pour améliorer la mémoire des abeilles Les abeilles ne font pas de pause lorsqu’elles prennent le café, mais la caféine aurait pour elles presque le même effet que sur des employés de bureau fatigués, suggère une nouvelle étude concluant que les abeilles sont plus susceptibles de se souvenir des plantes contenant de la caféine. La caféine est naturellement présente dans le nectar des fleurs de café et dans les agrumes. Les abeilles qui se nourrissent de nectar contenant de la caféine étaient trois fois plus susceptibles de se souvenir du parfum d’une fleur que les abeilles nourries seulement au sucre. Selon la responsable de l’étude Geraldine Wright, neuroéthologiste à l’Université de Newcastle, Royaume-Uni : Se souvenir des traits floraux est difficile pour les abeilles qui travaillent à un rythme effréné alors qu’elles volent de fleur en fleur, et nous avons constaté que la caféine aide l’abeille à se rappeler où les fleurs sont. La caféine a un effet important sur la mémoire des abeilles.

Ces précieux pollinisateurs que l'on éradique Les abeilles domestiques ou mellifères et les abeilles sauvages exercent un rôle majeur dans la production de notre nourriture. D’autres insectes tels que les papillons et les mouches font aussi un précieux travail de pollinisation. Sans eux, les hommes et de nombreuses espèces animales seraient privés d’une partie des aliments constitutifs de leur régime de base. La production mondiale de nourriture dépend à 35% des insectes pollinisateurs. Sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90% de la nourriture dans le monde, 71 dépendent des abeilles pour leur pollinisation. 4000 variétés de légumes cultivés en Europe n’existeraient pas sans le travail assidu des abeilles. Depuis quelques années, on observe dans le monde entier un déclin massif des abeilles Un focus particulier doit être fait sur les pesticides Greenpeace publie aujourd’hui un rapport intitulé Le déclin des abeilles qui propose une analyse des facteurs mettant en péril les pollinisateurs et l’agriculture en Europe.

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