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Ikea, la mondialisation vue de l'intérieur

Ikea, la mondialisation vue de l'intérieur
En 70 ans, Ikea s'est imposé dans 41 pays. La marque suédoise connaît mieux que personne les habitudes domestiques de ses millions de clients. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Laure Belot Quel est l'ouvrage le plus publié au monde après la Bible et le Petit Livre rouge ? Le catalogue Ikea. Si, si. Et pourtant, personne n'est au courant : dimanche 28 juillet, le fabricant de meubles suédois fêtera ses 70 ans. Il est vrai que le fringant septuagénaire, au capital sympathie certain – allez trouver ailleurs un canapé convertible à 131 euros ! Faut-il y voir un lien ? Les informations enfin obtenues sont saisissantes. Premier constat : telle la Grande Muraille de Chine visible de la lune, Ikea marque déjà la planète de son empreinte. Une mécanique marketing bigrement efficace : prix abordables, astuces foisonnantes, lignes épurées... les 9 000 produits maison ont révolutionné l'habitat jeune et moderne de la fin du xxe siècle. Reconnaissons-le, Ikea a le sens du commerce. Related:  la mondialisation en fonctionnementIkea

La carte des pays qui n'utilisent pas Facebook Des cartes qui montrent la pénétration et les usages de Facebook et des réseaux sociaux dans le monde, il y en a des dizaines, dont certaines sont presque artistiques. D’où l’idée de proposer une vision quelque peu différente: celle des endroits sur la planète où Facebook n’a pas encore réussi à conquérir les foules. Des cartes qui montrent la pénétration et les usages de Facebook et des réseaux sociaux dans le monde, il y en a des dizaines, dont certaines sont presque artistiques. D’où l’idée de proposer une vision quelque peu différente: celle des endroits sur la planète où Facebook n’a pas encore réussi à conquérir les foules. C’est ce que propose FlowingData, reprenant une carte réalisée par Ian Wojtowicz, la « UnFacebook Map », un étudiant en arts graphiques, qui a utilisé pour cela une carte de la NASA montrant la Terre de nuit. (source)

"Ikea, Apple, la vie mode d'emploi": deux marques à la conquête du monde Un meuble Ikea et un iBook : il suffirait de ces deux seuls objets pour dessiner le décor emblématique des classes moyennes du monde entier aujourd’hui. La mondialisation des modes de vie ne s’incarne pas mieux que dans ces marques fétiches dont deux documentaires analysent les rituels fantasmatiques. Sylvain Bergère et Dimitri Kourtchine se livrent à une étude ludique et lucide sur la " tyrannie du cool" véhiculée par la marque de Steve Jobs, ce bienfaiteur de l’humanité pour "addicts" de la pomme empoisonnée, qui concrétisa la prophétie de McLuhan dans les années 1950 ("la révolution cognitive va s’opérer grâce aux changements technologiques qui viendront prolonger notre enveloppe corporelle"). Tout aussi centré qu’Apple sur l’évolution des besoins actuels, Ikea a aussi su profiter de l’uniformisation des modes de vie, souligne Juliette Senik à travers l’exploration des intérieurs en Chine, Russie, Israël ou France : partout se déploie le même mode d’emploi d’une vie en kit.

Cette mode croissante des vides greniers Avec l’été fleurissent les vide-greniers en France. Ils montrent que les Français sont plus entreprenants qu’il n’y parait. Par Jean-Baptiste Noé. Vide grenier à Paris Le mois de juin, les week-ends français sont traditionnellement occupés par les communions et les mariages. Le grenier est cette partie de la maison située sous les toits, généralement à l’écart, et qui sert d’entrepôt. Un temps, on put penser que le grenier fut remplacé par la cave, mais nos maisons modernes n’ont pas de cave non plus. C’est le garage qui a remplacé et le grenier et la cave. C’est donc vide-garage qu’il faudrait nommer ces activités de juin, qui consistent à essayer de vendre à d’autres ce que l’on ne veut plus. La passion de conservation des Français, doublée de la passion des bonnes affaires et de l’impression d’avoir acquis un excellent bien moins cher que ce qu’il coûte, explique en partie que ces vide-greniers plaisent tant et rencontrent autant de succès. Sur le web

Réseaux et frontières: Internet aux marges C’était il y a vingt ans. Les Cahiers du CREPIF rendaient compte d’un colloque sur la communication électronique [1] Cahiers du CREPIF, n° 8, novembre 1984. [1] . Dans l’introduction Jean Bastié s’interrogeait : «…le progrès technique se précipite… Comment tirer le maximum de parti de cette avalanche d’informations et chacun sera-t-il capable de les sélectionner?». Mais la parole était plutôt aux praticiens des réseaux de télécommunications. Un seul géographe universitaire, Bernard Marchand, intervenait sur le fond, traitant des enjeux de la communication électronique. La géographie semblait alors très discrète sur les incidences des nouvelles technologies d’information et de communication alors qu’aux États-Unis le protocole Internet était déjà en vigueur depuis dix ans et que les militaires venaient de livrer leur réseau ARPANET aux civils, scientifiques et universitaires. Dix ans de plus ont passé. Que s’est-il passé pendant ces dix dernières années ? La France n’est pas le monde.

2013 : Comment IKEA s’est déconstruit. inShare0 Article remanié et complété le 26 novembre 2013 IKEA , la Suède, ses magasins bleus gigantesques à la périphérie des villes, au bord des grands axes routiers, où l’on trouve tout son bonheur en kit , tout le monde connait. La marque bleue et jaune avait, au fil du temps, réussi à imprimer dans nos petits cerveaux de consommateurs la douceur du Grand Nord. 2013 aura permis de mieux faire connaissance avec ce géant de la distribution du meuble à monter et de la décoration avec ses centaines de magasins de part le monde. Nul doute que 2013 restera annus horribilis, l’année de la déconstruction, pour la renommée de la marque savamment élaborée au fil des ans par les experts en marketing et les « Géo Trouvetout » de la communication. (photo » le monde » ) Dans ce domaine aussi Ikea se paye le consommateur sans être inquiété. On n’a pas le droit de ne pas savoir. Share and Enjoy

Vivre en troupeau en se pensant libres, par Dany-Robert Dufour L’individualisme n’est pas la maladie de notre époque, c’est l’égoïsme, ce self love, cher à Adam Smith, chanté par toute la pensée libérale. L’époque est à la promotion de l’égoïsme, la production d’ego d’autant plus aveugles ou aveuglés qu’ils ne s’aperçoivent pas combien ils peuvent être enrôlés dans des ensembles massifiés. Et c’est bien d’ego qu’il s’agit, puisque les gens se croient égaux alors qu’en réalité ils sont passés sous le contrôle de ce qu’il faut bien appeler le « troupeau ». Celui des consommateurs, en l’occurrence. Vivre en troupeau en affectant d’être libre ne témoigne de rien d’autre que d’un rapport à soi catastrophiquement aliéné, dans la mesure où cela suppose d’avoir érigé en règle de vie un rapport mensonger à soi-même. Mais quelle est la nécessité de ce mensonge ? Notre société est en train d’inventer un nouveau type d’agrégat social mettant en jeu une étrange combinaison d’égoïsme et de grégarité que j’épinglerai du nom d’« égo-grégaire ».

Six moments de l'invention du monde Pour déterminer si la mondialisation est un phénomène nouveau ou ancien, il est indispensable de dégager les dynamiques issues des grandes phases, géographiques et historiques, qui ont vu les mises en relations des différents lieux de la planète. Six moments-clés peuvent être dégagés… La mondialisation est-elle récente ou ancienne, émergente ou déjà obsolète ? A-t-elle commencé en 1989, en 1492, ou encore plus tôt ? Une analyse géohistorique, conçue pour les longues et très longues durées, permet d’identifier six grands moments d’un même processus de mondialisation – qui aurait pu même remonter jusqu’à la sortie d’Afrique et la diffusion d’Homo sapiens sur l’ensemble de la planète .Ces phases ne doivent pas être vues dans une perspective déterministe ou linéaire : elles se recoupent en partie et relèvent de logiques souvent contradictoires. 1 La mise en relation des sociétés de la planète (de - 10000 à 1400) 2 L’incorporation forcée dans des empires d’échelle mondiale (1492-1885) (1) C.

Une multinationale de la vente : IKEA Les entreprises qui comptent parmi les principaux acteurs de la mondialisation adoptent des stratégies à l'échelle mondiale. La société IKEA est un exmple intéressant à étudier car on parle rarement d'elle à propos de la mondialisation et elle se situe dans un secteur rarement évoqué, celui de la vente. Les origines En 1943, Ingvar Kamprad, un jeune suédois de 17 ans, termine ses études. Pour le féliciter, son père lui offre une petite somme d'argent. Rapidement, Ingvar Kamprad crée sa propre entreprise, qu'il baptise IKEA. L'acronyme IKEA (Ingvar Kamprad Elmtaryd Agunnaryd) est composé à partir des initiales de son nom, du nom de la ferme de ses parents (Elmtaryd) et du nom de son village (Agunnaryd). Ikea : de nombreuses filiales Ingvar Kamprad, a été soucieux de créer un groupe dont la structure et l'organisation garantissent indépendance. Une entreprise aux produits « low cost » Toue la stratégie commerciale d'IKEA repose sur des prix bas. Ikea en chiffres [1] .

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