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Je m'énerve trop vite, je crie sur mes enfants ... - S Comm C, le blog

Je m'énerve trop vite, je crie sur mes enfants ... - S Comm C, le blog
« Je m’énerve trop vite sur mes enfants. Au moindre problème je leur crie dessus, parfois j’ai envie de les taper et quelques fois la fessée ou la claque part. Je sais que ce n’est pas la solution mais je ne sais pas comment faire autrement. » Cette demande est fréquente parmi les parents que j’accompagne. Les parents ne doivent pas crier sur leurs enfants, faute de quoi ils les traumatisent. Et ce discours m’énerve au plus haut point ! J’en avais d’ailleurs déjà parlé avec les articles « Quand y en a marre, y en a marre ! Pour éduquer ses enfants faut-il être parfait ? Evidemment je suis d’accord avec l’idée qu’un enfant – comme tout autre être humain, mais à plus forte raison avec un enfant – se développe de façon plus harmonieuse et plus constructive quand on lui parle avec respect et quand on ne le tape pas. C’est même le fondement d’une partie de ma pratique professionnelle avec l’animation d’ateliers « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour qu’ils parlent ». Pourquoi ? Related:  CLIMAT SCOLAIREéducation bienveillanteviolence educative

Faut-il vraiment éradiquer la violence ? - S Comm C, le blog Selon certains spécialistes, Alice Miller en tête, la violence serait un problème lié à notre enfance, nous l’aurions apprise au travers de notre éducation. L’idée généralement répandue est donc qu’une personne « normale » ne devrait jamais être violente. Beaucoup de partisans de la bienveillance éducative semblent aller dans le même sens. Entendons-nous bien : je suis une militante convaincue de la bienveillance éducative. Cette vision des choses me semble en effet oublier un point primordial : avant d’être un problème, la violence est une solution. Et si la violence n’était pas que mauvaise ? La violence, une solution ??? Je m’explique : Quand nous vivons un contexte dérangeant, désagréable pour nous, nous avons besoin de faire en sorte que ce contexte change pour revenir à un état plus satisfaisant. Comme je le dis parfois, seuls les fous ou les saints peuvent se laisser piétiner sans réagir et sans souffrir (et encore je n’en suis pas sure …). Mon bébé pleure.

4 étapes simples pour bannir la violence des rapports parent-enfant Hier, nous attendions en salle d’attente chez le médecin avec mon fils quand nous avons assisté à une scène familiale. En cinq minutes, les échanges plutôt sympathiques entre les parents et les enfants (deux filles) ont basculé dans une forme de violence. En guise de déclencheur, une des petites filles refusa de ranger un jouet avec lequel elle s’amusait. Sa mère a donc pris le jouet des mains de sa fille avec rage et lui a intimé d’aller dans le coin de la salle, les mains sur la tête. La petite fille sanglotait en silence. Au bout de cinq minutes, sa maman lui a ordonné de revenir et lui a rappelé qu’elle devait obéir avec un regard sévère et une expression de profond mécontentement (sourcils froncés, mains sur les hanches, poings fermés). La petite fille a baissé les yeux puis a regardé, implorante, sa mère. La petite ne bougea plus, pris sa sucette et fixa sa mère comme en quête de caresses que celle-ci consentit à lui offrir avec parcimonie. 2° L’attitude protectrice et bienveillante

Si ça se vend, c’est que c’est bien ! | Contemporary Baby Parfois, on a comme l’impression que tout le monde se ligue contre nous. Votre voisine, votre tante, vos amies, la boulangère s’y mettent… « et alors, tu l’as mise dans le youpala déjà ? » « tu l’as passée face à la route ? » « ah t’as arrêté de la mettre en écharpe, c’est mieux la poussette hein quand ils sont lourds ! » « pourquoi tu la mets pas face au monde en porte bébé plutôt ils préfèrent ! Et vous voilà à tenter de leur expliquer que non, vous ne comptez pas mettre votre bébé dans un trotteur mais pratiquer la motricité libre, que le dos à la route en Suède c’est jusqu’à 4 ans au moins et bien plus sûr, que si vous portez encore en écharpe (mais là avec votre mal de dos vous avez exceptionnellement pris la poussette), et que la position face au monde n’est pas adaptée avec un moyen de portage… Ben non. Je n’ai pas d’astuce ou de réponse toute faite. Pour le siège auto, j’aime renvoyer un lien vers le lien du site internet Sécurange, très bien fait et complet. J'aime :

En réponse à l'article du Figaro ''Suède: les dérives de l'interdiction de la fessée'' - Mind in Sweden Des enfants retires a leurs parents en un claquement de doigts, des parents qui auraient peur de leurs enfants, des enfants qui eux consommeraient de plus en plus d’alcool et de tabac a l'adolescence. Des psychiatres, des avocats qui se souleveraient contre l'Abolition des chatiments corporels... A quelques semaines du passage au Senat de la loi venant abolir les violences faites aux enfants en France, le Figaro se tourne vers la Suede, pionniere de cette loi, pour disons-le franchement, aller y trouver un peu tout et n’importe quoi. Il serait question ’’d’enfants retires a leurs parents pour une claque’’, le journal indiquant : "Quarante ans apres la loi bannissant toute forme de chatiment corporel, des effets pervers surgissent.’’ Oui. Pour ecrire cet article je suis rentree en contact avec differents professionnels qui m’ont tous accorde leur temps pour repondre a mes questions, mes interrogations. A peine ma premiere question posee, la sienne ne se fait pas attendre. Ces chiffres :

Marie Rose Moro : « Il faut croire en nos ados pour leur permettre d’inventer l’avenir » Notre monde se rétrécit malgré les moyens de communication qui devraient permettre de se parler, de voyager, d’échanger, d’apprendre les uns des autres, plus facilement. On évoque plus volontiers le djihadisme, le nihilisme, la violence, les bouleversements de la mondialisation que l’engagement, les valeurs, l’envie d’ailleurs. Dans ce monde, quelle place pour notre jeunesse, pour nos enfants ? Quelles promesses faire à ceux qui naissent aujourd’hui et à ceux, adolescents qui, pour devenir adultes, ont besoin de désirer le monde et de vouloir le changer. Je m’inquiète de voir les rêves de notre jeunesse, détruits, ou moqués. L’obsession du déclin Nous avons un rôle important à jouer auprès de la jeunesse dont nous sommes, pour l’heure, responsables. Nulle objectivité, juste un récit retravaillé par les yeux d’adultes et par ceux d’une époque. Comment voulez-vous que jeunesse se fasse si on ne cesse de lui répéter qu’elle vit une époque affreuse et que nous courons à notre perte ?

Introduction à l'âgisme : le cas des enfants | L'Écho des Sorcières Introduction à l’oppression âgiste : première partie, les enfants Cet article est à destination des personnes non-sensibilisées à l’âgisme. Il s’agit avant tout de résumer la réalité des injustices systémiques dont sont victimes les enfants, cet article ne se veut donc ni un texte d’essai, ni une réflexion profonde sur le sujet. Voici les points principaux que l’on peut soulever. - Les violences physiques Les enfants sont les seuls individus qu’il est légal de frapper. - La silenciation des sentiments (peur, douleur, souffrance…) Lorsqu’un enfant a peur, au choix, de choses comme aller à l’école, aller dormir, aller chez certaines personnes, voir certaines personnes, la solution des adultes est bien souvent de balayer tout ça d’un revers de la main et de dire quelque chose comme « mais allons, ne t’en fais pas, ça va aller, il n’y a aucun danger ». - La différenciation des adultes Il s’agit simplement de considérer l’ensemble des millions d’enfants comme un bloc uniforme. - La ridiculisation

Vers une éducation fondée sur des preuves - Ramus méningesRamus méninges Actualisé le 8 janvier 2019. L'éducation fondée sur des preuves est un courant visant à fonder les pratiques éducatives sur des preuves (ou au moins des éléments de preuve) scientifiques de leur efficacité. L'expression "éducation fondée sur des preuves" vient de l'anglais "evidence-based education". La notion de preuves peut sembler excessivement forte, mais il faut comprendre que c'est un problème de traduction. Le mot evidence fait avant tout référence à des données factuelles, plus qu'à de véritables preuves. Ce courant découle bien entendu de la même approche adoptée avec succès depuis plusieurs décennies en médecine, la médecine fondée sur des preuves (evidence-based medicine). Une dernière précision utile est que l'éducation fondée sur des preuves n'est pas une théorie ni une philosophie de l'éducation. Constatant que le courant est insuffisamment développé et reconnu en France, j'ai regroupé ici quelques livres et sites dont je recommande particulièrement la lecture.

Comment les enfants réussissent (Paul Tough) Je viens de terminer le livre de Paul Tough : comment les enfants réussissent. En voici ma chronique. Nous croyons, à tort, que c’est l’intelligence qui permet de prédire la réussite à l’école et dans la vie. Selon l’auteur, il n’en est rien ! C’est le caractère qui fait toute la différence pour peu que certaines « bases affectives » soient posées. Explications. L’attachement sécure pour combattre le stress et apprendre à échouer Un des facteurs les plus destructeurs pour l’enfant est le stress Nous savons que le stress et les traumatismes peuvent se graver dans un jeune organisme et y causer des dommages durables (voir cet article). « Les parents capables de nouer des liens proches et enrichissants avec leur enfant peuvent faciliter une résilience qui les protégera contre les pires effets d’un environnement difficile. Cette conclusion provient des études menées par Michael Meaney de l’Université McGill. Clancy Blair découvrit ceci : A la maternelle, le schéma est identique. – détermination

VA TE CALMER DANS TA CHAMBRE Face à un comportement où vous vous sentez impuissant, les réactions de stress sont activées (sécrétion d'adrénaline, et réaction d'attaque, de fuite ou d'inhibition). Excédé, vous pouvez avoir des réactions automatiques et envoyer votre enfant se calmer dans sa chambre. Voyons un peu ce qui se passe. DU COTE DES PARENTSUne situation ou un comportement ne vous convient pas, nous avons donc vu que vos réactions au stress s'activent. Votre enfant n'est pas insupportable, votre enfant n'est pas difficile... vous êtes sous stress..." Qu'est ce qui vous insupporte, vous dérange? "Vivre avec un tout-petit, à un âge où "être raisonnable" n'existe pas encore, peut être éprouvant et demande une patience renouvelée quotidiennement. DU COTE DE VOTRE ENFANTVotre enfant n'est pas difficile, c'est son comportement qui est difficile. Le manque d'informationParfois nous ne prenons pas le temps de donner de l'information à nos enfants, ils peuvent se trouver face à des situations délicates.

Comment réagir face à un enfant agressif, qui tape, mord et fait des colères ? Dans son livre Vivre heureux avec son enfant, Catherine Gueguen aborde la question des enfants faisant preuve d’agressivité, qui tapent, mordent et font des colères. Les adultes reproduisent souvent avec leur enfant les méthodes d’éducation qu’ils ont vécues et qui pourtant sont la source de leur anxiété, d’une perte de confiance, d’une mauvaise estime de soi. Ils n’ont pas conscience que leur mal être vient de là et ont donc tendance à élever leur enfant de la même façon, sans s’interroger. Pourtant, il est tout à fait possible d’élever des enfants autrement pour le bien de tous, enfants et parents. – Catherine Gueguen Catherine Gueguen propose 11 points pour réagir face aux situations d’agressivité de la part des enfants, sans cris ni punitions. 1. Le petit enfant n’est pas « mauvais ». Avant 5 ans, l’enfant ne peut pas contrôler ses émotions : il est incapable de prendre du recul sur ce qu’il vit. Voir ces articles en complément : 2. L’arrêter avec douceur. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11.

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