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Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève...

Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève...
À la fin du XIXe et au début du XXe siècle des règles avaient été édictées pour, en principe, protéger les populations non-combattantes durant les conflits. Si les civils ne sont pas au cœur même des combats de la Grande Guerre, ils sont affectés de bien des manières par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives, sont trois épreuves parmi tant d'autres analysées par Anne Duménil dans "La guerre au XXe siècle, l'expérience des civils" (La Documentation photographique n° 8043, 2005). Invasion L'exode des Belges vers la France. Photo : Préfecture de police, La Documentation française © Présidence du Conseil. Agrandir l'image « Pour les civils, l'invasion constitue un moment de particulière vulnérabilité. Bombardement [...] Ypres (Belgique) détruit par les bombardements. Photo : Holzapfel © La Documentation française. Séparation, solitude et deuil Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives. Related:  La première guerre mondiale: la vie quotidienneLa Première Guerre mondiale

Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18 | L'histoire par l'image Contexte historique Pendant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est, certes, impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. En Belgique, qu’ils ont envahie malgré sa neutralité, les Allemands ne s’attendaient à aucune résistance, mais les Belges ralentissent la progression de l’ennemi, qui exerce des représailles sur la population : 200 civils sont tués dans l’incendie de Louvain, 400 otages sont exécutés à Tamines, 200 à Andenne, 670 à Dinant, hommes, femmes et enfants confondus. En août et septembre 1914, lors de leur avancée en Belgique et dans le nord de la France, les Allemands incendient des villages, bombardent des villes sans défense, et font rien moins que 6 000 victimes civiles. Analyse des images Les deux photographies sont extraites de ce fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons. Interprétation

24 avril 1915 - Le génocide arménien - Herodote.net Le samedi 24 avril 1915, à Constantinople (note), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide, le premier du XXe siècle. Il va faire environ 1,2 à 1,5 million de victimes dans la population arménienne de l'empire turc (ainsi que plus de 250 000 dans la minorité assyro-chaldéenne des provinces orientales et 350 000 chez les Pontiques, orthodoxes hellénophones de la province du Pont). Un empire composite Aux premiers siècles de son existence, l'empire ottoman comptait encore une majorité de chrétiens (Slaves, Grecs, Arméniens, Caucasiens, Assyriens....). Ces « protégés » (dhimmis en arabe coranique) étaient du fait de ce statut de subordination soumis à de lourds impôts ; ils avaient l'interdiction de porter les armes et de posséder un cheval, ce qui les mettait dans l'incapacité de se défendre ; il ne pouvaient plaider en justice contre un musulman qui les aurait dépouillés ou violentés ! Ébauche de génocide

Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18 Contexte historique Pendant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est, certes, impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. En Belgique, qu’ils ont envahie malgré sa neutralité, les Allemands ne s’attendaient à aucune résistance, mais les Belges ralentissent la progression de l’ennemi, qui exerce des représailles sur la population : 200 civils sont tués dans l’incendie de Louvain, 400 otages sont exécutés à Tamines, 200 à Andenne, 670 à Dinant, hommes, femmes et enfants confondus. En août et septembre 1914, lors de leur avancée en Belgique et dans le nord de la France, les Allemands incendient des villages, bombardent des villes sans défense, et font rien moins que 6 000 victimes civiles. Analyse des images Les deux photographies sont extraites de ce fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons. Interprétation

Première Guerre mondiale Conflit qui, de 1914 à 1918, opposa l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, rejointes par la Turquie (1914) et la Bulgarie (1915), à la Serbie, à la France, à la Russie, à la Belgique et à la Grande-Bretagne, alliées au Japon (1914), à l'Italie (1915), à la Roumanie et au Portugal (1916), enfin aux États-Unis, à la Grèce, à la Chine et à plusieurs États sud-américains (1917). 1. Introduction Août 1914. Pour la génération de 1914-1918, la Grande Guerre signe un changement d'époque, la disparition de l'ordre ancien, la véritable fin du xixe siècle. 2. Face à ce cataclysme et à ses 9 millions de morts, l'assassinat de l'archiduc héritier François-Ferdinand de Habsbourg à Sarajevo par le jeune nationaliste serbe Gavrilo Princip, le 28 juin 1914, apparaît aujourd'hui comme un simple fait divers qui ne peut évidemment rendre compte des origines de cette guerre. D’autre part, chaque pays a engagé une véritable course aux armements et au renforcement de ses effectifs militaires. 2.1. 2.2. 3. 3.1. 6.

Les civils dans la Première Guerre mondiale Les civils, comme les « poilus », ont vécu la Première Guerre mondiale à la fois en tant que spectateurs et acteurs, mais bien plus souvent comme protagonistes, situés au cœur du premier conflit mondial. L'étude des civils fut relayée au second plan durant des décennies, masquée par les actes héroïques des « poilus » et les batailles aux noms retentissants encore aujourd'hui. Pourtant, certains chercheurs ne portèrent leurs investigations sur cette catégorie de Français ayant vécu la « Grande Guerre » que depuis quelques années. De leur situation géographique, que ces civils aient vécu à proximité du front où qu'ils résidèrent dans le sud de la France, tous ont vécu la guerre d'une manière ou d'une autre. Les civils face au front et à l'occupation Joffre, généralissime de l'armée française sur le front occidental décida de lancer la contre-offensive et réussit à repousser les Allemands. Une guerre vécut différemment par d'autres civils français Bibliographie

Cérémonies à Melle. Un hommage aux Fusiliers marins morts en Belgique Sept cents fusiliers marins français, dont de nombreux Bretons, sont tombés à Melle, en Belgique, dans leur combat pour contrer l'offensive allemande en octobre et novembre 1914. Deux autres soldats sont décédés plus tard, ce qui porte à 702 le nombre de morts sur les terres de Flandres. Un hommage, très solennel, leur a été rendu hier dans la commune du nord du plat pays.« Leur patrie et la nôtre »« On ne pourrait résumer leur sacrifice en mots, a déclaré le maire de Melle, Dirk de Maeseneer. La fraternité belge envers les descendants des fusiliers marins était palpable hier. La cérémonie a aussi été marquée par le poème de Rimbaud, le Dormeur du val, lu par trois jeunes lycéennes, une Belge, une Française et une Allemande. C'est aussi cette mémoire que transporte le bâtiment de la Marine nationale missionné pour le centenaire de la bataille. Ce dimanche après-midi, une nouvelle cérémonie a lieu.

Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 - Pas à pas ¤ Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? ¤ Le cas particulier des gardes civils Gros plan : Les textes qui organisent la garde civile. Gros plan : Un garde civil des Basses-Alpes, Hilarion Daumas. ¤ Etablir la liste des hommes d'une commune mobilisés en août 1914. ¤ Où trouver des informations pour retracer le parcours d'un combattant ? ¤ Trouver une photographie d'un combattant. ¤ L'information à l'arrière : le bulletin des communes. ¤ Retracer le parcours d'une recrue (1) - La vie avant les obligations militaires ¤ Retracer le parcours d'une recrue (3) - Le recensement ¤ Retracer le parcours d'une recrue (4) - La fiche matricule (1) : trouver ce document essentiel Gros plan : La classe de recrutement et le classe de mobilisation Gros plan : Instructions pour la tenue des registres matricules Gros plan : Le livret matricule Gros plan : Livret matricule / fiche matricule : comparaison du contenu par un exemple.

Le front d’Orient (1915-1918) Au moment où est célébré le centenaire de la Première Guerre mondiale, aucun front ne fait l’objet d’aussi peu d’études que celui de l’armée d’Orient. C’est à coup sûr une injustice car loin d’avoir vécu une expédition exotique et agréable, « la fleur au fusil », les soldats ont connu des souffrances terribles, autant si ce n’est plus qu’en France, les maladies, le climat et l’éloignement s’ajoutant aux combats proprement dits. Injustice flagrante aussi car de ce front d’Orient sont venus les premiers résultats décisifs, marqués par la cessation des hostilités avec la Bulgarie puis la Turquie, précipitant ainsi les armistices avec l’Autriche-Hongrie puis avec l’Allemagne. Naissance du front d’Orient Trois mois après la bataille de la Marne et la course à la mer1, le front ouest se fige. Malheureusement avec l’hiver qui arrive, les ports du nord seront rapidement bloqués par les glaces. Falkenhayn, le généralissime allemand, fait globalement la même analyse. Les Dardanelles Salonique Notes

La vie des poilus sur le front - Réviser une notion - Histoire Sur le front, dans les tranchées, les conditions de vie des soldats sont éprouvantes. Ils vivent dans la boue et dans le sang. Les combats sont meurtriers : près de 23 % des fantassins français y sont tués. Comment ces « poilus » ont-ils pu résister si longtemps à l'enfer du front ? I. La vie du poilu 1. • Près de 66 millions d'hommes (dont 8,5 millions en France) ont été mobilisés sur tous les fronts au cours de la guerre. • Pour conserver à tout prix le terrain conquis, les troupes s'enterrent dans des tranchées, parfois fortifiées, qui forment bientôt un labyrinthe boueux. 2. • La guerre de position favorise l'emploi d'armes nouvelles, particulièrement meurtrières : le tir de l'artillerie rend la protection des tranchées illusoire, les obus sifflent puis éclatent en blessant les soldats, en faisant s'effondrer les tranchées, en brisant l'assaut d'une section ; l'emploi des gaz ou des lance-flammes terrorise l'ennemi. 3. 4. II. 1. 2. 3. • Les poilus, dans l'ensemble, « tiennent bon ».

Au mémorial de Verdun, revivre la bataille au son du canon LE MONDE | • Mis à jour le | Par Antoine Flandrin (à Fleury-devant-Douaumont (Meuse) Le mémorial de Verdun rouvre ses portes le 21 février, cent ans après le début de la bataille la plus inhumaine de la première guerre mondiale. Pendant trois cents jours, Français et Allemands s’affrontèrent sous un déluge d’obus, causant 300 000 morts pour un résultat militaire dérisoire. Marqués à vie, les anciens combattants français firent construire, pour le cinquantenaire de la bataille, en 1967, un mémorial sur l’emplacement de l’ancienne gare de Fleury-devant-Douaumont, au centre même du champ de bataille. Après la disparition du dernier « poilu » en 2008, une réflexion fut engagée pour moderniser ce bâtiment austère qui ne parlait plus aux visiteurs d’aujourd’hui, davantage sensibles à l’horreur de la mort de masse qu’à la ferveur patriotique. Point névralgique de la mémoire franco-allemande Le résultat est à la hauteur des attentes. Lire aussi : La guerre à la télé, revue et colorisée

La vie à l'arrière et l'engagement des femmes - La vie des Français pendant le conflit 14-18 La population dite "à l’arrière", comporte tous ceux qui, tant militaires que civils, dans la guerre, ne prennent pas part aux opérations, il s’agit donc aussi bien des femmes, des vieillards, des enfants, des hommes politiques, etc… On oppose "l’arrière" au "front" sur lequel les combats ont lieu. A) La mobilisation de l'économie : Durant la guerre, toutes les forces politiques se rallient et forment l’Union sacrée, union de toutes les forces politiques françaises dans le combat contre l’Allemagne. Cependant, la guerre atteint fortement l’économie du pays. Pour combler ce « trou » dans l’économie, l’état mets en place une politique dirigiste, politique dans laquelle l’état joue un rôle important au niveau des décisions économiques. Toutes les usines s'unissent dans l'effort de la guerre afin d'être le plus productif possible pour répondre aux besoins en artillerie de l'armée. De plus l’Etat emprunte de l’argent aux citoyens afin de financer les coûts de la guerre. Femme au front

1914-1918 - La Grande Guerre ou Première Guerre mondiale La Grande Guerre de 14-18 ou Première guerre mondiale, s'est déroulée pour l'essentiel en Europe... L'étincelle qui va ruiner le Vieux Continent survient à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, une possession de l'Autriche-Hongrie : le 28 juin 1914, un terroriste serbe tue l'archiduc François-Ferdinand, héritier de la couronne austro-hongroise, et sa femme. L'empereur autrichien François-Joseph Ier se dispose à donner une leçon à la Serbie. C'est ainsi que l'équilibre européen va être victime de ses systèmes d'alliance. Malentendus Les stratèges allemands craignent par-dessus tout d'être pris en tenaille par la France et la Russie. Comme dans un duel entre cow-boys, la victoire, croit-on, appartient au premier qui dégaine. Le 1er août, l'empereur d'Allemagne riposte en lui déclarant la guerre et en mobilisant ses propres troupes. Le lendemain, les Anglais, qui avaient garanti la neutralité la Belgique, déclarent à leur tour la guerre à l'Allemagne. Front occidental Autres fronts

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