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La dette, un problème ?

La dette, un problème ?

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La CIA avait prévu d’assassiner Raul Castro en 1960, selon des documents déclassifiés La plus ancienne tentative connue de la CIA d’assassiner un leader de la révolution cubaine remonte à 1960, quand un agent a proposé 10 000 dollars au pilote qui ramenait Raul Castro de Prague vers La Havane pour « arranger un accident », selon des documents déclassifiés et publiés vendredi 16 avril par l’institut de recherche National Security Archive américain. Ce pilote, José Raul Martinez, qui avait été recruté par la CIA, avait demandé en échange, si lui-même devait mourir lors de l’opération, que les Etats-Unis prennent en charge les études universitaires de ses deux fils. Cela lui avait été accordé, selon le National Security Archive, sis à Washington, qui publie ces documents. Mais alors que M. Martinez avait décollé pour Prague, le bureau de la CIA à La Havane avait reçu l’ordre d’annuler la mission, sans pouvoir entrer en contact avec le pilote.

Comment la France veut faire abandonner à l’UE la règle des 3 % de déficit public « Un débat d’un autre siècle. » C’est en ces termes qu’Emmanuel Macron résumait, fin 2019, les contraintes européennes en matière budgétaire – les fameux plafonds de dette et de déficit publics, fixés respectivement à 60 % et 3 % du produit intérieur brut (PIB) depuis vingt ans. « Nous avons besoin de plus d’expansionnisme, de plus d’investissements », affirmait le président de la République déjà, dans un entretien au magazine The Economist, quelques semaines avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe l’Europe, dont il soulignait alors « l’extraordinaire fragilité ». Article réservé à nos abonnés Lire aussi La Cour des comptes dénonce le pilotage insuffisant de la crise sanitaire La France souhaite depuis plusieurs années ouvrir une réflexion sur la pertinence de ces deux objectifs chiffrés introduits par le traité de Maastricht en 1992, et si souvent brocardés par l’extrême droite et l’extrême gauche.

70ème anniversaire du traité de Paris, instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier De la Déclaration Schuman au traité de Paris Le 9 mai 1950, Robert Schuman, alors Ministre français des Affaires étrangères, prononce une déclaration qui porte aujourd'hui son nom. Schuman y propose la mise en commun des productions de charbon et d'acier de la France et de l'Allemagne, mais aussi de tout pays européen souhaitant se joindre au projet : "Le rassemblement des nations européennes exige que l'opposition séculaire de la France et de l'Allemagne soit éliminée. Au sein de l’Union européenne, plan de bataille autour du plan de relance Face à la crise liée au Covid-19, la Commission européenne est prête à s’endetter massivement, au nom de tous les citoyens du Vieux Continent. « Alors que les Etats membres, avec l’aide de la Commission, font de leur mieux pour contenir les dégâts économiques (…), il est clair que nous aurons besoin d’argent frais », a rappelé le commissaire chargé du budget, Johannes Hahn. Cet argent frais, c’est celui du plan de relance européen de 750 milliards d’euros, dont l’adoption, en juillet 2020, avait été entérinée à l’issue d’âpres discussions entre dirigeants réunis pendant plus de quatre jours – et quelques nuits blanches – à Bruxelles. Près d’un tiers des sommes levées seront émises sous forme « d’obligations vertes » censées garantir la durabilité des investissements effectués. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Plan de relance de l’Union européenne : la bataille de la ratification Neuf mois plus tard, on entre dans le vif du sujet.

Une autoroute chinoise et une montagne de dettes : le Monténégro appelle l’UE à l’aide À écouter : Le Monténégro est l’une des Républiques issues de l’ex-Yougoslavie, indépendante depuis 2006. En 2014, il a signé un contrat avec la Chine pour la construction d’une autoroute, grâce à un prêt chinois d’un milliard de dollars. Aujourd’hui, ce petit État de 600.000 habitants ne peut pas payer, et appelle l’Union européenne à l’aide. C’est en résumé ce qu’on appelle le « piège de la dette », un reproche souvent adressé à la Chine dans le cadre de ses nouvelles « Routes de la Soie » : la construction d’infrastructures au prix d’un endettement massif envers Pékin.

Les économistes et les politiques français gagnés par la « Biden-mania » Joe Biden fait du clic. Moins que Donald Trump. Mais venant de celui que ce dernier surnommait « Sleepy Joe » pendant la campagne présidentielle américaine, c’est inattendu. Ukraine : Washington dénonce l’« escalade » russe en mer Noire Les Etats-Unis n’apprécient guère la décision russe de limiter la navigation de navires militaires et officiels étrangers dans trois zones au large de la Crimée. « Cela représente une nouvelle escalade sans provocation dans la campagne actuellement menée par Moscou qui vise à affaiblir et déstabiliser l’Ukraine », a affirmé Ned Price, le porte-parole du département d’Etat dans un communiqué qui souligne la « profonde inquiétude » de Washington alors que d’importantes troupes russes ont été positionnées à la frontière avec l’Ukraine. Moscou a annoncé vendredi la suspension, pendant six mois – du 24 avril au 31 octobre –, « le passage à travers les eaux territoriales de la fédération de Russie pour les navires militaires et autres bâtiments étatiques ». Article réservé à nos abonnés Lire aussi Navalny, Ukraine : l’UE ne sanctionne pas Moscou, mais surveille de près la situation Le Monde avec AFP

« Les plans de relance actuels ne remettent pas en cause le principe général de la supériorité du marché » Tribune. Après plusieurs décennies où l’Etat avait été assigné à s’en tenir à un rôle de garant du respect des règles de la concurrence et de contrôle de l’inflation par la seule politique monétaire, les plans de relance européens actuels, de par leur ampleur, sont souvent interprétés comme la marque d’un retour de l’Etat dans l’économie. Le recours à la politique budgétaire du « quoi qu’il en coûte », mais aussi à la politique industrielle via des investissements publics dans des secteurs jugés stratégiques pour la croissance future, est à nouveau légitime pour stimuler l’activité économique du pays. Lire aussi : L’impossible pari du « quoi qu’il en coûte » dans une crise du Covid-19 qui se prolonge Pour autant, cette relégitimation des politiques industrielle et budgétaire est loin de signer le retour de l’Etat keynésien d’après-guerre. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Bruno Le Maire veut accélérer le plan de relance pour atteindre les 6 % de croissance en 2021

Afflux de migrants à Ceuta : "L'idée du Maroc, c'est de faire pression sur l'Espagne" Un chiffre inédit. Au total, 8 000 personnes, dont de nombreux enfants, sont arrivées, à la nage ou à pied, dans l'enclave espagnole de Ceuta, frontalière du Maroc, depuis lundi 17 mai. Un "record", selon les autorités espagnoles qui doivent régulièrement gérer des arrivées sur ce territoire, rare frontière terrestre du continent africain avec l'Union européenne. Pour mieux comprendre les raisons de cet afflux massif et soudain de migrants, franceinfo a interrogé Yves Zurlo, hispaniste et auteur de Ceuta et Melilla : histoire, représentation et devenir de deux enclaves espagnoles (L'Harmattan, 2005). >> Suivez l'évolution de la situation à Ceuta dans notre direct

Le gouvernement planche sur un deuxième plan de relance En annonçant un calendrier précis de déconfinement dans la presse régionale, vendredi 30 avril, Emmanuel Macron n’a pas seulement donné le top départ de la réouverture du pays, alors que la pandémie de Covid-19 se maintient à un niveau très élevé. Le chef de l’Etat a également exprimé sa volonté d’inventer un « deuxième temps de la relance ». « Il devra passer par une simplification drastique et une accélération des investissements », a indiqué le locataire de l’Elysée dans son entretien, sans plus de précisions. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Covid-19 : le déconfinement en quatre étapes sous conditions d’Emmanuel Macron Lancé en grande pompe en septembre 2020 avec la double volonté de doper l’économie et les emplois au sortir de la crise, et de « relancer la France de 2030 », ce premier plan de 100 milliards d’euros s’est rapidement heurté à la deuxième, puis la troisième vague de la pandémie. L’exemple américain est évidemment dans toutes les têtes.

L'éco, pour qui, pour quoi ? DESRIEUX Claudine Professeur en sciences économiques à l’Université Paris II Panthéon-Assas, et directrice adjointe du CRED (Centre de Recherches en Economie et Droit). Elle est également membre du bureau de l’European Association of Law and Economics. Des milliards d’euros, un traité et de la magie : comprendre le débat sur l’annulation de la « dette Covid » Aujourd’hui, la dette française c’est : Deux mille six cent soixante-quatorze milliards et trois cents millions d’eurosà la fin du troisième trimestre 2020, selon l'Insee Pour faire face à la crise due au Covid-19, « le gouvernement mobilisera tous les moyens nécessaires (…) pour sauver des vies, quoi qu’il en coûte », promettait Emmanuel Macron dans son allocution du 12 mars 2020. Un an et deux confinements nationaux plus tard, l’addition est connue : la dette publique française a explosé, passant de 100 % à 120 % du PIB. C’est le prix des mesures prises pour lutter contre l’épidémie et perfuser l’économie française, brutalement mise à l’arrêt au printemps, et encore en partie grippée aujourd’hui. Ce n’est pas la première fois que les finances publiques font les frais d’une situation exceptionnelle.

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