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« Joyeuse fête de la femme ! » : huit idées reçues sur la Journée internationale des droits des femmes

« Joyeuse fête de la femme ! » : huit idées reçues sur la Journée internationale des droits des femmes
Officiellement consacrée à la lutte pour les droits des femmes, la journée du 8 mars est parfois mal comprise, notamment par ceux qui souhaitent une « joyeuse fête de la femme », une rose rouge ou une boîte de chocolats à la main. Il arrive aussi que certaines personnes remettent en cause la pertinence et le bien-fondé de cette journée, en affirmant par exemple qu’« en France, l’égalité professionnelle est acquise », ou en réclamant « une Journée internationale des droits des hommes ». Voici quelques arguments et chiffres à opposer à ces affirmations. « Joyeuse fête de la femme ! » Instituée en 1977 par l’Organisation des Nations unies (ONU), la « Journée internationale des femmes » est célébrée dans de nombreux pays le 8 mars. « Le 8 mars n’est pas la Journée internationale de la femme, celle où on offre des soutiens-gorge » Mais tous les ans, certaines personnes parlent de « fête de la femme ». Or, cette journée a été créée dans une perspective militante. Marie Slavicek

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/03/07/joyeuse-fete-de-la-femme-huit-idees-recues-sur-la-journee-internationale-des-droits-des-femmes_6072287_4355770.html

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Ne nous souhaitez pas une « bonne fête de la femme » Chaque 8 mars, en France officiellement depuis 1982, nous célébrons la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. En théorie. Dans la pratique, par flemme, ignorance ou mauvaise volonté, beaucoup parlent de « journée des femmes », voire de « fête de la femme ». Droits des femmes : cinq questions sur la journée du 8 mars Les Nations Unies ont officialisé la journée du 8 mars en 1977. Toutefois, cette journée puise ses origines dans l'histoire des luttes ouvrières et des manifestations de femmes au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe. À partir de 1909, les États-Unis, sous l'impulsion de femmes socialistes américaines, décident d’organiser chaque année, le dernier dimanche de février, une "Journée nationale des femmes" (National Woman's Day) pour célébrer l’égalité des droits civiques.

Le « salary cap », ou comment résoudre le dilemme des salaires des clubs de football français L’hiver battait son plein, et un monument du sport français était en péril. En février 2010, en cessation de paiements, l’AS Saint-Etienne redoutait la dégringolade. « On était en danger », se souvient le coprésident du club forézien, Bernard Caïazzo. Pour limiter les risques financiers, les Verts instaurent alors un plafonnement des salaires de leurs joueurs – la principale dépense de tout club professionnel –, indexant une partie de leurs revenus sur les résultats de l’équipe. Près de sept ans plus tard, ce salary cap a été détricoté, mais le dispositif a permis à Saint-Etienne d’assainir drastiquement ses comptes. « On est le seul club de Ligue 1 à produire, pendant dix années consécutives, l’an passé compris, un résultat financier équilibré », se félicite le président stéphanois. Lire aussi notre archive (2010) : Ligue 1 : Saint-Etienne compte sur ses anciennes gloires pour reverdir Onze ans se sont écoulés.

Lancement de la campagne 1000 Possibles pour les droits des femmes Comme chaque jour en France, environ 1 000 petites filles vont naître ce lundi 8 mars 2021, journée internationale des droits des femmes. À cette occasion, Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, lance l’opération 1000 Possibles. Accessible à tous, elle répond, ce faisant, aux nouvelles exigences en matière d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap.

Thomas Piketty : « Il est urgent de mettre en place un véritable modèle de lutte contre les discriminations, qui mesure le racisme » Chronique. Alors que le procès du meurtrier de George Floyd s’ouvre aux Etats-Unis, les conflits identitaires s’enveniment en Europe et en France. Au lieu de lutter contre les discriminations, le gouvernement s’est lancé dans la course-poursuite avec l’extrême droite et la chasse aux chercheurs en sciences sociales. C’est d’autant plus regrettable qu’il est urgent de mettre en place un véritable modèle français et européen de lutte contre les discriminations. Un modèle qui assume la réalité du racisme et se donne les moyens de le mesurer et de le corriger, tout en replaçant la lutte contre les discriminations dans le cadre plus général d’une politique sociale à visée universaliste.

Attirer davantage de filles, un défi pour les écoles de jeux vidéo Chloé Giacomelli fait figure d’exception. En première année de licence informatique jeux vidéo à l’école CNAM-Enjmin à Angoulême, elle est la seule fille sur vingt-sept étudiants. Dans le studio indépendant où elle effectue son alternance, elles sont trois sur onze salariés. « C’est aberrant sur le principe, mais dans l’imaginaire, le jeu vidéo reste un univers masculin », estime l’étudiante. Passionnée par les jeux vidéo depuis l’enfance, Chloé a hésité longtemps entre un cursus plus artistique ou plus technique avant d’opter pour la programmation.

Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1919 Afin de questionner l’incidence de l’identité sexuelle sur la production photographique, chefs d’oeuvre et images inédites sont ici considérés, non pas sous l’angle de l’existence d’une vision féminine, mais en termes de territoires et de stratégies : territoires des genres - physiques et symboliques ; stratégies de succès critique ou commercial, d’élargissement des périmètres du photographiable. Pour les 75 femmes connues ou inconnues qui sont réunies dans l'exposition, le choix de la photographie aura en effet permis que les attentes et préjugés attachés à leur sexe ne soient pas uniquement vécus comme sources d’entraves. La part d’images aujourd’hui conservées révèle la façon dont leurs auteures ont bien souvent su dépasser leur condition, voire en tirer parti pour s’octroyer une liberté d’action et d’expression supplémentaire. Se faire sujet regardant.

RSA jeunes : « Il est temps que les plus fortunés de nos aînés contribuent à leur tour » Tribune. Les files de jeunes devant les épiceries solidaires ont fait douloureusement entrer la question de la précarité étudiante dans le débat public. Le cumul emploi-étude a longtemps permis à l’Etat de repousser la nécessaire refonte du système de bourses. Mais 36 % des étudiants salariés ont perdu leur emploi depuis mars 2020 et la situation des jeunes travailleurs qui ont basculé dans le chômage est tout aussi préoccupante : un jeune sur deux a réduit ses dépenses alimentaires ou sauté un repas au cours des six derniers mois.

Précarité menstruelle : « Le gouvernement prend enfin ses responsabilités » Réclamée par de nombreuses associations féministes depuis des années, la gratuité des protections hygiéniques sera bientôt une réalité dans les universités. Mardi 23 février, la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, en a pris l’engagement lors d’une rencontre, à Poitiers, avec des étudiants de différents syndicats (Association fédérative des étudiants de Poitiers, FAGE et UNEF). Dès la rentrée 2021, les protections périodiques seront gratuites pour toutes les étudiantes, a-t-elle promis. « C’est une question de dignité », avait-elle affirmé, la veille, sur RTL.

Travail au noir dans le privé : jusqu’à 7 milliards d’euros de perte pour la Sécurité sociale Le « travail au noir » coûte très cher à notre Etat-providence : dans le secteur privé, le préjudice oscillerait entre 5,7 milliards et 7,1 milliards d’euros, selon la dernière estimation diffusée récemment par le Haut Conseil du financement de la protection sociale (HCFIPS). Cette recherche confirme « les évaluations antérieures » qui avaient été rendues publiques durant l’été 2019. Elle offre par ailleurs de nouveaux éclairages, en particulier sur l’impact des fraudes commises par des actifs non salariés. Le chiffrage avancé par le HCFIPS porte sur le « manque-à-gagner » subi par les Urssaf et par le régime d’assurance-chômage. Il s’agit, en l’occurrence, de cotisations sociales « éludées », c’est-à-dire qui n’ont pas été payées par les employeurs alors qu’elles auraient dû l’être. Les pratiques des patrons qui grugent recouvrent des formes variées : heures de travail non déclarées (voire qui n’ont pas été payées au salarié), omission du signalement d’une embauche…

Qu’est-ce que le « féminicide » ? Ce terme, qui est désormais fréquemment utilisé dans l’espace public et dans les médias, n’a pas d’existence juridique en France. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Violences faites aux femmes : les féminicides, ces meurtres encore invisibles D’où vient le terme « féminicide » ? Fréquemment utilisé en Amérique latine et repris par des instances internationales, comme l’Organisation des Nations unies (ONU) ou l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il n’est entré dans le dictionnaire Le Petit Robert français qu’en 2015. Quelle est sa définition ? Il s’agit du meurtre de femmes ou de jeunes filles lié au fait qu’elles sont des femmes. Journée internationale des femmes 2021 Credit: ONU Femmes/Yihui Yuan. Déclarations | Récits | Campagne | Forum Génération Égalité | Actualités | Réseaux sociaux Les femmes du monde entier revendiquent et méritent un avenir égalitaire libre de préjugés, de stéréotypes et de violence ; un avenir durable et pacifique avec les mêmes droits et des chances égales pour toutes et tous. Pour y parvenir, le monde requiert la présence des femmes dans toutes les prises de décisions. ONU Femmes s’emploie à apporter un soutien à toutes les femmes qui sont en première ligne dans la lutte contre cette pandémie en faisant la promotion de modalités de travail flexibles ; et en privilégiant les services de prévention de la violence basée sur le genre.

Thomas Piketty : « Les milliardaires sont partout dans les magazines, il est temps qu’ils apparaissent dans les statistiques fiscales » Chronique. Alors que la crise pandémique nourrit plus que jamais la demande de justice sociale, une nouvelle enquête menée par un consortium de médias internationaux (dont Le Monde) vient de révéler les turpitudes financières du Luxembourg, un paradis fiscal niché au cœur de l’Europe. Il est urgent de sortir de ces contradictions et de lancer une transformation profonde du système économique dans le sens de la justice et de la redistribution. Lire aussi OpenLux : enquête sur le Luxembourg, coffre-fort de l’Europe Commençons par le plus immédiat. La première priorité devrait être la relance sociale, salariale et écologique.

Prix littéraires : toujours aussi peu de femmes récompensées Sur les onze prix littéraires majeurs de l’automne 2018, seuls deux ont récompensé des autrices. LE MONDE | 16.11.2018 à 12h51 • Mis à jour le 16.11.2018 à 15h32 | Par Grégoire Orain (mise à jour par Anne-Aël Durand et Maxime Vaudano) Les femmes ne sont guère à l’honneur dans la cuvée 2018 des prix littéraires : comme l’an passé, seules deux autrices — Valérie Manteau pour Le Sillon (Le Tripode Attila) et Anna Hope pour La Salle de bal (Gallimard) — ont été récompensées cet automne, aux côtés de neuf hommes. L’étiage est très bas au regard de la moyenne des dernières années, beaucoup plus équilibrées. Cette saison 2018 reflète bien davantage la domination historique des hommes sur les prix littéraires majeurs. Depuis le début de l’ère des prix, en 1903 (avec la création du prestigieux Goncourt), les autrices françaises n’ont reçu que 161 prix sur les 740 récompenses décernées.

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