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Les fronts de la déforestation se multiplient sur la planète

Les fronts de la déforestation se multiplient sur la planète
Les fronts de la déforestation se multiplient et s’étendent, alerte le Fonds mondial pour la nature, le WWF. La Terre, qui était couverte à 50 % de forêts il y a huit mille ans, ne l’est plus qu’à 30 %. Non seulement de nouvelles zones soumises aux incendies et aux défrichements apparaissent en Afrique – au Liberia, au Ghana, à Madagascar – et en Amérique latine – notamment au Mexique et au Guatemala –, mais la destruction des jungles, forêts primaires ou sèches, savanes arborées s’accélère partout sur la planète. Dans un rapport rendu public mercredi 13 janvier, l’ONG recense et analyse les vingt-quatre principaux fronts dans trente pays. Cinq ans après leur précédente analyse, la situation s’est encore dégradée : à eux seuls, ces vingt-quatre fronts menacent un cinquième des forêts tropicales du monde. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Déforestation : Casino sommé de traquer le bœuf illégal qu’il vend en Amérique du Sud Related:  RessourcesChapitre 2 : Quelle action publique pour l'environnement ?Thème 2les communs

Le sang de la géopolitique Dans le monde, rien ne peut être fait, produit ou détruit sans énergie. On reconnaît là la définition désormais classique que donne Raymond Aron de la puissance, dans Paix et guerre entre les nations (Calmann-Lévy, Paris, 1962) : la « capacité de faire, de produire ou de détruire »… C’est ainsi que l’énergie est un déterminant essentiel de la géopolitique, étude des rivalités de puissances dans le monde. On peut caractériser l’énergie comme une force qui permet de fournir un travail. L’étymologie grecque en témoigne, energeia signifiant « en action », « en mouvement » ou « au travail ». Le terme « énergie » dans son sens moderne a été introduit par le physicien anglais Thomas Young au xixe siècle, caractérisant « tout ce qui est du travail, provient du travail, produit du travail ». En effet, toute production représente un travail, donc une dépense d’énergie. L’énergie, une force en action Des énergies plurielles Dans le monde, rien ne peut être fait, produit ou détruit sans énergie.

Ella Adoo-Kissi-Debrah, 9 ans, « tuée » par la pollution de l’air Des années que la question hantait les nuits et les jours de Rosamund Adoo-Kissi-Debrah : « La pollution de l’air a-t-elle tué ma fille ? » La justice britannique a fini par y apporter une réponse claire : oui, « la pollution de l’air a contribué au décès d’Ella ». Dans une décision sans précédent rendue mercredi 16 décembre à Londres, le coroner, officier de police chargé d’établir les causes des morts violentes, a jugé que le décès d’Ella Adoo-Kissi-Debrah le 15 février 2013, à l’âge de 9 ans, n’était pas seulement dû à une insuffisance respiratoire aiguë causée par un asthme sévère, comme l’avait d’abord conclu la justice en 2014, mais le résultat d’une exposition chronique à des niveaux de pollution élevés, liés au trafic routier. Derrière son masque bariolé assorti à son boubou traditionnel ghanéen, on devine un sourire de soulagement mais aussi de satisfaction après sept années d’un « rude combat ».

Cartes sur l'eau et l'énergie dans le monde - 5ème - Odyssée : Histoire Géographie EMC Niveau concerné Classe de 5ème, cycle 4 Manuel utilisé Nathan 5ème 2016 Point du programme Partie 2 géographie : Des ressources limitées à gérer et à renouveler Leçon 1 : L’énergie, l’eau : des ressources à ménager et à mieux utiliser Place dans la progression Après avoir réalisé une étude de cas sur l’eau et/ou sur l’énergie, on revient dans la mise en perspective sur la question des ressources énergétiques et des ressources en eau à l’échelle mondiale avec 2 planisphères. Compétences travaillées Se repérer dans l’espace : nommer, localiser et caractériser des espaces Analyser et comprendre un document : extraire des informations pertinentes pour répondre à une question portant sur un ou plusieurs documents. Description de la séance

La France pourrait connaître un climat extrême à la fin du siècle Des pics de température frôlant les 50 °C, des vagues de chaleur longues et intenses, des nuits tropicales… C’est la surchauffe que connaîtra la France à la fin du siècle si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas drastiquement réduites. Voilà la partie la plus alarmante des nouvelles projections climatiques pour la métropole au XXIe siècle publiées par Météo France, lundi 1er février, auxquelles Le Monde a eu accès en exclusivité. Pour réaliser ce travail, Météo France a sélectionné et analysé trente simulations du climat futur faites sur l’Europe, en collaboration avec l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) et le Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs). Il en résulte un vaste jeu de données, intitulé Drias, brossant les possibles du climat en France métropolitaine pour trois périodes (2021-2050, 2041-2070 et 2071-2100) en fonction de trois scénarios d’émissions de gaz à effet de serre.

Les États-Unis et leur environnement, une relation complexe Le mandat de Donald Trump est marqué par une distanciation entre Washington et les questions environnementales. Pourtant, en changeant d'échelle, cette dialectique s'avère plus complexe. Elsa Devienne* revient ici sur la dialectique entretenue par les Américains à leur environnement. Le rapport des États-Unis à leur environnement est abordé dans l’objet de travail conclusif du thème 5: « Les États-Unis et la question environnementale : tensions et contrastes ». Nonfiction.fr : Les États-Unis ont longtemps été associés, et le sont toujours, à de grands espaces « sauvages ». Elsa Devienne : C’est précisément quand la nature américaine a été perçue comme en danger qu’elle a fait l’objet d’une attention nouvelle. Pourtant le XIXe siècle est aussi celui de l’essor de l’agriculture et de l’industrialisation. Dès le XIXe siècle, les conflits se multiplient quant à l’utilisation des ressources naturelles. Sa politique est pire que ce qu’on pourrait appeler le business as usual.

Emmanuel Macron veut réformer la Constitution pour y intégrer la préservation de l’environnement Emmanuel Macron a été applaudi à trois reprises lors de sa rencontre avec les membres de la convention citoyenne pour le climat, lundi 14 décembre, au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Quand il est arrivé à 17 heures, par courtoisie républicaine, puis quand trois heures plus tard, il a tranché en faveur de la proposition de mettre en place des chèques alimentaires pour aider les moins favorisés à se tourner vers une alimentation durable et, enfin, avec entrain, par les 70 conventionnels présents (55 autres étaient en visioconférence), quand il a annoncé sa volonté de soumettre à référendum l’intégration de la préservation de l’environnement et de la biodiversité dans l’article 1 de la Constitution. C’était l’une des 149 propositions de la convention parmi les plus emblématiques, qui proposait d’ajouter à la Constitution que « la République garantit la préservation de la biodiversité, de l’environnement et lutte contre le dérèglement climatique ».

Comment répondre à nos besoins alimentaires de demain ? (5ème, cycle 4) - Odyssée : Histoire Géographie EMC Présentation de la séance/séquence Niveau concerné Cycle 4, Classe de 5ème. Point du programme abordé Géographie, Thème 2 :Des ressources limitées, à gérer et à renouveler, Leçon 2 : L’alimentation : comment nourrir une humanité en croissance démographique et aux besoins alimentaires accrus ? Compétences mises en œuvre C2 : Se repérer dans l’espace : construire des repères géographiques C4 : Raisonner, justifier une démarche et les choix effectués C6 : Analyser et comprendre un document C7 : Pratiquer différents langages en histoire et en géographie C8 : Coopérer et mutualiser Place de l’activité dans la séquence et temps prévu pour l’activité Cette activité vient dans la 2e partie de la leçon sur l’alimentation. Déroulement de l’activité Cette activité a été conçue pour être réalisée en groupe de 3 élèves. Rôle de l’enseignant Avant l’entrée des élèves, l’enseignant classe les différents dossiers documentaires selon leurs niveaux de difficulté. Pistes d’évaluation Bilan

Dans les îles Marshall, « nous paierons le plus lourd tribut d’une crise climatique qui ne faiblit pas » Les îles Marshall sont à la fois en première ligne du dérèglement climatique et en pointe du combat contre le réchauffement. L’Etat, situé dans le Pacifique, avait joué un rôle essentiel en 2015 pour que l’accord de Paris sur le climat intègre l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C. Il est également le premier pays à avoir relevé ses objectifs climatiques pour 2030, rappelle Tina Stege, représentante pour le climat des îles Marshall. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Cinq ans après l’accord de Paris, un sommet virtuel pour relancer la bataille pour le climat Comment le dérèglement climatique se manifeste-t-il dans votre pays ? Nous sommes en première ligne du dérèglement climatique et, par conséquent, nous paierons le plus lourd tribut d’une crise qui ne faiblit pas. Quel regard portez-vous sur la réponse apportée à la fois à la crise climatique et à la pandémie de Covid-19 ? Il existe des parallèles importants entre les deux crises, qui sont bien sûr profondément liées.

L’océan Austral : une richesse écologique hors du commun et un rôle clé pour le climat En 2018, une carte a fait grand bruit. Présentée sous le nom de « projection Spilhaus », elle offre une représentation du globe à partir du pôle Sud, de façon à rendre compte du continuum que forment les bassins océaniques. Cette perspective va de soi pour tous ceux qui vivent dans l’hémisphère sud, largement dominé par les océans. Reste que l’océan Austral, aussi appelé océan Antarctique, ne ressemble à aucun autre et s’attire tous les superlatifs. Un réservoir de chaleur et de carbone Penchons-nous tout d’abord sur sa capacité à absorber l’excès de chaleur et de CO2. Situé au-delà du 30e parallèle sud, l’océan Austral contribuerait pour près de 75 % à cette absorption globale de chaleur excédentaire et pour environ 35 % à la séquestration de CO2 en surplus dans l’atmosphère. À l’exception de l’Arctique, l’océan Austral est lié à tous les grands bassins océaniques par le biais du courant circumpolaire antarctique (CCA), le courant océanique le plus puissant de la planète.

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