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L'ultracrépidarianisme, l'art de parler de ce qu'on ne connaît pas

L'ultracrépidarianisme, l'art de parler de ce qu'on ne connaît pas

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01003-20190111ARTFIG00162-l-europe-de-l-ouest-victime-d-un-malaise-democratique-selon-the-economist Le magazine britannique, qui a dévoilé son nouveau classement annuel du taux de démocratie dans le monde, place toujours la France à la 29e position et la classe dans le groupe des démocraties « imparfaites ». Bonne nouvelle pour le monde: le taux de démocratie se stabilise en 2018, alors qu'il ne faisait que régresser ces dernières années. Toutefois, l'Europe voit son niveau de démocratie reculer peu à peu, malgré le leadership avéré des pays scandinaves. Ce constat est dressé par la 11e édition du classement des démocraties, réalisé annuellement par le magazine britannique The Economist. Pour ce faire, The Economist Intelligence Unit attribue à chaque pays une note, dite indice de démocratie, allant jusqu'à 10.

Etienne Klein : "La vérité scientifique n’appartient nullement aux scientifiques" La pandémie de Covid-19 semble avoir révélé le statut précaire de la science, considérée par certains comme une simple croyance, voire comme une opinion. Pourtant, comme l'affirme Étienne Klein, la science n'est pas "un récit parmi d'autres". L'auteur se penche sur l'affaiblissement de notre amour de la vérité, un danger pour la démocratie, dans Le goût du vrai(Gallimard, Tracts). Marianne : Qu’entendez-vous par "science" ? Qu’englobe-t-elle ? Étienne Klein : Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas de définition précise de "la" science, car la science n’est pas une.

épisode 14 — La WebRadio de l'Institut Français de l'Éducation Pour ou contre le mouvement des Gilets Jaunes ? Faut-il légaliser la Gestation Pour Autrui ? Devons-nous adopter le mode de vie Vegan ? L’homosexualité est-elle innée ou acquise ? Fabrice Gardel : Aron « a des choses à nous dire » Aron et Sartre : « Lui, c'était plutôt le principe de réalité, Sartre plutôt le principe de plaisir » Quand on interroge le réalisateur sur le choix du sujet de ce film, il n’hésite pas à nous répondre : « Je pense que c’était important de parler de Raymond Aron parce que c’était le grand copain de Sartre, et si tout le monde connaît Sartre, Aron était un peu oublié, et je pense qu’à eux deux, ils font la paire. » Force est de constater que l’œuvre de Sartre résonne aujourd’hui beaucoup plus dans les esprits que celle d’Aron (1905-1983) : lui, le libéral, proche des Etats-Unis et contre le stalinisme même si son coeur penchait à gauche. Pour le réalisateur, cela s’explique : « Sartre était plus marrant : il couchait avec des filles, il avait des blousons… Je pense qu’il faut un peu d’imagination sinon la vie est triste. Mais en même temps, (comme Aron) il faut être un peu rationnel aussi, il faut regarder ce qui se passe, et ne pas dire n’importe quoi. ».

Ultracrepidarianisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ultracrepidarianisme, ou ultracrépidarianisme selon les sources, est le comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets sur lesquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée [1]. Étymologie[modifier | modifier le code] Combinaison avec l'argument d'autorité[modifier | modifier le code] L’ultracrépidarianisme constitue dans certains cas un exemple d’utilisation d'un argument d’autorité.

Hervé Kempf : « Il est vital pour l’oligarchie de maintenir la fiction d’une démocratie Les puissances d’argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entravées. Pour Hervé Kempf, journaliste et essayiste, si nous voulons répondre aux défis du 21e siècle, il est impératif de revenir en démocratie. Et mettre fin à l’oligarchie, régime actuel qui maintient les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques.

L'ultracrépidarianisme, l'art de parler de ce qu'on ne connaît pas « C’est lorsqu’on parle avec assurance de choses que nous ne connaissons pas », explique le philosophe des sciences Étienne Klein. « On est tous pour ou contre le nucléaire, pour ou contre les nanosciences, pour ou contre les OGM. Mais qui d’entre nous est capable de dire ce qu’on met vraiment dans un réacteur nucléaire ? Ce qu’est une réaction de fission ? Qu’implique E = mc² ?

Ce qu’il faut faire pour sauver la France Par Claude Reichman Le Radeau de La Méduse, Théodore Géricault, 1819. Pour la première fois de son histoire démocratique, la France se trouve privée de classe politique représentative. Certes les partis politiques actuels ont fait élire un président de la République et des députés, mais les uns et les autres sont sans solution face au désastre économique qui frappe la France. De plus, il n’existe aucun personnage prestigieux « en réserve de la République » et qui proposerait une politique susceptible de sortir le pays de l’ornière. Une telle situation ne peut se perpétuer sans que des conséquences très graves ne s’ensuivent.

Savoir ce que l’on sait, et ce que l’on ne sait pas Aujourd’hui, j’ai croisé ce tweet : Cela m’a rappelé que j’avais entendu un morceau d’une émission de France Inter en allant au collège : Dans les deux émissions, Etienne Klein met en lumière l’effet Dunning-Kruger. L’ignorance engendre plus souvent la confiance que ne le fait la connaissance »Charles Darwin. Les techniques secrètes pour contrôler les forums et l’opinion publique Attention, c'est du lourd ! Le 12 juillet dernier, le site Cryptome, sorte d'ancêtre à Wikileaks, qui publie des documents que les gouvernements et les sociétés n'aimeraient pas voir sur le net, a mis en ligne le témoignage et les explications techniques d'un ex-agent de Cointelpro. Cointelpro est une organisation US liée au FBI dont la mission était de faire de la désinformation et de foutre le bordel parmi les groupes d'activistes. Officiellement, Cointelpro a disparu en 71, mais l'organisation a juste changé de noms.

Culture scientifique Des observateurs parlent d’un « illettrisme scientifique » qui gagnerait notre société 1. Même s’ils ne valent pas démonstration, certains signes peuvent nous porter à les suivre. L’un de ces indices tient au fait que ceux qui, comme moi, écrivent des livres destinés à un « public large », savent d’expérience que les éditeurs se montrent de plus en plus insistants sur un point : le niveau de ce que l’on écrit ne doit pas être trop élevé et le moins de choses possibles doivent être supposées connues du lecteur. Qui détient le vrai pouvoir en France ? Le pouvoir du secteur privé est éparpillé entre de multiples chefs d’entreprises. Le pouvoir du secteur public est dominé par l’Etat centralisé qui fait appliquer les mêmes règles de fonctionnement partout. Par ailleurs, les chefs d'entreprise sont de qualifications variées, tandis que l’Etat est dominé par des fonctionnaires issus d’une école d’élite, l’Ecole Nationale d’Administration. La conséquence de ces deux données de base est que le secteur public est plus homogène que le secteur privé dans l’exercice de son pouvoir. D'autre part, au plan économique, la dépense publique représente 56,2% de la richesse produite.

Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 Rappelons que cette charte universelle a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris, par la résolution 217 (III) A. Elle précise les droits de l’homme fondamentaux. Ce texte a été directement inspiré de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Cette charte a été adoptée par 48 États, dont la France, sur 58 participants. Il s’agit d’une proclamation de droits, sans réelle portée juridique (hélas). Ajoutons que le Préambule est indissociable des articles.

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