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La désinformation ne touche pas seulement les jeunes et les personnes peu diplômées - Laboratoire d'Analyse et de Décryptage du Numérique

La désinformation ne touche pas seulement les jeunes et les personnes peu diplômées - Laboratoire d'Analyse et de Décryptage du Numérique
Le débat sur la désinformation se focalise souvent sur les jeunes lecteurs, qui en seraient les premières victimes. « Il faut former les citoyens, et notamment les plus jeunes, pour les aider à reconnaître les fausses informations, à les appréhender, à s’en protéger », insistait, par exemple, Françoise Nyssen, à l’époque ministre de la culture, lors du débat sur la loi relative à la lutte contre les fausses informations à l’été 2018. Selon une enquête réalisée par l’équipe des Décodeurs du journal Le Monde à partir des données de l’institut Médiamétrie, au mois d’avril 2020, en plein confinement, une période marquée par un fort intérêt pour l’actualité et un vrai besoin d’informations, les jeunes ne semblent pas être des cibles privilégiées pour les sites les moins fiables. Les 25-49 ans sont surreprésentés dans l’audience des sites peu fiables Les catégories aisées ne sont pas épargnées

https://labo.societenumerique.gouv.fr/2020/08/28/la-desinformation-ne-touche-pas-seulement-les-jeunes-et-les-personnes-peu-diplomees/

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Différencier science et pseudoscience : pas si simple S’il est un enjeu crucial pour l’épanouissement de nos démocraties, c’est bien celui de la lutte contre la désinformation. Dans le contexte particulier de problématiques de nature scientifique – comme le coronavirus, la vaccination ou le réchauffement climatique –, une telle lutte ne peut prendre corps qu’au départ d’un prérequis essentiel : il importe que chacun soit en mesure d’opérer une distinction entre énoncés scientifiques (aux degrés de fiabilité divers) et énoncés pseudoscientifiques (ou, plus généralement, non scientifiques). Une telle faculté ne peut toutefois pas s’exercer « à vide », dans la mesure où il serait douteux que les êtres humains soient dotés d’une boussole mentale innée pour jauger du degré de scientificité des énoncés qu’ils rencontrent.

Fake news, complotisme, neutralité... : Comment internet est devenu un gigantesque fail Liberté, égalité, praticité : quand on nous l’a présenté, internet devait nous sauver. Depuis, il semble qu’on a tout foiré. Un cyberespace libre NEON, magazine libéré : La Déclaration d’indépendance du cyberespace (1996) prévoyait qu’internet s’affranchisse de la tutelle des Etats et s’autorégule. Une utopie ? Benjamin Loveluck, internaute désabusé* : L’émergence d’internet, imprégné de valeurs libertaires, mais aussi libertariennes, offrait la possibilité d’inventer ses règles pour défendre la liberté d’expression et d’innovation.

Dopamine, une websérie qui décortique notre addiction aux applis En ligne sur arte.tv/dopamine dès le 18 septembre 2019 Pourquoi sommes-nous autant dépendants à certaines applis ? Une websérie documentaire décalée qui nous dévoile les coulisses et les ressorts mis en œuvre par huit applis qui nous rendent accros. Sur Instagram, des influenceuses complotistes Temps de lecture: 2 min — Repéré sur The Atlantic Certaines influenceuses américaines utilisent Instagram et ses codes esthétiques pour diffuser des théories complotistes, parfois sans même le savoir, raconte The Atlantic. Dans l'imaginaire commun, les théories du complot sont réservées aux sites marginaux et peu esthétiques. Mais depuis quelque temps, de plus en plus d'influenceuses, habituellement spécialisées en parentalité, produits de beauté ou thés minceur, relayent des théories du complot notamment liées à la traite d'enfants.

Quiz – Information ou Infox, comment faites-vous la différence ? Lorsque nous nous informons sur internet, il n’est pas toujours facile de discerner ce qui relève d’une information, d’une rumeur, d’une désinformation, d’une parodie ou encore d’une « théorie du complot ». Avec l’essor des réseaux sociaux, et plus particulièrement lors d’événements tels que la pandémie du coronavirus, les faits marquants de l’actualité, les infox trouvent un terreau fertile pour se propager massivement, surfant sur la peur, l’inquiétude, le besoin express des citoyens d’être informés. Avec le soutien du ministère de la Culture (Secrétariat général / Service de la coordination des politiques culturelles et de l'innovation) Parmi les vraies informations se mêlent des « infox », volontairement fausses, erronées, ré-interprétées ou fabriquées de toutes pièces. Les « Infox » circulent rapidement dans des buts différents, l’envie de se faire une réputation sur le net, semer le doute entre opposants politiques, de tromper le lecteur en orientant son opinion.

Twitter supprime 170 000 comptes diffusant des messages favorables à la Chine Le réseau social Twitter a annoncé, vendredi 12 juin, qu’il avait supprimé plus de 170 000 comptes liés à une opération de propagande et de désinformation en ligne soutenue par Pékin. Ces comptes propageaient des messages favorables au gouvernement chinois, ainsi que des campagnes de désinformation concernant notamment l’épidémie de Covid-19. La firme américaine a retiré le cœur du réseau, composé de 23 750 comptes Twitter hautement actifs, ainsi que quelque 150 000 comptes périphériques chargés d’« amplifier » le contenu diffusé par les comptes principaux. Les 23 750 comptes initiaux ont, en tout, posté plus de 348 000 Tweet sur le réseau social, précise une étude de chercheurs en cybersécurité de l’université de Stanford – avec qui Twitter a partagé, le 3 juin, ses découvertes concernant ce réseau.

Les mille et une ruses de l’industrie de la désinformation Les fake news qui circulent massivement en ligne ne tombent pas du ciel. L’examen détaillé de certaines de ces rumeurs par Les Décodeurs à l’occasion du lancement du Décodex montre que les artisans de la propagande déploient des méthodes de plus en plus ingénieuses. 1. Avancer masqué Dans un univers numérique où l’identification des sources d’information est plus difficile pour les lecteurs, la mouvance d’extrême droite dite « identitaire » a lancé de prétendus sites d’informations locales.

Education aux médias et à l'information Parcours Éducation aux Médias et à l’Information de Alexandra Maurer et Denis Weiss mis en ligne en 2016 organisé autour de modules pour une formation des lycéens, (mais aussi des enseignants) à une utilisation responsable de l’internet. A travers six entrées illustrées par des icônes : médias, comprendre, trouver, produire, vous, exercices, le parcours « vise à contribuer à l’EMI et faciliter l’exercice d’une citoyenneté numérique active et créative. » Les axes généraux : l’EMI dans les programmes et les ressources officielles pour son enseignement, Caractéristiques et organisation de l’internet, des médias sociaux et de l’informatique - code, algorithme, ordinateur - Recherche et validation de l’information, Gestion de son identité numérique et surveillance sur le web, Outils et compétences pour créer sur le web. Presse et médias Jeux sérieux, Droit de l’image. Voir l’Aide pour mieux utiliser le site. Mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons.

Apprendre à combattre la désinformation : une expérience conversationnelle interactive pour jeunes et moins jeunes! 9 adultes sur 10 au Canada affirment s’être déjà fait prendre au piège d’une fausse nouvelle. C’est énorme. À ce sujet, Radio-Canada propose une expérience interactive visant à aider les élèves à développer leurs compétences sur la désinformation. Geek Junior : Fake News ou pas ? 2 vidéos pour ne plus se faire avoir sur le web C’est dans le cadre de la Semaine de la presse et des médias dans l’école (19-24 mars 2018) que ces deux vidéos ont été tournées par deux youtubeurs, François Lamoureux (de la chaîne Youtube « Explique-moi encore ») et Aude Favre (de la chaîne Youtube « What The Fake ») 17 500 établissements scolaires inscrits, 3,8 millions d’élèves impliquées, la Semaine de la presse et des médias, organisée par le Clemi, est l’occasion de faire le point sur les bonnes pratiques à maîtriser pour bien s’informer sur le web avec comme thème cette année « D’où vient l’info ? ». On peut en effet vite tomber dans le piège et relayer (invonlontairement) des fausses vérités (fake news) sur les réseaux sociaux ou même dans la cours de l’école… Pour l’occasion, ce sont deux youtubeurs qui vont te donner le plein de conseils et d’astuces pour ne plus se faire avoir et développer ton sens critique face au flot d’information qui circule sur les réseaux sociaux.

Twitter prépare Birdwatch, un nouvel outil communautaire pour lutter contre la désinformation La lutte contre la désinformation est au coeur des préoccupations des réseaux sociaux qui, ces dernières années, multiplient les fonctionnalités pour éradiquer les fake news de leurs plateformes. La dernière en date nous vient de chez Twitter et se nomme « Birdwatch« . Actuellement en préparation, celle-ci consiste en un système communautaire reposant sur les utilisateurs du réseau social.

Comment se fabriquent les "fake news" ? Le vote de "la loi contre la manipulation de l'information" s'est embourbée cette nuit à l'Assemblée. Le sociologue et spécialiste d'internet Antonio Casilli nous explique ce matin les dessous de la fabrication et diffusion des fake news. Pas d’adoption en première lecture.

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