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La pandémie de Covid-19, regards croisés de géographes

La pandémie de Covid-19, regards croisés de géographes
Citer cet article Introduction : des échelles pour comprendre Plus que jamais, l’épidémie d’infection à coronavirus rend visible par l’espace les faits sociaux que la géographie interroge et ce à toutes les échelles : mondiale, européenne, nationale, locale et jusqu’à la plus fine. Du reste, plus l’échelle s’affine, plus les disparités économiques et les grands courants de la mondialisation s’expriment dans des inégalités sociales qui se traduisent en chiffres mais aussi en faits et qui concernent toutes celles et tous ceux qui habituellement ne se voient pas ou peu. L’épidémie agit ici comme un puissant révélateur de l’organisation de l’espace géographique. Elle met en évidence les interactions multiples entre les territoires à différentes échelles. L’extraordinaire flux d’informations reçu au quotidien impose des questionnements et les grilles de lecture du raisonnement géographique, pour lire et comprendre les évolutions en cours. Pour Géoconfluences, mai 2020. Le temps long des épidémies

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Mondialisation et démondialisation au prisme de la pandémie de Covid-19. Le grand retour de l’espace, des territoires et du fait politique Bibliographie | citer cet article En quelques mois, l’épidémie de coronavirus, partie de Wuhan en Chine, est devenue une pandémie. Pour en limiter les effets, plus de la moitié de l’humanité s’est retrouvée soit confinée, soit limitée dans ses déplacements alors que des centaines d’Etats accéléraient la fermeture de leurs frontières. En quelques semaines, pour des millions d’élèves et de parents, la mondialisation a quitté le rayonnage des concepts ou des notions pour devenir une réalité tangible et sensible. Et la géographie est alors apparue comme une incontournable boîte à outils pour rendre plus intelligibles notre monde contemporain et ses dynamiques.

Numérique et démocratie : les liaisons dangereuses ? A l'instar de Tinder, une application propose à chacun de trouver l'élu… parmi les candidats au Parlement européen. Lors des dernières élections européennes1, l'association Vote&Vous a co-construit avec 15 partis européens un quiz interactif d'information sur leurs programmes abordant des sujets variés : le réchauffement climatique, l'immigration, le mariage homosexuel, le libéralisme économique, l'interdiction du glyphosate, programme Erasmus, taxation des GAFA, référendum européen, égalités salariales homme-femme ou encore le salaire minimum dans l'Union européenne. Le citoyen connecté se prononçait en accord ou non avec les propositions présentées, puis hiérarchisait celles qu'il avait retenues, et l'application lui indiquait le candidat idéal. Dans le même but, les dix items du questionnaire à choix multiples WeEuropeans conçu par l'association Make.org proposaient aux internautes d'identifier le bulletin à glisser dans l'urne, et cela en moins de dix minutes. 4 5

Cartographie d’un désastre : la santé publique en Italie face au coronavirus - Filippo Celata La pandémie du coronavirus soumet le système de santé italien à rude épreuve. Dans les régions les plus touchées – en particulier en Lombardie – il est difficile de fournir un accueil adapté aux malades les plus atteint·es, et par conséquent, de les prendre également en charge pour d’autres pathologies. Une crise de cette ampleur est en soi difficile à gérer pour des structures ordinaires, plus encore quand elle est aussi soudaine.

«Plutôt mourir du Covid que de la faim» «Plutôt mourir du coronavirus que de la faim» (Liban, l’Orient-le Jour, 31 mars) ; «La faim nous tuera avant le coronavirus» (Angola, le Monde, 16 avril) ; «Ici, on a plus peur de mourir de faim que du coronavirus !» (Mayotte, Charlie Hebdo, 6 avril) ; «Nous mourrons de faim» (Chili, El Mostrador, 18 mai). Des pays riches, comme des pays pauvres, de l’Amérique latine à la péninsule indo-pakistanaise en passant par l’Europe et l’Afrique, résonne la clameur des forçats de la faim dont les rangs ne cessent de s’étoffer sous l’effet de la crise du coronavirus. Partout, les associations d’aide alimentaire se retrouvent confrontées à une demande croissante. Les Restos du cœur, qui font face notamment à l’afflux des étudiants et des travailleurs pauvres, évoquent pour la France une multiplication «par deux ou par trois» du nombre de bénéficiaires. On pensait les «émeutes de la faim» révolues, appartenant très largement aux siècles qui nous précédaient.

Le confinement n’a pas révolutionné l’espace public numérique, mais il a accéléré sa transformation Pendant la période de confinement, sans possibilité d’interaction physique collective, les citoyens n’ont pu s’informer et s’exprimer que par le biais des médias à disposition dans leur foyer. Plus qu’un bouleversement radical des modalités d’accès à l’information et de débat public — l’un des domaines de la vie sociale affecté par cette séquence —, le confinement a entraîné une accélération des mutations déjà à l’œuvre. Isolement physique, temps disponible, actualité dense et enjeux complexes : tous les ingrédients étaient en place pour intensifier le processus de transformation de l’espace public. Les deux dimensions fondamentales de transformation de l’espace public Deux dimensions sont primordiales pour comprendre la nature de cette transformation : la première est la centralité acquise par l’Internet, qui se situe désormais au cœur des pratiques informationnelles et du débat public.

COVID-19, grève des loyers et protection des locataires - the Anti-Eviction Mapping Project La crise du COVID-19 exacerbe les injustices en matière de logement. Nombre de locataires ayant subitement perdu leur emploi ou autre moyen de subsistance se trouvent dans l’incapacité de payer un loyer. Dans la plupart des villes américaines, les locataires constituent la majorité des résident·es : à Los Angeles et à New York, par exemple, 64 % des habitant·es (respectivement 67 %) sont locataires. Le nombre des expulsions pour loyer impayé ainsi que celui des sans-logis, déjà en hausse avant la pandémie, ne peuvent qu’augmenter face à de soudaines pertes de revenu, d’inévitables dépenses médicales et les frais de garde d’enfants qu’engendre la crise. L’adoption de mesures plus strictes de protection des locataires se fait dès lors encore plus urgente. Le paysage du logement dans chaque ville, localité et région des États-Unis est varié et inégal.

Coronavirus : âge, lieu… le pic de mortalité du printemps en sept graphiques Combien de personnes sont mortes en France en 2020 ? L’épidémie de Covid-19 a-t-elle engendré un surcroît de décès par rapport aux années précédentes ? Pour le savoir, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publie chaque mois un décompte des décès par département, que l’on peut comparer à ceux de 2018 et 2019. Les dernières données, diffusées vendredi 6 novembre, montrent qu’un excès de mortalité a été observé en mars et avril, atteignant un pic à la fin de mars. Il a ensuite nettement décru à partir du début du mois de mai, et la courbe retrouve dès lors un profil similaire aux deux années précédentes. Les dernières données disponibles remontent au 26 octobre : on commence à y distinguer ce qui pourrait être un excès de mortalité dû à la seconde vague épidémique.

Les espaces maritimes : entre affrontements et coexistence - Vidéo Spécialités La France est la deuxième puissance maritime mondiale juste derrière les États-Unis. Sa façade maritime, héritée de ses conquêtes coloniales notamment, lui assure ainsi une présence sur toutes les mers du globe. Le contrôle des mers et des océans Pour asseoir leur pouvoir commercial et politique, de nombreux pays n'ont eu de cesse de vouloir contrôler les océans qui représentent 70 % de la surface de la Terre. Avec l’ouverture des frontières et l’exploitation croissante des ressources océaniques, les espaces maritimes sont devenus un enjeu géostratégique majeur. « Le Covid-19 : quelques réflexions et leçons de géographie pour la Chine, l’Occident, et une mondialisation choisie », par Guillaume Giroir En Occident, l’heure est au China Bashing. La Chine est mise au banc des accusés. Ni procureur, ni avocat, mais géographe, essayons de prendre un peu de hauteur, d’avoir une approche globale, de chercher la vérité, d’approfondir la notion de puissance, de favoriser la compréhension mutuelle et d’envisager un monde meilleur. La Chine, cible de quatre chefs d’accusation majeurs

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