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Dominique Méda : "La crise du Covid-19 nous oblige à réevaluer l'utilité sociale des métiers"

Dominique Méda : "La crise du Covid-19 nous oblige à réevaluer l'utilité sociale des métiers"
Pour l’Eco. La crise sanitaire du Covid-19 semble redonner un statut à ceraines professions essentielles à notre vie de démocratie et de société : personnels soignants, agriculteurs… La pandémie peut-elle conduire à réinterroger la valeur travail ? Dominique Méda. Cette crise va nous donner l’occasion d’une double réflexion : sur le rôle social du travail, d’une part, et sur l’importance relative accordée aux différents métiers, d’autre part. Concernant le travail, le confinement va confirmer, comme l'ont fait de nombreux sociologues (1), le caractère très structurant de son rôle dans notre vie. Le travail, même à distance, va peut-être détourner notre esprit de ce moment angoissant. Mais il s’agit aussi d’un moment opportun pour prendre en considération l’importance sociale des différents métiers. Des bataillons d’aides-soignantes et d’aides à domicile – en très grande majorité des femmes - assument des tâches cruciales pour la solidarité entre les générations. Éco-mots Privatisation

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« Je n’ai jamais vu ça, un durcissement aussi violent » : des agents de Pôle emploi « horrifiés » par la réforme C’est une véritable machine à fabriquer de la pauvreté qui va se mettre en branle à partir du 1er novembre. Même les agents du Pôle emploi en prennent le vertige. « Je n’ai jamais vu ça, un tel durcissement, aussi violent, lâche Aurélie, agente dans l’ouest de la France depuis dix ans. On touche les gens au portefeuille, on ne leur laisse plus de solutions. » L’objectif annoncé de la réforme : économiser 3,4 milliards d’ici fin 2021.

«Plus on retarde l’épidémie, mieux le système pourra s’adapter» Entretien avec Josselin Thuilliez, économiste de la santé, à propos du coronavirus. Ce chercheur travaille sur les épidémies et l’impact sur celles-ci des comportements individuels, des différents systèmes de santé et des politiques de contrôle. Il fait partie de Reacting, un consortium de chercheurs mis en place pour coordonner la recherche sur les épidémies émergentes.

Coronavirus, néo-conservatisme et totalitarisme : le cas de la Chine « Une crise nous force à revenir aux questions elles-mêmes et requiert de nous des réponses, nouvelles ou anciennes, mais en tout cas des jugements directs. Une crise ne devient catastrophique que si nous répondons par des idées toutes faites, c'est-à-dire des préjugés. Non seulement une telle attitude rend la crise plus aigüe mais encore elle nous fait passer à côté de cette expérience de la réalité et de cette occasion de réfléchir qu'elle fournit ». Appliquée à la crise pandémique que nous vivons, cette phrase implique deux choses. D'une part de s'interroger sur les réponses apportées à la crise par les gouvernements et les sociétés. D'autre part d’essayer de tirer parti de « cette expérience de la réalité » pour mieux réfléchir à nos objets de recherche.

Bernard Harcourt: «La société numérique repose sur la folle divulgation de nous-mêmes» Scrutés par les algorithmes, bombardés par les «recommandations», nous sommes pistés, ciblés, exposés. A notre corps défendant, vraiment ? Professeur de droit à Columbia University et directeur d’études à l’Ehess, Bernard E.Harcourt s’est longtemps penché sur le système pénal américain et sur le fantasme de la justice à vouloir prédire les crimes à venir. L'agroécologie expliquée à ma mère Permaculture, agriculture raisonnée, agroforesterie… Dans l’agriculture, les concepts fleurissent chaque année avec le printemps. Parmi les petits derniers, l’agroécologie. Voici idées et principes à retenir pour faire le tour d’un mouvement qui pourrait un jour dépasser la bio. C’est quoi l’agroécologie ?

Le voile, une hystérie française Tribune. Le voile est désormais le chiffon rouge qui cristallise toutes les peurs, les paniques et même les hystéries de la France. Pourquoi? Coronavirus : suivez la propagation de la pandémie en France et dans le monde Cette page est obsolète Une nouvelle page de suivi est désormais disponible pour suivre l'état de la pandémie de Covid-19. Cette page, bien qu'automatisée, ne sera plus maintenue. Vous serez redirigé vers la nouvelle page de suivi dans 17 secondes. Stop La pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde a désormais touché plus de 170 pays à travers la planète, et progresse de plus en plus rapidement dans le monde, et notamment dans les pays européens, devenus le principal foyer mondial, après que le virus a durement frappé la Chine, d’où il est parti.

Thomas Porcher : « Cette crise est un moment idéal pour faire passer les pires lois » L'épidémie de Covid-19 et le confinement de la population rendent-ils une nouvelle crise financière inévitable ? Que peut l’État face à la situation sanitaire inédite qu’il traverse aujourd'hui ? Entretien avec l’économiste Thomas Porcher, auteur du livre Les Délaissés (Fayard, 2020). Gilets jaunes, banlieusards, agriculteurs et cadres déclassés. Voilà les quatre catégories — pour le moins hétérogènes — que Thomas Porcher mobilise dans Les Délaissés (éditions Fayard, sorti le 26 février 2020) pour évoquer une France « archipel » où tous ne partagent pas forcément les mêmes intérêts mais ont pour point commun d’être « délaissés » par un système économique de moins en moins accepté, et qui ne profite qu’à une minorité. Le triptyque « mondialisation-financiarisation-austérité », pour reprendre les termes de l’économiste, arrive-t-il pour autant à bout de souffle avec la crise sanitaire inédite que traverse actuellement l’Europe ?

« Il faut renoncer aux futurs déjà obsolètes » Ne leur parlez pas de développement durable, ni de RSE. Enseignants-chercheurs à l'ESC Clermont et membres de l'Origens Media Lab, Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin sautent à pieds joints dans l'Anthropocène, et demandent aux entreprises de regarder les choses en face : des pans entiers de nos économies sont obsolètes au regard du monde qui vient, et nous n'avons pas les moyens écologiques de faire advenir une bonne partie des révolutions technologiques annoncées.Une entreprise peut-elle prendre ce constat au sérieux, et agir en conséquence - c'est à dire le plus souvent renoncer, démanteler, désinvestir… pour se rediriger ? « Renoncer aux futurs déjà obsolètes », c'est le motto de l'initiative Closing Worlds. Impulsée par l'Origens Media Lab - laboratoire de recherche interdisciplinaire sur l'Anthropocène -, cette initiative sensibilise et accompagne les organisations à une transformation ou une réduction nécessaire de certains de leurs domaines d’intervention.

Mariage : les jeunes couples en mode DIY Ce week-end, le Salon du Mariage ouvre à Paris pour deux jours… (Alerte bon plan : l’entrée est gratuite). Qui a dit que le mariage était obsolète ? Ces dernières années, les Français sont un peu plus nombreux à se dire : O.U.I. Covid-19 : comment sont conçus les modèles des épidémies ? Avec la crise du coronavirus Covid-19, tout le monde scrute avec inquiétude et espoir les projections concernant l’évolution de l’épidémie. Trois experts nous éclairent sur la science derrière ces modèles et les précautions à prendre concernant leurs interprétations. Avec l’entrée en vigueur du confinement, l’épidémie de Covid-19 s’impose à toute la population française et au-delà. Impossible alors de ne pas tenter de savoir combien de temps la crise va durer et au prix de combien de victimes.

Pierre Dardot et Christian Laval : « Aucune souveraineté d’Etat au monde ne permettra de prévenir les pandémies » Pierre Dardot et Christian Laval publieront le 27 août Dominer, une grande « enquête sur la souveraineté de l’Etat en Occident », aux éditions La Découverte (750 pages, 25 euros). Pierre Dardot est philosophe et chercheur à l’université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, Christian Laval est professeur émérite de sociologie au sein de la même faculté. Ils animent tous deux le groupe d’études et de recherche Question Marx, qui entend contribuer au renouvellement de la pensée critique, et ont notamment publié ensemble La Nouvelle Raison du monde (La Découverte, 2009), Marx, prénom : Karl (Gallimard, 2012) et Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle (La Découverte, 2014).

Joseph Stiglitz : « Sans croissance, ce ne sera pas la fin du monde » Le prix Nobel d’économie et ancien économiste en chef de la Banque mondiale publie un nouvel ouvrage dans lequel il dénonce les dérives antidémocratiques et la corruption d’élites qui s’enrichissent en creusant les inégalités. Renverser la logique est toutefois possible, nous a-t-il assuré. Une attaque en règle contre la politique de Donald Trump. C’est l’une des lignes directrices qui saute aux yeux dans le dernier ouvrage de Joseph E. Stiglitz paru le 25 septembre : Peuple, pouvoir & profits (Les liens qui libèrent). Destruction de la démocratie, de la science, politique économique catastrophique, le président américain n’est pas épargné.

Réseaux sociaux, sucre... les Occidentaux accros à la dopamine Pour le médecin américain Robert Lustig, cette quête du plaisir, fondée sur la dopamine, est l’ennemie du bonheur, qui dépend, lui, de la sérotonine. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Propos recueillis par Stéphane Foucart (San Francisco (Etats-Unis), envoyé spécial) Cette fugace piqûre de bien-être, cette satisfaction éphémère, ce goût de ­reviens-y… De l’utilisation des réseaux sociaux à la consommation de sucre et d’aliments transformés, le plaisir bon marché n’a jamais été aussi pervasif, suscité en permanence par une multitude de nouveaux produits et de services, marketés comme autant de conditions sine qua non au bonheur. Plaisir, bonheur : ces deux mots sont au centre de The Hacking of the American Mind (Penguin, 2017, non traduit), le dernier livre du pédiatre et neuroendocrinologue américain Robert Lustig, tout juste paru aux Etats-Unis.

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