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Covid-19 : comment sont conçus les modèles des épidémies ?

Covid-19 : comment sont conçus les modèles des épidémies ?
Avec la crise du coronavirus Covid-19, tout le monde scrute avec inquiétude et espoir les projections concernant l’évolution de l’épidémie. Trois experts nous éclairent sur la science derrière ces modèles et les précautions à prendre concernant leurs interprétations. Avec l’entrée en vigueur du confinement, l’épidémie de Covid-19 s’impose à toute la population française et au-delà. Impossible alors de ne pas tenter de savoir combien de temps la crise va durer et au prix de combien de victimes. Différents modèles et prédictions existent, mais comment aborder ces outils scientifiques et médicaux qui ne sont pas conçus, à la base, pour éclairer le grand public ? Comment sont-ils construits ? « Les modèles d’épidémies sont généralement de deux types : agrégés, à l’échelle des populations, ou distribués, à l’échelle des individus », explique Éric Daudé, géographe et directeur de recherches au laboratoire Identité et différenciation de l’espace, de l’environnement et des sociétés1.

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«Plus on retarde l’épidémie, mieux le système pourra s’adapter» Entretien avec Josselin Thuilliez, économiste de la santé, à propos du coronavirus. Ce chercheur travaille sur les épidémies et l’impact sur celles-ci des comportements individuels, des différents systèmes de santé et des politiques de contrôle. Il fait partie de Reacting, un consortium de chercheurs mis en place pour coordonner la recherche sur les épidémies émergentes.

Coronavirus : suivez la propagation de la pandémie en France et dans le monde Cette page est obsolète Une nouvelle page de suivi est désormais disponible pour suivre l'état de la pandémie de Covid-19. Cette page, bien qu'automatisée, ne sera plus maintenue. Vous serez redirigé vers la nouvelle page de suivi dans 17 secondes. Stop La pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde a désormais touché plus de 170 pays à travers la planète, et progresse de plus en plus rapidement dans le monde, et notamment dans les pays européens, devenus le principal foyer mondial, après que le virus a durement frappé la Chine, d’où il est parti.

Coronavirus : la mutation continue Le virus à l'origine de l'épidémie de COVID-19, le SARS-CoV-2 aurait-il déjà muté et sa mutation aurait-elle produit une souche plus virulente, plus « agressive » et potentiellement plus mortelle ? C'est ce qu'avançait le 3 mars dernier une équipe chinoise, dans une étude publiée dans National Science Review. Après avoir analysé 103 génomes complets prélevés sur des patients chinois, australiens ou coréens, les chercheurs ont abouti à la conclusion suivante : il y aurait deux souches virales distinctes du SARS-CoV-2, une souche L et une souche S, la souche L ayant muté à partir de la souche S et qui serait plus « agressive » puisqu'elle serait responsable de 70% des cas déclarés, contre 30% pour le type S.

Dominique Méda : "La crise du Covid-19 nous oblige à réevaluer l'utilité sociale des métiers" Pour l’Eco. La crise sanitaire du Covid-19 semble redonner un statut à ceraines professions essentielles à notre vie de démocratie et de société : personnels soignants, agriculteurs… La pandémie peut-elle conduire à réinterroger la valeur travail ? Dominique Méda. Cette crise va nous donner l’occasion d’une double réflexion : sur le rôle social du travail, d’une part, et sur l’importance relative accordée aux différents métiers, d’autre part. Concernant le travail, le confinement va confirmer, comme l'ont fait de nombreux sociologues (1), le caractère très structurant de son rôle dans notre vie. Le travail, même à distance, va peut-être détourner notre esprit de ce moment angoissant.

Coronavirus : ce que sait la science ! Chez certains patients, la Covid-19 présente des formes particulièrement sévères. On assiste, chez eux, à un affolement de la réponse immunitaire, cette réaction pourtant chargée de lutter contre les infections. Lors d’une infection, des globules blancs aptes à détruire les virus et les cellules infectées migrent vers la zone malade. Cet afflux est régulé grâce à des protéines appelées cytokines. INFOGRAPHIES. Coronavirus : morts, hospitalisations, âge des malades... Suivez l'évolution de l'épidémie en France et dans le monde Pour vous donner jour après jour une vision complète de la progression de la pandémie liée au coronavirus en France et dans le monde, nous mettons à votre disposition une série de cartes et de graphiques actualisés quotidiennement. Un an après avoir démarré en France, l’épidémie liée au coronavirus continue de toucher le pays. Pour en observer l'évolution, l'agence nationale Santé publique France et le ministère de la Santé publient des données récoltées notamment dans les hôpitaux et laboratoires de tests, et établissent différents indicateurs chiffrés et territorialisés, tels que le taux d'incidence, les nouvelles hospitalisations ou le taux d'occupation des services de réanimation. La courbe du nombre de cas, elle, doit faire l'objet de précautions, la méthode de comptage et le nombre de tests ayant évolué au fil des mois. Les données concernant les patients hospitalisés ou en réanimation restent ainsi les plus pertinentes pour suivre l'évolution de l'épidémie aux portes des hôpitaux.

Coronavirus : que lire sur l'épidémie ? - Bibliothèques de Compiègne Afficher les options de partage Voici 15 ressources sérieuses et sourcées, rassemblées par les bibliothécaires de Compiègne pour favoriser une information de qualité sur l'épidémie de covid-19. Cette liste n'est pas exhaustive : n'hésitez pas à nous suggérer des articles que vous auriez trouvé intéressants et rigoureux de votre côté. 1. "Coronavirus : la liste des prétendus conseils "simples et accessibles à tous" à ne pas suivre" La phylodynamique, l’autre traque du coronavirus Le grand public est habitué, grâce aux faits divers ou aux séries télé, à ce que l’ADN aide à confondre les coupables. Mais avec l’épidémie de Covid-19, un autre genre de police génétique est à la manœuvre. S’il ne fait aucun doute que le virus SARS-CoV-2 est bien le responsable de près de 165 000 morts, son patrimoine génétique est en train de révéler aux spécialistes quand il a infecté l’homme, d’où il vient, à quelle vitesse il se répand, combien de gens il a touchés… Ces nouveaux policiers sont des phylodynamiciens, les représentants d’une discipline qui n’a pas vingt ans et qui montre tout son potentiel avec la pandémie en cours. La découverte du probable passage d’une chauve-souris à l’humain ?

L’origine de la zoonose et les modes de contamination Ce texte est une adaptation par l’auteur d’un article publié initialement sur le site de la Fondation droit animal éthique et sciences (LFDA) [1] et à paraître dans la revue Droit Animal, Éthique & Sciences n° 105, avril 2020). Nous remercions la Fondation qui a autorisé cette reprise. 1 | Brugère-Picoux J, « Covid-19 : origine de la zoonose et modes de contamination », 17 mars 2020, sur www.fondation-droit-animal.org La nouvelle maladie émergente Covid-19 (Coronavirus disease 2019) est due à un coronavirus (Sars-CoV-2) dont la chauve-souris est un réservoir naturel. Non affecté, ce mammifère volant peut transmettre de nombreux virus à d’autres espèces, dont l’espèce humaine. Coronavirus : combien de temps reste-t-il infectieux sur des surfaces ? Risque-t-on d’être infecté en touchant avec ses mains des surfaces qui sont ou ont été en contact avec des malades du Covid-19 ? C’est possible, si l’on en croit les études qui ont tenté d’établir la durée de la « survie » du virus Sars-CoV-2 sur des surfaces inanimées. Mais même si le risque existe, ces durées ne sont pas à prendre au pied de la lettre et doivent être remises en perspective avec la façon dont les chercheurs tentent de les mesurer.

Est-ce que le virus part avec la chaleur ? Article publié le 9 avril 2020. La question m’a été posée par Thanina, 10 ans. Weloré a demandé si le coronavirus était faible au soleil et Dabina, 12 ans, s'il ne résistait pas à la chaleur. Début février, le président américain, Donald Trump, a affirmé que le nouveau coronavirus allait disparaître avec la hausse des températures. Mais les scientifiques lui ont tout de suite répondu qu’il était impossible de le savoir. En 1666, la quarantaine de la peste a permis à Newton de découvrir la loi de la gravité et la nature de la lumière Peut-être que toutes les quarantaines ne sont pas nocives. Si l'on considère qu'Isaac Newton, l'un des plus brillants esprits du XVIIe siècle et au-delà, a fait ses incroyables découvertes sur la gravité et la nature de la lumière pendant une période d'"isolement volontaire", due à la terrible épidémie de peste de 1666 à Londres. Entre 1665 et 1666, en effet, une épidémie de peste s'est répandue en Angleterre et a exterminé entre 75 000 et 100 000 personnes, soit plus d'un cinquième de la population totale. En se retirant dans sa propriété de Woolsthorpe, Newton a pu échapper à l'épidémie et se concentrer sur ses recherches.

Orage de cytokines : quand le système immunitaire s’emballe Le système immunitaire préserve l'intégrité des personnes face à leur environnement : son rôle est primordial dans les mécanismes de défense contre les agents infectieux ou parasitaires. Il prévient aussi certains désordres internes, notamment en détruisant les cellules tumorales. Ces combats permanents sont rigoureusement contrôlés, car ils ne doivent pas se retourner contre la personne elle-même. L'intensité des réactions immunitaires doit être ajustée – intense pour l'élimination de l'intrus, mais pas trop pour que la personne elle-même soit épargnée ; elle doit être spécifique – la réaction est dirigée exclusivement contre les intrus, mais pas contre les molécules propres à l'organisme, et adaptée, car la protection n'est pas assurée de la même façon selon l'agent pathogène.

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