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Avantage comparatif et coût d’opportunité : des gagnants sur toute la ligne

Avantage comparatif et coût d’opportunité : des gagnants sur toute la ligne

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Une histoire de la guerre économique En lançant en 1889 sa flotte contre les jonques chinoises, l’Empire britannique déclare une des premières guerres motivées par les seuls intérêts économiques. Déplorant une balance commerciale largement déficitaire avec la Chine, le Royaume-Uni veut lui vendre ses stocks d’opium par la force. Face à la résistance de l'Empire des Qing, les Britanniques passent à l’offensive au nom du libre-échange, dont ils sont convaincus des vertus pacificatrices.

En Ethiopie, les petites mains de H&M ou Calvin Klein gagnent 23 euros par mois Les salariés des usines de vêtements d’Ethiopie, qui travaillent pour des marques comme Guess, H&M ou Calvin Klein, sont les moins bien payés au monde, avec seulement 26 dollars (23 euros) par mois, selon un rapport rendu public mardi 7 mai. L’Ethiopie, qui ambitionne de devenir le principal centre manufacturier du continent, a séduit les investisseurs en mettant en avant la disposition des salariés à travailler pour moins du tiers du salaire des travailleurs du Bangladesh, affirme le rapport du Centre Stern pour les affaires et les droits de l’homme de l’université de New York. Selon cette étude intitulée « Fabriqué en Ethiopie : les défis de la nouvelle frontière de l’industrie du vêtement », les salariés du Bangladesh, notoirement mal payés, gagnent 95 dollars par mois, ceux du Kenya 207 dollars et ceux de Chine 326 dollars.

COVID-19 : l'impact de la Chine dans les chaînes de valeur mondiales Acteur encore mineur du commerce international au milieu des années 90, la Chine c'est désormais près de 11% des exportations mondiales de biens et services et un peu plus de 10% des importations, ce qui place l'Empire du milieu au 1er rang des pays exportateurs devant les Etats-Unis et l'Allemagne et à la 2ème place des pays importateurs derrière l'Amérique. La Chine au centre des chaines de valeur mondiales Et encore, cette ascension, même fulgurante, de la Chine dans le commerce mondial rend insuffisamment compte de son réel rôle de plaque tournante. La mondialisation a complétement transformé les chaînes de valeur qui dans nombre d'activités ont éclaté tout en devenant plus globales sous l'égide des multinationales. Il s'agit de mieux tirer parti des écarts de coûts de main-d'œuvre, de la disponibilité du capital, de la technologie, de la proximité de nouveaux marchés en fort développement. On comprend mieux ainsi, les craintes des répercussions du coronavirus.

Guerre commerciale : l’Europe s’arme enfin « Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant », promet-il, la main sur le cœur. Ce jour-là, le 31 mars, Emmanuel Macron rend visite aux salariés de l’usine Kolmi-Hopen, produisant des masques à Saint-Barthélemy-d’Anjou (Maine-et-Loire), près d’Angers. Alors que la première vague de la pandémie de Covid-19 frappe l’Europe, certains pays membres se découvrent, avec stupeur, à court de masques, de médicaments et de matériel médical, en grande partie fabriqués en Asie. Pour répondre à l’inquiétude des Français, le chef de l’Etat s’engage alors : le combat contre le virus sera aussi celui des relocalisations. « Notre priorité est de produire plus sur le sol national pour réduire notre dépendance, martèle-t-il. Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne. »

La croissance des chaînes de valeur mondiales n’est pas enrayée Notes : Dans le panel A, la courbe "participation aux CVM" indique la part des exportations mondiales traversant au moins deux frontières ; et celle des biens intermédiaires la part des biens intermédiaires dans le commerce mondial des biens manufacturés non énergétiques. Cette dernière figure également dans le panel B, ainsi que ses deux composantes (courbes des biens semi-finis et des P&C). Nous poursuivons l’analyse en distinguant, au sein des biens intermédiaires, les pièces et composants (P&C) qui sont au cœur des CVM, et les produits semi-finis situés plus en amont. Dans le premier groupe se trouvent par exemple des pièces détachées de machines-outils ou des composants électroniques, dans le second des produits chimiques ou sidérurgiques.

Le choc subi par l’industrie dans la crise sanitaire a été un révélateur pour l’Allemagne La situation dramatique du nord de l’Italie pendant la crise du Covid-19 a été un choc pour beaucoup de responsables politiques allemands. Tous évoquent l’émotion suscitée par la crise hospitalière en Lombardie, épicentre italien de la pandémie. Et tous constatent la dépendance industrielle de l’Allemagne aux régions les plus touchées, devenue depuis mars un sujet majeur de préoccupation et l’un des ressorts de la conversion d’Angela Merkel au plan de relance, financé par une dette commune, soumis au Conseil européen, vendredi 17 juillet à Bruxelles. « L’Italie du Nord est très performante dans la production de certaines pièces qui sont essentielles dans l’industrie automobile : les pièces de fonte, les faisceaux de câblage, l’électronique et les techniques de connexion, explique Jürgen Braunstetter, chef du département supply chain (chaînes de fournisseurs) du groupe de pneumatiques allemand Continental, basé à Hanovre (Basse-Saxe) et présent dans 60 pays.

Les firmes multinationales et leur localisation Le MOOC "C'est quoi l'éco ?" est proposé par l'ENS de Lyon et les Journées de l'économie. À partir de brèves interviews réalisées lors des Journées de l'économie, ce cours de 6 semaines présente les raisonnements de 28 économistes sur les grands sujets de la discipline (la croissance, la monnaie, le commerce international, la politique économique, etc.). Nous mettons à votre disposition cette vidéo de d'Agnès Bénassy-Quéré et d'Olivier Bouba-Olga, spécialiste de géographie économique, extraite de la séquence de cours portant sur le thème "Le commerce international, la mondialisation : danger ou opportunité ?". Vidéo de l'interview Interview réalisée lors des Journées de l'économie d'octobre 2015.

Le commerce international dans la pensée économique Le MOOC "C'est quoi l'éco ?" est proposé par l'ENS de Lyon et les Journées de l'économie. À partir de brèves interviews réalisées lors des Journées de l'économie, ce cours de 6 semaines présente les raisonnements de 28 économistes sur les grands sujets de la discipline (la croissance, la monnaie, le commerce international, la politique économique, etc.). Nous mettons à votre disposition cette vidéo de Sandra Poncet et Agnès Bénassy-Quéré, extraite de la séquence de cours portant sur le thème "Le commerce international, la mondialisation : danger ou opportunité ?". Sandra Poncet est chercheure à Paris School of Économics (PSE) et chercheure associée au CEPII. Agnès Bénassy-Quéré est chercheure à PSE et présidente déléguée du Conseil d'Analyse Économique.

La mondialisation des chaînes de valeur : entretien avec Ariell Reshef et Gianluca Santoni Ariell Reshef est directeur de recherche CNRS au Centre d'Économie de la Sorbonne (Paris 1 Pantheon-Sorbonne), professeur associé à Paris School of Economics et conseiller scientifique au CEPII. Gianluca Santoni est économiste au CEPII. Ils ont rédigé, avec Sébastien Jean, le chapitre II « Les chaînes de valeur mondiales à l'épreuve de la crise sanitaire » de la publication annuelle du CEPII, L'économie mondiale 2021 (La Découverte, coll. Repères, septembre 2020). Pour une présentation détaillée de l'édition 2021 de L'économie mondiale, vous pouvez lire le billet d'Isabelle Bensidoun et de Jézabel Couppey-Soubeyran dans le blog du CEPII (Que nous réserve l'économie mondiale en 2021 ?, 02/09/2020) et regarder la webconférence de présentation de l'ouvrage organisée par le CEPII en septembre 2020.

Question 4. Comprendre l'internationalisation de la chaîne de valeur et savoir l'illustrer A partir des années 1990, le commerce international s’est rapidement développé avec l’expansion des chaînes de valeur mondiales (CVM). La notion de chaîne d’activité décrit la séquence des opérations conduisant à la production d’un bien final. Une chaîne d’activité se mondialise lorsque ces activités sont réparties entre filiales ou sous-traitants établis dans plusieurs pays.

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