background preloader

La course à l’appropriation des plateaux continentaux arctiques, un mythe à déconstruire

La course à l’appropriation des plateaux continentaux arctiques, un mythe à déconstruire
Bibliographie | citer cet article La fonte accélérée de la banquise arctique en été laisse entrevoir la possibilité de sa disparition durant cette saison d’ici quinze à soixante ans. Les glaces se séparant de plus en plus tôt et se reformant de plus en plus tard, la saison navigable (c'est-à-dire sans banquise compacte, mais avec de la glace dérivante), qui fut longtemps de deux mois et demi, dure désormais trois mois, et peut s’étendre certaines années jusqu’à cinq mois (voir encadré 2). Ce phénomène relance les espoirs d’ouverture des mythiques Passages du Nord-Est et du Nord-Ouest entre l’Asie et l’Europe. Les routes maritimes qui passent respectivement par le Nord de la Sibérie et par l’archipel arctique canadien ne sont-elles pas en effet plus courtes de plus de 7 000 km que celles qui passent par Panama ou par Suez ? 1. Figure 1. La ZEE est définie de manière géométrique : sa limite externe est située à 200 miles nautiques (320 km) de la ligne de base des côtes. Figure 2. 2. 3.

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-regionaux/arctique/articles-scientifiques/la-course-a-l-arctique-un-mythe

Related:  Régions de l'ArctiqueThème 1–Mers et océans : au cœur de la mondialisation (13-15 heures)ArticlesThème 1 Les nouvelles frontières

Pourquoi le détroit d’Ormuz est-il un symbole des enjeux contemporains de la maritimisation de nos économies et sociétés ? L’ETE 2021 a été marqué par une montée des tensions entre l’Iran et les États-Unis dans la région du détroit d’Ormuz. Plusieurs événements de sûreté ont affecté la navigation maritime internationale de la flotte de commerce sur l’un des points de passage les plus stratégiques au monde. Le détroit d’Ormuz, connexion naturelle entre le golfe Persique et la mer d’Arabie, illustre à lui seul les enjeux contemporains de la maritimisation de nos sociétés et économies. Ce mouvement irréfragable accroît de manière constante la dépendance aux espaces maritimes qui distillent, certes, avec générosité, des ressources naturelles fondamentales à l’alimentation comme au bon fonctionnement d’économies énergivores mais aussi supportent la libre circulation de matières premières comme de biens manufacturés dans le cadre d’une économie-monde aux distances raccourcies par le progrès technologique. Carte. Contourner le détroit d’Ormuz

La NASA choisit SpaceX pour aller sur la Lune dès 2024 Par Elodie D. · Mis à jour le 17 avril 2021 à 13h11 · Publié le 17 avril 2021 à 13h09 La NASA veut renvoyer des hommes sur la Lune en 2024 et a décidé de confiner son système d’alunissage à SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, pour un montant de 2,9 milliards de dollars. Un vol d’essai vers la Lune sera réalisé avant que des humains ne fassent ce vol. ANZUS without NZ? Why the new security pact between Australia, the UK and US might not be all it seems We live, to borrow a phrase, in interesting times. The pandemic aside, relations between the superpowers are tense. The sudden arrival of the new AUKUS security agreement between Australia, the US and UK simply adds to the general sense of unease internationally. The relationship between America and China had already deteriorated under the presidency of Donald Trump and has not improved under Joe Biden. New satellite evidence suggests China might be building between 100 and 200 silos for a new generation of nuclear intercontinental missiles.

Taïwan, pièce manquante du « rêve chinois », par Tanguy Lepesant (Le Monde diplomatique, octobre 2021) Une île au cœur du conflit entre Pékin et Washington Quel avenir pour Taïwan qui élit son président (en l’occurrence Mme Tsai Ing-wen), qui dispose de sa propre monnaie mais qui n’est pas reconnue internationalement ? Seuls quinze pays considèrent l’île comme l’unique représentante de la Chine. Si Pékin espère la réintégrer dans son giron, les Taïwanais doutent de plus en plus du slogan « un pays, deux systèmes », et Washington joue sur les peurs. «L’endroit le plus dangereux du monde », titre The Economist au début du mois de mai dernier. Dix-huit mois de négociations, un point presse et une lettre : comment Aukus a torpillé la vente de sous-marins français à l’Australie L’histoire retiendra peut-être que c’est par le simple poids des mots, ou presque, qu’une alliance militaire décisive dans la tectonique des plaques géopolitiques mondiales s’est imposée, un matin de septembre 2021, par-dessus les brumes des océans Pacifique et Atlantique. Il est 21 h 38, à Washington, ce mardi 14 septembre, quand un certain nombre de journalistes américains et étrangers voient tomber dans leur boîte mail une invitation du Conseil de sécurité nationale, rattaché à la Maison Blanche, pour un « briefing » de presse par téléphone prévu pour le lendemain matin. Le thème annoncé est vague : « Background sur une initiative de sécurité nationale ». Rien d’anormal, à ce stade. Autrefois réservés à des occasions bien particulières, les « briefs » sont devenus, sous la pression des réseaux sociaux et de l’information continue, la norme pour beaucoup de sujets internationaux. A Paris, à ce moment-là, on est déjà au courant, depuis peu, de la volte-face de Canberra.

La France place en orbite un satellite militaire de dernière génération Syracuse 4A doit permettre aux armées tricolores de communiquer à haut débit et en toute sécurité depuis des relais au sol, aériens, marins et sous-marin. Article rédigé par Publié le 24/10/2021 08:19 Mis à jour le 24/10/2021 12:09 Temps de lecture : 1 min. Un bijou de technologie, et une nouvelle preuve que les tensions géopolitiques s'exportent désormais jusque dans l'espace.

La station spatiale internationale (ISS) symbole de la coopération entre États. En classe de terminale, le second axe du thème 1 « De nouveaux espaces de conquête » s’intéresse, à travers l’exemple de la station spatiale internationale, aux coopérations entre États dans la conquête de l’espace et le développement de la recherche. Celle-ci, outre les applications possibles dans nos sociétés, est indispensable pour envisager une possible implantation sur Mars. Une visite guidée à travers les modules de l’ISS (source vidéo : Stardust – La chaine Air et Espace) La visite peut se faire en autonomie grâce à Google Earth : Visiter l’ISS grâce à Google Earth

La nouvelle géopolitique de l’océan Indien La territorialisation maritime est aujourd’hui la plus importante nouvelle frontière au monde et la maritimisation, de l’océan Indien, l’une des plus dynamiques. Il y a lieu de parler d’une « Nouvelle géopolitique de l’océan Indien ». La notion de maritimisation recoupe le progrès technologique qui permet d’exploiter la surface et les profondeurs marines et sous-marines, les investissements afférents, notamment portuaires, littoraux et off-shore ainsi que l’institutionnalisation de ces activités. Dans le sud de l’océan Indien, le contexte structurant est la découverte d’un gisement considérable de gaz exploitable dans le canal du Mozambique. Cette découverte constitue une opportunité de développement mais aussi un risque sans précédent. Le gisement est évalué en 2012 à 441,1 mille milliards de m3 de gaz naturel et 13,77 milliards de barils de gaz naturel liquide, soit l’équivalent des réserves de la mer du Nord ou du golfe Persique.

La tête dans les étoiles Nous voilà presque à Noël, l’année a été rude et pendant quelques jours on aimerait avoir la tête dans les étoiles, rêver à la lune ou plus loin encore, oublier cette Terre si malmenée et ses affrontements incessants. Seulement voilà, l’espace aussi est le théâtre des rivalités d’ici-bas. Elles permettent de franchir de nouveaux paliers dans notre connaissance du cosmos, les progrès sont exaltants même si à leur tour d’autres enjeux se multiplient. L’exploration du cosmos s’accélère et change de nature. En dix ans, les investissements ont presque triplé, le secteur privé en assure la moitié, les horizons se sont élargis, ce sera Mars et non pas Vénus, où les indices d’une forme de vie possible se sont évanouis. Soixante-dix pays lancent maintenant des satellites – chaque jour, vous et moi, avec notre seul téléphone portable, en utilisons une quarantaine.

Petit à petit, la Russie assoit sa domin... Crise des sous-marins : Paris rappelle ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie Pêche, sous-marin, immigration: entre Londres et Paris, pourquoi les tensions se multiplient

Related: