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Comment l'impératif écologique aliène les femmes

Comment l'impératif écologique aliène les femmes
Temps de lecture: 9 min Il m'arrive quelques fois, quand je suis en train de fabriquer mon déodorant, de la poudre pour le lave-vaisselle ou bien de la brioche, de vivre une sorte d'expérience extracorporelle très ambivalente. Produire moi-même toutes ces choses que je pourrais acheter toutes faites à moins de cinq minutes à pied de chez moi me procure à la fois une intense satisfaction de type «C'est moi qui l'ai fait, et en plus c'est complètement écolo! Fuck le capitalisme!» suivie d'une vertigineuse remise en question de mon engagement féministe. Comment puis-je être là, courbée et suante dans ma cuisine, à pétrir de la pâte, à mesurer du percarbonate de soude ou à faire fondre de la cire d'abeille, tandis que l'homme avec qui je vis depuis plusieurs années est vautré sur le canapé devant une série, parce que le sort de la planète me préoccupe davantage que lui? Les enjeux environnementaux En somme, elle n'est pas liée au sexe, mais au genre. En première ligne La «nouvelle domesticité»

http://www.slate.fr/story/180714/ecologie-feminisme-alienation-charge-morale

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Manon Garcia : "L'expérience d'être une femme, c'est l'expérience de se soumettre aux hommes" Manon Garcia est philosophe, enseignante et chercheuse à l'université de Chicago, diplômée de l'Ecole normale supérieure. Elle vient de publier "On ne naît pas soumise, on le devient", un essai philosophique qui tente de comprendre la situation de soumission des femmes au patriarcat, malgré les progrès de la loi et des usages. Nous l'avons rencontrée à l'occasion d'un "Hashtag" sur le premier anniversaire du mouvement Me Too. Écouter 27 min

Pour une éducation dégenreante En matière d'égalité hommes-femme, la plus grande erreur serait de croire que nous avons accompli l'essentiel du chemin. L'éducation de nos enfants reste à bien des égards imprégnée de stéréotypes de genre. Il est temps de bousculer ces codes pour offrir aux femmes et hommes de demain un monde plus juste et plus égalitaire. Carla a 19 ans et lorsqu'elle annonce qu'elle espère ne jamais devenir maman, la plupart de ses interlocuteur.rice.s, sous le choc, deviennent livides avant de lui rétorquer "ça viendra avec le temps". Lucas ambitionne de devenir expert make up. Le jeune homme, âgé de 16 ans, a dû changer d'école, victime de la violence des autres jeunes pour qui la vue d'un garçon portant du fond de teint était de nature à les "heurter".

Quatre clés pour entrer dans la danse : Introduction à la Spiral Dance de Starhawk Ecrit par Isabelle sur 1 août 2017. Publié dans L'actualité de Terre & Conscience Starhawk est une activiste anticapitaliste, féministe et écologiste américaine qui, de Seattle, à Gênes, à Cancùn, avec les indiens Shipibo et/ou contre l’OMC, le FMI, Le Grand Capital sous toutes ses formes, propose des formes atypiques de militantisme. Elle est hors cadre : chez elle cohabitent un activisme fort et sans concession caractéristique des milieux de gauche radicale américains et un ancrage dans une spiritualité d’inspiration néo-païenne, digne des philosophies New-Age. Cet étrange et subtil alliage donne des résultats étonnants : des rituels pour lutter contre les traités transatlantiques, des actes de résistance musclés perpétrés au nom de la Terre Mère.

Paris 2024 : le logo des Jeux olympiques dévoilé Ils planchaient dessus depuis un an et demi. Les organisateurs de Paris 2024 ont dévoilé, lundi 21 octobre, le logo des Jeux olympiques et paralympiques lors d’une soirée au Grand Rex, à Paris. Créé par l’agence Royalties-Ecobranding, le nouvel emblème, marque visuelle de la prochaine olympiade, représente une médaille d’or dans laquelle ondule une flamme blanche. Deux symboles universels du sport et de l’olympisme qui, en se confondant, révèlent un visage humain, celui d’une femme, que les organisateurs veulent être celui de Marianne, allégorie de la République française. « Ce visage incarne notre ambition de mettre les gens au cœur des Jeux », explique Tony Estanguet dans l’édito du dossier de présentation.

Les bienfaits du féminisme. – Good girls stay at home 2018 a été pour moi l’année du féminisme. D’une part parce que j’ai remis en question la société patriarcale dans laquelle on vit. Et d’autre part, parce que cette réflexion m’a également poussé à m’interroger sur ma supposée féminité. Une question s’est alors imposée à moi : Et si le féminisme, c’était aussi être plus éthique avec soi-même ?

Féminazies - Libération Depuis que les femmes parlent elles-mêmes, les représentants de l’ancien régime sexuel sont tellement nerveux que maintenant ce sont eux qui commencent à manquer de mots. C’est peut-être pour cela que les seigneurs du patriarcat colonial ont pioché dans leur livre d’histoire nécropolitique à la recherche d’insultes à nous jeter à la figure et que, par un curieux hasard, ils ont choisi celle qu’ils ont toujours à portée de main : nazie ! Ils disent de nous que nous sommes des féminazies.

La VR, outil de lutte contre le sexisme ordinaire ? Depuis mai 2019 la start-up Reverto commercialise des expériences immersives en réalité virtuelle visant à prévenir le sexisme en entreprise. Gadget ou vrai facteur de changement ? Le temps d'une matinée, nous avons fait le test et nous sommes mis dans la peau de Zoé, employée dans une entreprise.

Zone grise - johannaluyssen - Medium C’était un treize novembre. J’étais au restaurant avec une amie, on avait beaucoup de choses à se dire en ce 13 novembre. J’étais éprouvée par une récente fausse couche ; après de nombreuses négligences médicales, j’avais fini aux urgences et perdu l’embryon seule dans ma chambre d’hôpital à Berlin, mon lit jouxtant celui d’une femme enceinte de six mois, qui heureusement n’a pas entendu mes cris de douleur car elle était sourde. En ce 13 novembre il fallait donc se dire les choses avec cette amie, je voulais lui expliquer ce que j’avais ressenti, lui dire comment j’allais à présent, j’avais besoin de réconfort aussi parce que depuis 2015, le 13 novembre n’est pas une date comme les autres et ça ne le sera plus jamais désormais. Il est apparu pendant la pause cigarette, un type normal, un type normal.

De la sorcière à la ménagère : comment le capitalisme a domestiqué les femmes L’OBS. Vous avez publié en 2004 « Caliban et la sorcière », qui a rencontré au fil des années un écho grandissant, notamment en France, où il a été traduit en 2012. Récemment, « Sorcières : la puissance invaincue des femmes » de Mona Chollet a connu un énorme succès en librairie. L’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte avant 2234 Ce jeudi 2 novembre, le Forum économique mondial (WEF) a dévoilé que les inégalités entre les hommes et femmes se sont de nouveau creusées cette année, après dix ans de progrès constants en matière de parité des genres. Le rapport annuel du WEF sur la parité entre hommes et femmes porte sur 144 pays et analyse les inégalités entre les sexes dans le monde du travail, mais aussi dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la politique. L'étude indique également qu'au rythme actuel, les inégalités entre les hommes et les femmes au travail ne disparaîtront pas avant 2234, alors que l'an dernier, elle avançait un horizon de 170 ans pour atteindre cet objectif. Le rapport note que le fossé entre les genres dans le domaine de l'emploi a atteint le même niveau qu'en 2008. Disparités importantes en santé, économie et politique

(20+) Féminazies Depuis que les femmes parlent elles-mêmes, les représentants de l’ancien régime sexuel sont tellement nerveux que maintenant ce sont eux qui commencent à manquer de mots. C’est peut-être pour cela que les seigneurs du patriarcat colonial ont pioché dans leur livre d’histoire nécropolitique à la recherche d’insultes à nous jeter à la figure et que, par un curieux hasard, ils ont choisi celle qu’ils ont toujours à portée de main : nazie ! Ils disent de nous que nous sommes des féminazies.

Soraya Chemaly : "Une fille apprend très tôt à ravaler sa colère" - Madame Figaro Madame Figaro. - Vous êtes une journaliste engagée depuis de nombreuses années sur les questions féministes et du genre. Pourquoi avoir écrit Le Pouvoir de la colère des femmes (1) maintenant ? Soraya Chemaly. - Juste après les élections américaines de 2016 et le vote pro Brexit en Grande-Bretagne, il y a eu de nombreux signes annonçant la tempête politique qui nous a submergés. Il est devenu très clair que certaines personnalités politiques avaient le droit d’utiliser la colère à des fins politiques, alors que d’autres ne le pouvaient pas. Aux États-Unis par exemple, des hommes comme Donald Trump et Bernie Sanders sont félicités pour leurs coups de gueule, alors que les femmes, comme Hillary Clinton, sont contraintes de ne pas montrer leurs émotions. J’ai donc réalisé que la colère était un biais utile pour observer le mécanisme de l’oppression des femmes et la façon dont on relègue leur colère à la sphère privée.

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