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Les théories du complot ?

En France, 2 personnes sur 10 avouent être souvent d’accord avec des « théories du complot », lues ou entendues sur les réseaux sociaux. C’est encore peu, mais cela montre l’efficacité des réseaux sociaux pour faire passer des messages… pas toujours vérifiés, ni vrais. Les p’tites journalistes de franceinfo junior ont mené l’enquête… Les informations que l'on trouve sur Facebook, Twitter, Snapchat et autres réseaux sociaux circulent de personne en personne. C'est quoi, une théorie du complot ? Ainsi, certaines personnes malintentionnées profitent de la rapidité de diffusion sur les réseaux sociaux. Ces personnes rejettent l'explication des scientifiques, des journalistes, des enquêteurs, etc., malgré les preuves que ces derniers peuvent apporter. Elles inventent alors leurs propres explications en s'appuyant sur l'idée que des groupes cachés « sont derrière tout ça ». Pour comprendre le circuit des informations quand elles sont vérifiées, tu peux regarder cette vidéo : Related:  Education médiasRadicalisation/complotisme

Parcourez la galaxie des fausses informations qui circulent sur Facebook Les informations erronéesou manipulées Ces contenus, qui représentent la majorité des intox de notre corpus, mettent en avant des éléments factuels erronés voire fabriqués. Par exemple, lorsque la sous-préfète de Saint-Martin a été accusée à tort d’avoir quitté l’île après le passage de l’ouragan Irma. Ou bien lorsqu’il a été écrit que l’argent liquide allait disparaître en 2018. Les théories conspirationnistes Ces affirmations qui visent à expliquer des événements par l’intervention de puissances cachées sans en apporter la moindre preuve sont moins fréquentes que les autres types d’intox. Les rumeurs et pièges à clics Ces légendes urbaines ou rumeurs dépourvues de fondement forment une catégorie à part. Les canulars et articles satiriques Il existe des sites satiriques identifiés comme Le Gorafi, qui ne piègent que les lecteurs peu attentifs. Les relais des fausses informations Toutes ces fausses informations ont été diffusées par des pages Facebook publiques. Explorez notre infographie

Enquête complotisme 2019 : les grands enseignements Les grands enseignements Cette nouvelle enquête, réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, avec l’institut Ifop, en décembre 2018, met en lumière l’influence préoccupante des représentations conspirationnistes dans la société française : si deux Français sur trois sont relativement hermétiques au complotisme, 21 % des personnes interrogées se déclarent cependant « d’accord » avec 5 énoncés complotistes parmi les 10 qui leur ont été soumis. Les moins de 35 ans, les moins diplômés et les catégories sociales les plus défavorisées demeurent les plus perméables aux théories du complot : 28 % des 18-24 ans adhèrent à 5 théories ou plus, contre seulement 9 % des 65 ans et plus. Invités à se prononcer séparément sur l’attentat de Strasbourg du 11 décembre 2018, seuls les deux tiers des sondés estiment que la version des autorités est conforme à la réalité. 10 % pensent qu’il s’agit d’une manipulation du gouvernement. Contexte Méthodologie La possibilité de ne pas se prononcer

Quelles stratégies concrètes pour renouer la confiance entre médias et lecteurs ? Par Maxime Loisel, chef de projet chez Datagif, une agence de design d’information et de conseil en stratégie numérique. Billet invité Non, la défiance envers les médias n’est pas un problème insoluble à l’ère numérique. De nombreux sites d’info explorent des pistes prometteuses, à mi-chemin entre stratégie éditoriale, design et marketing. "Tous pourris", "déconnectés du terrain", "pas crédibles" : c'est bien connu, la défiance envers les médias atteint des sommets. Evidemment, la défiance des citoyens renvoie souvent à des questions de ligne éditoriale ou de financement — des paramètres compliqués à bousculer au sein d’un média. Nous avons donc assemblé un vaste benchmark de bonnes pratiques observées chez des sites d'info du monde entier. Alors, quels leviers concrets pour les sites d’info ? Mieux se présenter en tant que média Les grands médias ont tendance à penser que leur notoriété est naturelle et font souvent l’économie d’une présentation claire sur leurs propres sites.

Déconstruire les fake news et les théories du complot sur internet par l’exemple Estelle Liprandi, professeur d’histoire-géographie au lycée du Val d’Argens à Le Muy dans le Var, a présenté un atelier au colloque écriTech’10 sur “déconstruire les fake news et les théories du complet sur internet, par l’exemple“. “Nous nous sommes rendus compte qu’avec les élèves de lycée, le fait de proposer un démenti à une fake news, ne suffisait pas ; c’est pourquoi, j’ai proposé une activité qui permet de déconstruire les fake news“, explique Estelle. L’enseignante a utilisé la ressource “InfoHunter“ de Tralalere pour mettre en place son activité. “La plupart du temps, les lycéens ne croient pas à ce qu’ils voient dans la vidéo mais ne savent pas expliquer pourquoi ; c’est là qu’on les aide et à ce moment-là se fait le vrai travail“. Découvrez l’intégralité de l’expérience racontée par Estelle Liprandi dans l’interview ci-dessus. Retrouvez tous les sujets et interviews réalisés à l’occasion d’écriTech’10 par ludomag.

Parcours d'éducation aux médias et à l'information (EMI) | Accueil Théories du complot et négationnisme: le constat alarmant de Conspiracy Watch «L’information est un bien commun dont nous sommes tous responsables», lance Rudy Reichstadt, le fondateur de Conspiracy Watch. Cette plateforme d’information française, créée par l’Observatoire du conspirationnisme en 2007, répertorie et analyse ce phénomène et ses manifestations actuelles. Ces dix années de documentation et d’archivage constituent une base de données sans précédent. Ce jeudi, l’association publie le premier rapport sur le complotisme contemporain, sous forme de panorama mondial. «La liste n’est pas exhaustive, mais peu de choses nous ont échappé», assure Rudy Reichstadt. Parmi les thèmes qui forment le terreau des «désinformateurs» (ou «réinformateurs», comme ils se nomment eux-mêmes) en 2018 figurent la politique, les relations internationales, la géopolitique et la santé. A ce propos: «Gilets jaunes»: «La réponse aux théories du complot est parfois inaudible» Un phénomène généralisé A ce sujet: Les seniors, premiers colporteurs de fausses nouvelles

Mécaniques du complotisme Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Lutte contre les extrémismes : « L’urgence n’est pas le passé, mais bien le présent et l’avenir » L’historien et inspecteur général de l’éducation nationale Benoit Falaize préconise une lutte active contre les stéréotypes raciaux et antisémites, en déconstruisant la question des identités dès l’école primaire. Le Monde | 29.05.2018 à 13h00 • Mis à jour le 29.05.2018 à 15h15 | Par Benoit Falaize (Inspecteur général de l’éducation nationale et chercheur correspondant au Centre d’histoire de Sciences Po) Tribune. Les dernières années ont vu l’historiographie la plus pointue irriguer les ouvrages scolaires et les formations des enseignants. L’héritage de haines et de guerres que nous a légué le XXe siècle et les extrémismes qui font l’actualité quotidienne du XXIe ne nous donnent pas pour autant la clé pour savoir ce qu’il faut faire afin d’éviter ces drames La question se pose à l’école, qui n’est pourtant pas en reste. Le premier est lié à l’enseignement d’histoire proprement dit. Une pédagogie de l’anticipation Lire aussi : Parler au présent, le défi des sites mémoriels

Le numérique en centre de loisirs et périscolaire - Vincent Bernard - Medium L’éducation aux médias et à l’information (EMI) n’est pas réservée qu’à l’école et aux lieux dédiés à la médiation numérique, puisque des périscolaires et centres de loisirs s’emparent également de l’EMI. Se pose alors la question de la formation des animateurs socio-culturels. Se billet propose de poser les premiers jalons d’une réflexion sur le sujet. L’autre jour j’annonçais, sur Facebook et Twitter, que j’allais avoir un rendez-vous pour discuter de la mise en place d’une formation “ éducation aux médias et à la pratique du numérique” à destination d’animateurs périscolaires. Ces deux statuts avaient aussi une visée pratique. L’accompagnement de la transformation sociale constitue l’ADN de l’éducation populaire. Il faut alors dire que ce sujet a suscité plus d’engouement que je ne l’avais escompté. Je sais maintenant que le cloud des professionnels de la médiation numérique regorgent d’outils plus intéressants les uns que les autres. A suivre donc…

Les jeunes ont peu de préjugés sur les religions EXCLUSIF. L’association pour le dialogue interreligieux « Coexister » publie une enquête sur les mots-clés que 2 000 collégiens et lycéens associent aux différentes religions. Ce procédé original montre que les jeunes ont un minimum de connaissance des trois religions monothéistes, bien que certains clichés aient la vie dure. À quoi pensent les jeunes Français si on leur dit « judaïsme », « christianisme », « islam » ou « athéisme » ? L’association, qui promeut le dialogue interreligieux et intervient régulièrement dans les établissements scolaires publics et privés, organise notamment un atelier consacré à la « déconstruction des préjugés » sur les religions. À lire aussi Un jeune sur deux se sent proche du christianisme Au fil du temps, l’association créée en 2009 a collecté plus de 50 000 de ces fiches. « Nous avons réalisé que nous avions là une matière importante qui méritait d’être analysée », explique Samuel Grzybowski, fondateur de Coexister. Que montrent donc ces réponses ?

Dompter l’info, s’approprier l’actu ! Un cycle de 4 ateliers citoyens pour se former… à s’informer. Infobésité, algorithmes, culture du clash, fake news… une somme inédite de phénomènes contemporains troublent notre rapport à l’information. Et pourtant, l’information n’est-elle pas la première étape indispensable à l’exercice d’une citoyenneté active et éclairée ? Alors comment se réapproprier l’actualité et mieux comprendre la place qu’on peut y occuper ? Ce cycle de quatre ateliers animé par l’association "Saisir" vous propose de commencer par mettre les choses à plat : mieux comprendre les difficultés que l’on rencontre pour mieux s’outiller et envisager son rapport à l’information sous un nouveau jour. Inscrivez-vous à l’ensemble du cycle ou simplement à l’atelier qui vous inspire : c’est ouvert ! Saisir est une association d’éducation populaire et d’éducation aux médias. Atelier 1 : Les médias et moi Quels sont les pièges à éviter quand on s’informe ? Jeudi 26 septembre à 19h Durée : 1h30 Jeudi 31 octobre à 19h Durée : 2h

Un guide pour comprendre la radicalisation L’être humain a toujours eu des raisons de se déchirer. Que ce soit des questions territoriales, religieuses ou politiques, ces questions sont passées à certains moments de débats houleux à des conflits armés. Dans les dernières années, il semble toutefois que ces mouvements de radicalisation soient accentués par Internet. En effet, il est facile pour quelqu’un de vivre en ligne dans une bulle qui conforte son point de vue sur le monde et rejète tous ceux qui ne pensent pas comme lui. Cet enjeu est devenu primordial au point où la société civile se tourne même vers l’école pour qu’elle travaille à empêcher que les jeunes tombent dans ces visions extrêmes du monde. Au Québec, le Centre de Prévention de la Radicalisation Menant à la Violence (CPRMV) a été créé à Montréal 2015 dans la foulée d’une vague de radicalisation islamique dans des collèges montréalais. Avec cette campagne est offert un guide qui veut accompagner les enseignants et animateurs pour aborder ces délicates questions.

Comment Instagram est devenu le royaume du fake généralisé L’auteure du plus gros buzz de la cuvée 2019 du festival Coachella ? Ce n’est pas une des stars invitées à jouer sur scène, Kanye West, Ariana Grande ou Aphex Twin, mais une influenceuse. En avril dernier, à Indio, au beau milieu du désert californien, Gabbi Hanna révélait à ses centaines de milliers d’abonnés que grâce à sa maîtrise de Photoshop et son imagination débordante, la jeune femme avait intégralement falsifié ses photos de l’événement sur son compte Instagram. En un mot, elle avait fait croire à sa présence sur place à grand renfort de pauses avec perruques colorées, crop tops en résille et bracelets all access factices superposées à des images réellement prises lors du festival. « Les réseaux sociaux sont un mensonge. » Depuis peu, les révélations sur les différents outils et méthodes de triche des influenceurs ne cessent en effet de s’accumuler. La sou Pour lire les 85 % restants,testez l'offre à 1€ sans engagement.

« L'intox, c'est nous » : une websérie documentaire sur les fake news et la manipulation de l'information Fake news, infox, désinformation… Que vaut l’information à l’ère numérique ? « L’intox, c’est nous » est une websérie documentaire passionnante diffuser sur Slash. La websérie « L’intox, c’est nous » est constitué de 6 épisodes de 8 minutes en moyenne. Le titre même du documentaire « L’intox, c’est nous » est très bien trouvé. Les six épisodes sont disponibles en streaming sur Slash, la web TV de France.tv à destination des jeunes. Voici le premier épisode disponible également sur YouTube :

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