background preloader

Trop d’humains pour la planète ?

A la faveur de la crise environnementale, la question progresse dans le débat public et taraude certaines consciences : le meilleur moyen de protéger la planète n’est-il pas d’être moins nombreux à y vivre ? La Terre accueille aujourd’hui plus d’humains qu’elle en a jamais porté. Quelque 80 millions d’habitants supplémentaires chaque année, soit 220 000 personnes de plus par jour. A ce rythme, la population augmente vite : de 7,7 milliards aujourd’hui, elle devrait dépasser 8 milliards dès 2022, atteindre 10 milliards en 2050. L’emballement s’est amorcé vers 1800, la croissance a alors épousé la trajectoire fulgurante d’une fusée. Alors, chez ceux que soucie leur impact sur l’environnement, en particulier parmi les jeunes générations angoissées par le changement climatique, s’abstenir d’avoir des enfants pour sauver la planète est une hypothèse qui fait son chemin. En 2017 cependant, 15 300 scientifiques de plus de 180 pays alertaient sur l’état de la planète. Related:  Info.comprendreGEO secondePopulationDémographie

Sept idées reçues sur l’évolution de la France « depuis trente ans » C’est devenu une figure imposée de la langue politique contemporaine : expliquer que la France est engluée « depuis trente ans » dans une crise provoquée par une classe politique, au mieux incapable, au pire malhonnête. Economie, école, précarité, délinquance, immigration… tous les grands sujets sont observés à travers ces lunettes historiques par les responsables politiques de tous bords. Mais ceux-ci n’hésitent pas, pour appuyer leur constat, à convoquer des idées reçues, qui se heurtent parfois à la réalité. Lire notre analyse : Pourquoi les politiques sont obsédés par la France d’« il y a trente ans » Parcourir les thèmes : « L’immigration explose » Plutôt faux Ce qu’ils disent La France subit depuis trente ans une immigration « de masse » (Laurent Wauquiez, Les Républicains, avril 2018) et « incontrôlée » (Florian Philippot, Front national, septembre 2015). Ce qu’il en est La réalité historique est tout autre. « L’école déraille à cause de l’égalitarisme » Discutable Plutôt vrai Vrai

En Ethiopie, la maîtrise de la croissance démographique passe par l’éducation Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du Monde Afrique depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du Monde Afrique. L’Ethiopie compte parmi les huit pays au monde où se concentrera plus de la moitié de la croissance démographique mondiale entre 2022 et 2050, montre le dernier rapport de l’Organisation des Nations unies sur la population mondiale, publié le 11 juillet. La nation de la Corne de l’Afrique s’est pourtant démarquée il y a plus d’un quart de siècle comme un pionnier du continent africain en matière de baisse de la fécondité grâce à une politique élaborée de planning familial, y compris dans les campagnes de ce pays à l’urbanisation encore lente. Le pays a beau être le deuxième le plus peuplé d’Afrique, il ne connaît pas la véritable taille de sa population. Loin des méthodes autoritaires « Inégalités régionales et sociodémographiques » Suivez-nous sur WhatsApp Rejoindre

Réfugié, demandeur d’asile, migrant et déplacé interne : quelles différences ? Accueil » Revue » Géopolitique » Réfugié, demandeur d’asile, migrant et déplacé interne : quelles différences ? Atlasocio.com | Publié le 31/07/2017 • Mis à jour le 18/10/2019 En raison des tensions politiques et économiques, le débat sémantique s’est installé en Europe : parle-t-on de migrants, de réfugiés ou de demandeurs d’asile ? Carte du monde des réfugiés et demandes d'asile par État et territoire en 2018. © Atlasocio.com Carte du monde des réfugiés et demandes d'asile par État et territoire en 2015. ▶ VOIR AUSSI : Cartes du monde relatives aux réfugiés et demandes d'asile Réfugié : un migrant protégé par le droit international Les flux migratoires sont traditionnellement classés selon leurs mobiles, soit économiques (déplacement de travailleurs), soit contraints (fuite des persécutions, guerres, etc.). Définition juridique du statut de « réfugié »« A. ▶ CONSULTER : Liste des États parties à la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et/ou à son Protocole de 1967 Publicité

Le nombre de naissances continue de baisser en France, qui reste malgré tout le pays le plus fécond de l’UE Et de quatre ! Bien que la population française continue d’augmenter, le rythme des naissances a faibli en 2018, révèle la dernière édition du bilan démographique de l’Institut national de la statistique (Insee). Comme les trois années précédentes. En 2018, 758 000 bébés sont nés, selon les chiffres annuels rendus publics mardi 15 janvier. Cette diminution est corrélée à celle du nombre de femmes en âge de procréer, un phénomène qui date des années 1990. Lire aussi Natalité : vers la fin de l’exception française Cette baisse de la fécondité touche les femmes de tous les âges et de tous les niveaux de vie, ce qui laisse penser qu’« il s’agit d’une tendance structurelle faisant suite à un changement de mentalité chez les jeunes générations », analyse le géographe Laurent Chalard. Cette érosion des naissances est un sujet sensible, tant il est d’usage d’associer natalité et dynamisme de la société. « On a connu un pic en 2010, puis une baisse depuis 2015. Solène Cordier

Dominique Bourg Voilà des années que Dominique Bourg travaille sur les questions écologiques. Le philosophe et professeur à la faculté des géosciences et de l’environnement de l’université de Lausanne est notre invité. Une semaine en France avec à nos côtés le philosophe Dominique Bourg qui depuis près de trente-cinq ans se demande ce qui nous empêche de changer notre façon de vivre afin de préserver la planète. Dominique Bourg, professeur à l’université de Lausanne, a été longtemps vice-président de la Fondation Nicolas Hulot. Il est avec nous ce soir, alors que la pétition « l’affaire du siècle » lancée par quatre ONG, la Fondation pour la Nature et l’Homme, par Notre affaire à tous, Greenpeace France et Oxfam Franceen est à plus de deux millions de signatures, preuve que le sujet intéresse les Français, même pendant la crise des gilets jaunes. Comment expliquer cette difficulté qu’il y a entre d’une part les informations que l’on reçoit, et la prise de conscience qui ne se fait pas forcément.

Nous serons 8 milliards d’êtres humains sur Terre dans quelques jours : jusqu’où ira la démographie mondiale ? Cet article peut être écouté dans l’application « La Matinale du Monde » Qui sera le huit milliardième Terrien ? Selon les modélisations de l’Organisation des Nations unies (ONU), l’humanité devrait franchir ce cap d’ici au 15 novembre. Loin des craintes d’une « bombe démographique » incontrôlable, pointée dans les années 1960, il est aujourd’hui admis que la croissance humaine ne sera pas éternelle. Selon les dernières projections des démographes des Nations unies, publiées le 11 juillet, la population mondiale devrait atteindre un pic dès les années 2080, avec environ 10,4 milliards d’habitants, et se maintenir à ce niveau jusqu’en 2100, selon le scénario médian. Si le premier milliard d’humains a été atteint en 1803, le rythme s’est accéléré, passant à 2 milliards dès 1927, puis 4 milliards en 1974, jusqu’à atteindre 8 milliards en 2022. Depuis quelques années, d’autres instituts sont venus contester les projections des Nations unies.

Les pauvres, acteurs discrets de la mondialisation La mondialisation ne se résume pas au succès de multinationales et à la richesse d’une minorité de nantis. D’autres acteurs sont présents, mais ils restent discrets, souvent invisibles, dans des espaces souvent méconnus ou inattendus. Si la mondialisation crée des inégalités, la place qu’elle accorde aux pauvres est souvent expliquée de manière simpliste. Analysée par les uns comme un processus soit inéluctable, soit organisé par la main invisible du marché mondialisé, elle permettrait aux pauvres de se transformer peu à peu en une classe moyenne globale. Pour d’autres, les pauvres seraient avant tout les laissés pour compte de la mondialisation. Si l’on analyse de plus près ces populations définies comme « pauvres », on constate qu’elles sont bel et bien victimes de la mondialisation, en subissant celle-ci. Mais qui sont donc ces pauvres ? Si la mondialisation parle de classes sociales, elle parle aussi des espaces. Choplin A., Pliez O., 2018, La mondialisation des pauvres.

Démographie française : plus de monde dans les grandes villes, la population en baisse à Paris La croissance de la population française entre 2011 et 2016 a surtout été portée par les grandes aires urbaines du pays, notamment Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux et, dans une moindre mesure, l’agglomération parisienne, qui perd des habitants « intra-muros », selon une étude publiée jeudi 27 décembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). « Porté par le regain démographique des grands pôles urbains et le dynamisme des couronnes, l’essentiel de la croissance démographique est dû aux grandes aires urbaines », résume l’Insee, qui publie les chiffres officiels de population des communes, départements et régions, calculés à partir du recensement de 2016, et les compare aux chiffres des recensements de 2006 et 2011. Lire aussi (en édition abonnés): « Freiner la croissance de la population est une nécessité absolue » 66,36 millions d’habitants Vingt-quatre départements en baisse Le Monde avec AFP

Génération Z, des consommateurs très influencés par les célébrités et les amis Les marques d’aujourd’hui seront-elles les marques de demain ? Rien n’est moins sûr à en croire l’étude publiée jeudi 24 janvier par OC & C Strategy Consultants, et conduite dans neuf pays auprès de 16 000 consommateurs de quatre générations, afin d’analyser ceux de la très jeune génération, appelée génération Z. Nés entre 1998 et 2016 dans l’ère des nouvelles technologies, ils représentent près de 30 % de la population mondiale, et près de 50 % dans certaines régions d’Afrique. Ils sont « nés après Google, n’ont connu que les smartphones et le wifi, et ils ont vécu dans une période d’instabilité financière, de croissance moins longue et dans un climat baigné par le terrorisme », resitue David de Matteis, chez OC & C. C’est une génération également plus « globalisée, et mondiale », « influencée et qui influence ». « Ils fréquentent en moyenne 4,4 réseaux sociaux où ils ont au minimum un compte, contre 2,7 pour la génération X (ceux nés entre 1965 et 1980). Cécile Prudhomme

Face à la crise climatique, des humains trop nombreux ou qui consomment trop ? Huit milliards d’humains en 2022, environ 10 milliards dans quarante à soixante ans, selon les scénarios… Pour de nombreux scientifiques, c’est trop au regard de la crise climatique. Cette question de la surpopulation humaine se pose depuis le XIXe siècle. L’économiste britannique Thomas Malthus, notamment, avait mis en garde, dès 1798, avec son Essai sur le principe de population, contre l’inadéquation entre une croissance exponentielle de la population et une croissance linéaire des ressources. Les préoccupations concernaient alors principalement l’épuisement des ressources naturelles, puis, dans les années 1970, la pollution. Aujourd’hui, c’est principalement en émissions de gaz à effet de serre que se mesure l’impact de la population mondiale sur son environnement. De son côté, l’ONG américaine Drawdown, fondée en 2014 par l’auteur écologiste Paul Hawken, rendu célèbre, en 2017, par son ouvrage Drawdown. Alors, faut-il avoir peur de la croissance démographique ?

Quelle est la bonne carte ? Camarades cartographes, je vous propose dans ce nouveau billet une petite réflexion sur la multi-représentation cartographique, appliquée à la géographie des migrants morts et portés disparus en Méditerranée. Ce billet fait suite à la communication effectuée avec Timothée Giraud [voir] à la 29e conférence internationale de cartographie qui s’est tenue à Tokyo du 15 au 20 juillet dernier [voir]. Si l’aspect méthodologique vous intéresse, le papier [voir], les slides [voir] et les codes sources [voir] sont dores et déjà en ligne. Cartographier les morts La première carte des migrants morts et disparus aux frontières de l’Union européenne a été conçue et réalisée par le géographe Olivier Clochard (Migrinter) et publiée en 2002 dans les cahiers d’Outre-Mer. Ici, nous proposons de nouvelles représentations basées sur les données de l’OIM. Cette première carte est une carte très classique par symboles proportionnels. Quelle carte choisir ? Aucune carte n’est efficace à 100%.

Related: