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Exposition aux écrans : « Qui défend-on, les enfants ou l’industrie du numérique ? »

Tribune. Comme chaque année, l’éducation nationale publie le nombre d’enfants scolarisés souffrant de handicap (repères et références statistiques 2018 de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance). Les chiffres ont progressé de façon extrêmement importante. Les résultats sont frappants : le nombre de nos enfants scolarisés entre 2 et 11 ans souffrant de troubles intellectuels et cognitifs, de troubles du psychisme ou de troubles du langage est en très forte augmentation alors que les chiffres des troubles visuels, auditifs, viscéraux et moteurs n’ont pas bougé. La comparaison avec les chiffres publiés par les mêmes instances les années précédentes révèle l’importance de cette épidémie. Depuis 2010, les troubles ont progressé respectivement de 24 % pour les troubles intellectuels et cognitifs, de 54 % pour les troubles psychiques et de 94 % pour les troubles de la parole et du langage.

https://www.lemonde.fr/sante/article/2019/01/17/exposition-aux-ecrans-qui-defend-on-les-enfants-ou-l-industrie-du-numerique_5410207_1651302.html

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« Tech for good » : le guide pour un numérique raisonné Machine à utopies devenue planche savonneuse, la tech nous glisse entre les doigts. Perçu comme mange-tout énergétique, prison dorée et tombeau de la vie privée, notre vie en ligne doit-elle pour autant être jetée avec l’eau du bain ? Pas nécessairement : après avoir été entraîné dans une spirale du « toujours plus », nous devons surtout (ré)apprendre à faire mieux avec moins. On vous aiguille dans ce parcours du combattant avec une liste de ressources, d’inspirations et d’outils qui aident à retrouver la foi dans la tech.

Troubles de l’attention, du sommeil, du langage… « La multiplication des écrans engendre une décérébration à grande échelle » Michel Desmurget dirige, au CNRS, une équipe de recherche sur la plasticité cérébrale. Il vient de publier La Fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants (Seuil, 425 pages, 20 euros). En se fondant sur la littérature scientifique disponible, le neuroscientifique y détaille les effets de l’omniprésence des outils numériques sur la cognition, le comportement et le bien-être des enfants.

Licence Humanités - Université Paul Valery Conditions d'admission Sont admis dans la formation, sous réserve d’autorisation d’inscription (candidature obligatoire sur la plate-forme Parcoursup) , les étudiants : - titulaires du baccalauréat (toutes séries) - ou titulaires du DAEU (diplôme d’accès aux études universitaires) - ou d’un autre titre admis en équivalence Les robots sexuels posent (déjà) de nombreux problèmes éthiques « Notre inquiétude, c’est que personne n’en parle » : la Foundation for Responsible Robotics a présenté mercredi 5 juillet à Londres les résultats d’une étude consacrée au « futur de notre vie sexuelle avec les robots ». Les experts espèrent éveiller l’intérêt des décideurs, des chercheurs et du grand public, alors que les premiers robots sexuels dotés d'intelligence artificielle sont en passe de ringardiser les poupées en silicone déjà vendues depuis plusieurs années. D’ici la fin de l’année, Abyss Creations, une entreprise américaine qui fabrique des sex dolls depuis 1996, commercialisera Harmony. Un robot qui « sourit, cligne des yeux et fronce les sourcils, peut tenir une conversation, raconter des blagues, citer Shakespeare, se souvenir de votre anniversaire (...) et bien sûr avoir une relation sexuelle avec vous dès que vous le souhaitez », comme le détaillait fin avril une enquête du Guardian. Abyss Creations n’est pas la seule entreprise en lice.

« Il est crucial d’aider les enfants à installer les écrans dans un cercle vertueux » Tribune. Addictifs et fondamentalement nocifs, les écrans sont spontanément pensés par la plupart d’entre nous comme un des maux principaux de notre époque : ils s’immisceraient dans nos cerveaux pour nous hypnotiser et maltraiteraient l’esprit de nos enfants, ils désocialiseraient les individus et ruineraient notre monde commun… On a beau reconnaître la place centrale que les écrans ont pris dans nos vies, ainsi que leur utilité indéniable, nous sommes tous intarissables lorsqu’il s’agit d’égrener la liste de leurs vices. Là est le paradoxe : nous ne cessons de dénigrer un outil dont nous ne pouvons plus nous passer et vis-à-vis duquel notre ambivalence est notoire. L’attitude de la plupart des parents en est le symptôme le plus révélateur : c’est smartphone en main qu’ils s’agacent contre l’addiction de leurs enfants et c’est tout en rédigeant un texto qu’ils menacent sans cesse leur progéniture de leur confisquer leurs écrans. Rester maîtres de la situation

« L’érosion de l’autorité professorale est à lire à l’aune de l’importance qu’a pris le présent dans nos sociétés » Dans une tribune au « Monde », Eirick Prairat, professeur en sciences de l’éducation, analyse les facteurs qui ont contribué au recul de l’autorité de l’école. LE MONDE | 29.10.2018 à 05h15 • Mis à jour le 29.10.2018 à 10h08 | Par Eirick Prairat (Professeur de sciences de l'éducation) Tribune. usbeketrica Très populaire chez les jeunes, l’application Snapchat a annoncé la création d’un nouvel outil pour protéger la santé mentale de ses utilisateurs. Celui-ci affichera des liens vers des « ressources utiles » en cas de recherche sur le sujet. « Ils ont grandi avec les téléphones portables, avaient un compte Instagram avant d’entrer au lycée et ne se souviennent pas de l’époque avant Internet. » Dans une étude dont nous vous parlions sur notre site en 2017, puis 2018, la psychologue Jean M. Twenge montrait que la « génération iGen » (soit tous ceux nés à partir de 1995) souffrent en moyenne de problèmes de santé mentale plus importants que leurs aînés.

Les 10 Meilleures extensions Chrome pour YouTube YouTube est sans aucun doute la plus populaire plate – forme de streaming vidéo là – bas et alors qu’il emballe dans quelques fonctionnalités très intéressantes, si vous pourriez obtenir plus hors de lui? Si vous êtes comme moi, vous utilisez YouTube surtout sur votre navigateur. Si vous utilisez Chrome, vous devez être conscient de la pléthore d’extensions disponibles pour le navigateur Google.

Le programme de la spécialité «Humanités, littérature et philosophie» : audience du 3 octobre 2018 devant le Conseil Supérieur des Programmes - La Société des Professeurs de Philosophie (SO.P.PHI) Le vendredi 5 octobre 2018, la SO.P.PHI a été entendue au ministère de l’éducation nationale par le Conseil Supérieur des Programmes. Son président, Jean-Marie FREY, et son vice-président François MORICEAU ont pris connaissance du calendrier de la réforme présenté par Madame Souâd AYADA, présidente du CSP, et de l’état du projet de programme pour la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » élaboré par le groupe d’experts. Il ont rappelé la position de la Société des Professeurs de Philosophie et leurs propositions à l’égard de ce programme. «Main dans la main», comme à leur habitude dorénavant, l’APPEP et l’ACIREPH ont refusé de participer à cette audience. Si la SO.P.PHI a d’abord soutenu le Rapport de la commission Mathiot publié en janvier 2018, c’est parce que ce Rapport reconnaissait à la philosophie un statut particulier « comme discipline élémentaire à partir de la terminale ». 3- Ce programme présente un rapport à l’histoire en distinguant quatre grandes périodes.

Que faut-il retenir de la « nouvelle stratégie » numérique de l'UE ? L’Union européenne a dévoilé ce mercredi 19 février sa « nouvelle stratégie » en matière d’intelligence artificielle et d’utilisation des données. Résumé, dans les grandes lignes, de ce projet. Un « livre blanc » sur l’intelligence artificielle et une « nouvelle stratégie » sur les données : Ursula von der Leyen n’est pas venue les mains vides. Vous n'êtes pas accros par hasard L’été, les bus à deux étages de Bournemouth, une ville côtière à deux heures de train de Londres, sont le plus souvent bourrés de touristes. Mais en cette journée ensoleillée de septembre, le nôtre transporte de jeunes étudiants en route pour entamer leurs études universitaires. Au premier regard, il ne se passe rien à Bournemouth. Ce que confirme, la jeune Italienne qui nous sert un café à la gare routière : «Il n’y a pas grand-chose à faire ici.»

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