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Retour sur la journée d’étude : Lutte contre les fake news – quels défis pour l’information scientifique, les bibliothèques et les journalistes ?

Retour sur la journée d’étude : Lutte contre les fake news – quels défis pour l’information scientifique, les bibliothèques et les journalistes ?
Le 5 juin 2018, l’ADBU organisait en partenariat avec TheConversationFrance, La Croix, le CARISM et France Info une journée d’étude sur le thème de la lutte contre les fake news. Cet événement a attiré près de 170 participants au profil varié : professionnels des bibliothèques, professeurs-documentalistes, sociologues, chercheurs, enseignants universitaires et du secondaire, journalistes. Cette journée a donné lieu à deux publications d’articles et à une visibilité chez nos partenaires The Conversation France, La Croix et France Info. Le jour même a été annoncée la publication de l’ouvrage gratuit et en ligne coordonné par Arnaud Mercier pour The Conversation France Devant l’avalanche d’information de toutes provenance, face à la diversité et à la multiplicité des ressources et canaux de documentation, les rapports à l’information sont aujourd’hui bouleversés, les repères sont brouillés. Les informations parcellaires, erronées ou volontairement fausses foisonnent.

https://adbu.fr/fake-news-bibliotheques-journalistes/

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Rapport conjoint CAPS/IRSEM - Les manipulations de l’information : Un défi pour nos démocraties (04.09.18) Communiqué de presse Les manipulations de l’information ne sont pas nouvelles mais ont pris une dimension sans précédent en raison des capacités inédites de diffusion et de viralité offertes par internet et les réseaux sociaux, ainsi que de la crise de confiance que vivent nos démocraties. Ce phénomène s’est manifesté par plusieurs ingérences électorales ces dernières années ; il menace les démocraties et la souveraineté de leurs institutions.

SIC : Dominique Cardon : « Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui ont créé des bulles informationnelles » La menace de la désinformation en ligne est largement médiatisée depuis l’élection de Donald Trump, en 2016. Le gouvernement porte même deux projets de loi controversés pour lutter contre ce phénomène, notamment en période électorale. Les fausses informations qui circulent en ligne sont-elles vraiment un risque de premier plan pour les démocraties ? Les médias traditionnels sont-ils réellement menacés par la concurrence des sites ultrapartisans ? Entretien avec le sociologue Dominique Cardon, directeur du Médialab de Sciences Po. Comment expliquez-vous le recul des sites de désinformation observé depuis plusieurs mois, selon les données analysées par Les Décodeurs du « Monde » ?

Pourquoi faut-il éviter d’utiliser le terme “fake news” ? 1. Les “fakes news” : signe de l’apparition d’un nouvel enjeu contemporain ou signalement des doutes de l’opinion publique ? Pour répondre à la question de cette première partie, commençons par regarder l’évolution de l’intérêt pour la recherche du terme “fake news”, dans le monde entier, sur les cinq dernières années grâce à l’outil Google Trends.

Mais en quoi les biens communs concernent-ils les bibliothèques ? Alors qu’elle est relativement ancienne (mention dans la « Charte des forêts » dès le 13e siècle en Angleterre), la notion de biens communs a été, au cours des siècles, la cible de nombreuses attaques et censures qui l’ont peu à peu reléguée au second plan voire à l’oubli. Elle connaît néanmoins depuis quelques années une forme de réhabilitation qui dépasse le seul cercle des chercheurs ou des spécialistes. On peut citer pour exemple « le Temps des communs » 1, festival francophone qui valorise les initiatives autour de la question des biens communs, la popularise et favorise sa lisibilité. Mais les communs restent aujourd’hui encore « un objet tâtonnant en cours d’exploration » 2 comme le prouve notamment la consultation lancée sur le projet de loi pour une République numérique d’Axelle Lemaire. Bien commun vs propriété privée La première manifestation de ces menaces à l’existence d’une ressource instituée en bien commun naît au 13e siècle en Angleterre.

Les démocraties à l'épreuve des infox Programme Les démocraties à l’épreuve de l’Infox 9h15 OuvertureLaurence Engel, présidente de la BnF, Laurent Vallet, président de l’Ina et Martin Ajdari, directeur général des médias et des industries culturelles, ministère de la Culture 9h45 Keynote speech Sommes-nous crédules ? Les manipulations de l'information L’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM) du ministère des armées et le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du ministère des affaires étrangères publient un rapport sur les ingérences. Partant d'une définition de la manipulation de l'information comme « la diffusion intentionnelle et massive de nouvelles fausses ou biaisées à des fins politiques hostiles », les auteurs évitent volontairement de recourir à l'expression galvaudée de « fake news » jugée « trop vague et polémique ». La première partie du rapport s'intéresse aux causes des manipulations de l'information, individuelles (failles cognitives, crise épistémologique) et collectives (crise de confiance dans les institutions et dans la presse, désillusion numérique) ainsi qu'aux acteurs étatiques et non étatiques de ces manipulations en s'attardant sur les cas de la Russie et de la Chine. Sources

SIC : Dominique Pasquier : «Les usages avancés du Net restent élitistes» Sociologue, directrice de recherches au CNRS et enseignante-chercheuse à Télécom ParisTech, Dominique Pasquier a enquêté sur l’appropriation par les classes rurales et populaires de l’outil numérique lors de la dernière décennie. Son enquête a été publiée dans un livre, l’Internet des familles modestes, sorti en octobre aux éditions Presses des Mines. Longtemps, on a parlé de fracture numérique, des classes populaires et rurales qui n’étaient pas connectées… Les familles modestes se sont équipées plus tard que les autres. Plongée dans le service de « fact-checking » de l’Agence France-Presse C’est une vidéo très partagée sur Internet depuis la fin de juillet. On y voit plusieurs personnes s’avancer dans la mer, des femmes voilées portant de gros sacs, et plusieurs hommes, immobiles, dont seules les têtes dépassent de l’eau. Quelques secondes plus tard, la vidéo change d’angle et nous montre trois personnes sur la plage, assistant à la scène autour d’un appareil photo.

Se former, s’informer, expérimenter La bibliothèque publique est un lieu multidimensionnel de savoir, au cœur de la cité et via des territoires virtuels. Elle propose des espaces partagés par des communautés aux usages très différents. Depuis une génération, le web, dernier né des lieux de savoir, s’incorpore progressivement dans les espaces physiques et virtuels de la bibliothèque. Le catalogue en ligne de la bibliothèque a été le premier dispositif d’élargissement du partage des savoirs à l’ère numérique. Dès son origine, la bibliothèque a été un lieu particulièrement propice à l’éducation et à la formation des individus. La dénomination Learning Center le réaffirme mais semble limiter les autres fonctions et usages de la bibliothèque publique.

Neutral News, l’outil qui tracke les « fake news » grâce à l’intelligence artificielle Finalistes à la 3e place du concours Imagine Cup 2018 de Microsoft, trois étudiants ingénieurs de l’EPITA sont à l’origine du projet Neutral News, un outil qui aide les médias et les ministères français à détecter les « fake news ». Développant leur programme depuis plusieurs mois, ils lancent la première version de leur plateforme digitale en ce début décembre 2018. Détecter les informations manipulées grâce à l’intelligence artificielle et au « machine learning »

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