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Claire Ridel : Réviser le brevet en réseau

Claire Ridel : Réviser le brevet en réseau
Un réseau social peut-il devenir un espace d’apprentissage et même de préparation à un examen ? C’est le pari d’un projet lancé par Claire Ridel au collège Henri Matisse à Grand-Couronne (76) et mené en collaboration avec plusieurs professeures de français de l’académie de Rouen. L’idée est simple : via le réseau Twitter, en utilisant le hashtag #TwittDNB, plusieurs classes de 3ème échangent régulièrement sur des notions vues en cours. En quoi consiste votre projet #TwittDNB ? Cette action vise un travail entre des établissements de l'académie de Rouen. Un tel projet amène aussi les enseignant.es à travailler en réseau : comment fonctionne cette collaboration ? Pour travailler en réseau, il a fallu dans un premier temps trouver des partenaires ! Pourquoi vous a-t-il semblé utile d’imaginer un tel dispositif de révision pour les élèves ? J'ai constaté la volatilité des connaissances si elles ne sont pas réactivées. En pratique, comment amenez-vous vos élèves à tweeter ? Related:  LettresUsages divers en françaisLettres2018

CRÉER UN AESTHETIC – TICE & LETTRES De quoi s’agit-il? Un aesthetic est un montage d’images, parfois associées à des textes, qui permet de caractériser un personnage. De nombreux adolescents en réalisent à l’aide d’applications avec leur smartphone. Les images choisies sont emblématiques ; une grande attention est portée au choix des couleurs, l’idée étant d’aboutir à une tonalité caractéristique du personnage concerné. Exemple: un aesthetic de Tartuffe (Fatma B.) Exemple: un aesthetic de Blanche-Neige (auteure: Nola P-M) Exemple: un aesthetic représentant le narrateur du Horla (auteure: Lou P-M) Activité proposée On pourra demander aux élèves de créer un aesthetic rendant compte d’un personnage ou d’un mouvement littéraire – le classicisme, par exemple. Pour cela, il leur faudra choisir entre 5 et 7 images (parmi lesquelles éventuellement une œuvre d’art), puis une courte phrase ou une expression résumant leur sujet. S’ils travaillent sur un ordinateur, ils organiseront l’ensemble dans un document texte. WordPress:

#PSRO – Le réseau des lettres Dans le cadre d’une réflexion sur l’écriture et la représentation de soi, des élèves de 3e du Réseau des Lettres ont répondu à la question suivante : « pourquoi se raconte-t-on ? » Voici une synthèse de leurs réponses. En introduction, plusieurs raisons… #PSRO #Réseaudeslettres Oriane Océane Romane pic.twitter.com/ZTfessd5or— laclassede3c (@bricquebec3c) 18 septembre 2018 Un peu par narcissisme… #PSRO On se raconte pour que l’on s’intéresse à nous. #PSRO #Réseaudeslettres Océane et Gabrielle pic.twitter.com/XBeMtVq0Bp— laclassede3c (@bricquebec3c) 18 septembre 2018 #PSRO On écrit sur nous par égocentrisme. Pour laisser une trace de nous #PSRO On se raconte pour laisser une trace de nous dans l’histoire #Réseaudeslettres— 3e médias (@3emedias) 18 septembre 2018 Pour affirmer notre singularité #PSRO On se raconte pour montrer que l’on est unique, personne n’est identique. Pour dire ce qu’on n’ose pas dire habituellement, parfois par catharsis Pour partager #PSRO Pourquoi se raconte-t-on ?

100 idées pour enseigner la grammaire autrement Vivante et active, une alternative aux manuels scolaires. Des pistes expérimentées des années durant dans des classes primaires et secondaires. Cet ouvrage, destiné aux enseignants du niveau primaire et du début de secondaire, aux orthophonistes ou aux parents, est essentiellement pratique. Les professeurs avouent très souvent que l’enseignement de la grammaire se fait hélas sans plaisir et sans joie. • 100 idées, expérimentées 30 années durant, pour parvenir à enseigner la grammaire, c’est-à-dire la comprendre et non l’apprendre par coeur. • 100 idées pour permettre aux enfants de 8 à 14 ans de découvrir par eux mêmes, de façon raisonnée, le fonctionnement de leur langue. • 100 idées qui les invitent à en comprendre les mécanismes en la « manipulant » : découper, mimer, transformer, permuter, effacer, comparer, construire, déconstruire… formuler des hypothèses, les vérifier…

Céline Dunoyer : Quand les élèves font le cours de français « De quelles connaissances pensez-vous avoir besoin pour étudier cette œuvre de Maupassant ? Quelles activités pourrions-nous mener autour de cette nouvelle ? Quels extraits de Boule de Suif vous semblent intéressants à analyser ? …» : voici quelques-unes des questions posées par Céline Dunoyer à ses 2ndes du lycée Schuman à Charenton-le-Pont dans l’académie de Créteil. Vous avez utilisé une démarche de « classe inversée » pour aborder une œuvre de Maupassant : pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par cette expression de « classe inversée » ? Le concept de « classe inversée », dont on parle beaucoup depuis quelques temps déjà, est à la fois complexe et simple à appréhender. Dans quel contexte avez-vous mené ce travail sur Boule de suif ? J’ai mené ce travail alors que l’année était déjà bien avancée puisque nous étions en janvier-février. Vous avez amené les élèves à construire la séquence : en pratique comment avez-vous procédé pour mener à bien cette co-construction du travail ?

Des parcours individualisés grâce aux badges de compétences (des nouveaux programmes de 2018 ) ! – Les joies de l'erreur Pour découvrir mon système de badges de compétences pour individualiser les parcours d’apprentissage et d’évaluation en vidéo, vous pouvez consulter la captation de l’atelier que j’ai présenté sur ce sujet à Pau en janvier 2019, à l’occasion d’Eidos64 : Vidéo d’explication du système des badges parues au B.O. du 26 juillet 2018 (consultables ici : B.O. du 26 juillet 2018 Modifications des programmes scolaires ). À la fin de l’article, le lien vers le Padlet qui met à disposition tous mes documents de travail est mis à jour avec les nouvelles compétences. J’avertis toutefois qu’en étude de la langue, j’ai choisi de modifier le classement officiel : la compétence 3 contient en effet à la fois la morphologie verbale, l’orthographe grammaticale, et l’orthographe lexicale, ce qui est ingérable avec mon système de badges de compétences. Dans l’éducation, ses intérêts sont multiples, et sont exploités en primaire depuis bien des années déjà. Les objectifs sont innombrables. Bilan de ce système

Réviser le brevet avec Twitter Une twittclasse est une classe utilisant le réseau social Twitter pour faire progresser les élèves. Initié par Laurence Juin, le concept s’étend de plus en plus, favorisé dans un premier temps par le dynamisme de certains professeurs innovants. Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à cet article de Savoirs-CDI : Des Twittclasses ? I/ Objectifs pédagogiques du #twittDNB Un constat s’impose : les élèves de troisième, s’ils apprennent leur cours pour les contrôles, ne le retiennent pas sur le long terme. Par ailleurs, la contrainte des 140 caractères d’écriture (bientôt 280) oblige à un travail réflexif sur la formulation des phrases, sur la syntaxe, afin de faire passer une information la plus claire et la plus juste possible. Enfin, la création d’un réseau entre établissements permet de créer une émulation entre les participants : il s’agit de communiquer, d’échanger, de répondre aux questions des followers, et ainsi développer de nouvelles compétences sociales et culturelles.

Je bouquine 419 - Je Bouquine Inégalités, oppression, racisme : ceux qui ont osé dire non ! Le dossier La nouvelle inédite : Un rêve de liberté, de Jennifer Darymple.L’enquête : ces rebelles qui nous inspirent.Le quiz : les grands noms du non.Le classique sans prise de tête : Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Tout nouveau, tout beau Notre chouchou du mois : 21 printemps comme un million d’années, un roman de Camille Brissot • 8 romans à lire au chaud • Le style du mois : Colette, le film avec Keira Knightley • Et toujours des conseils de lecture en pagaille ! Et aussi Pratique : fabrique tes cartes de vœux • L’histoire vraie de Salvador Dali • Les Avant-premières : Nos éclats de miroir, un roman de Florence Hinckel et Champignac, une BD de Béka et Etien • Votre courrier • Le top 10 de vos souhaits pour 2019 •Ÿ Jeux d’écriture pour 2019. En vente à partir du mercredi 26 décembre 2018

Jean-Charles Bousquet : Un "journal de séquence " en français au lycée Comment fortifier la mémoire et le sens des apprentissages ? C’est le but du journal de séquence que met en œuvre Jean-Charles Bousquet, professeur de français au lycée Alexis Monteil à Rodez. Par ce dispositif, l’enseignant invite l’élève à faire le récit de ce qu’il a fait, appris et compris. Le journal comprend diverses rubriques : un lexique ; un article réflexif sur les notions abordées ; un dossier, éventuellement numérique, sur un auteur, des lectures ou un mouvement littéraire ; des productions créatives. Le travail mené éclaire et interroge aussi le « carnet de lecture et de formation culturelle » qu’il s’agira bientôt de tenir au lycée et qui servira de support à l’oral du bac de français : n’y a-t-il pas danger de faire d’un espace de travail un outil d’évaluation ? peut-on concilier autonomie et institutionnalisation ? Qu’appelez-vous « journal de séquence » ? Pourquoi avoir mis en place un tel dispositif ? Que trouve-t-on précisément dans ce journal de séquence ?

Les accords des participes passés, c’est si simple ! Cette année [2017], avec l’affaire du prédicat, l’utilisation du COD a fait la Une (pour accorder les participes), et, parmi les pédagogues de l’orthographe, de nombreuses voix ont rappelé la méthode Wilmet. Cette méthode permet d’accorder les participes passés sans s’occuper de l’auxiliaire ni du COD. Je me suis promis d’y jeter un oeil. En creusant un peu, j’ai repéré que le manuel Cléo (Editions Retz) s’en inspirait. Le bon vieil ORTH (Hatier) aussi, et pourtant, ce n’est pas « récent », comme bouquin ! J’ai présenté la méthode à mes CM2 et, en 2 semaines de rituels, ils ont acquis une aisance incroyable pour accorder les participes, même les plus tordus. Prenons l’exemple du verbe préparer. Démonstration : Nous avons préparé des desserts. Les affaires sont préparées par des enfants. Miracle numéro 1, cela fonctionne (évidemment), dans le cas où le COD est placé avant le verbe (sans jamais évoquer le fameux COD avec les élèves) : J’aime beaucoup la tarte que tu as préparée.

Ecrire en classe avec Twitter (Grégory Devin dans Café pédagogique) A l’Ecole, le plus souvent, les élèves n’écrivent qu’en situation d’évaluation : et si on faisait de l’écriture une réelle activité de classe, régulière et formatrice ? Comment alors favoriser les « écrits intermédiaires » chers à Dominique Bucheton, « le lent épaississement du texte » dans le « va et vient de la pensée singulière et collective » ? Grégory Devin montre la voie à Bricquebec dans la Manche. Vous avez réalisé en 6ème une fort intéressante séquence autour de la peur : comment cette séquence s'intègre-t-elle au programme et vos objectifs ? Dans les nouveaux programmes de français, une des thématiques proposée en sixième est celle du monstre. Comment avez-vous lancé cette séquence ? Je commence toujours les séquences de la même façon : je demande aux élèves ce qu'ils savent de la thématique, pour m'appuyer ensuite sur leurs connaissances, les valider, les amender, les corriger... Quelles sont ensuite les modalités de travail ? Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut

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