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Émilie du Châtelet, mère des sciences françaises

Émilie du Châtelet, mère des sciences françaises
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Biographie de Hypathie d'Alexandrie Hypathie d'Alexandrie est la première femme à avoir écrit sur les mathématiques dont le nom soit parvenu jusqu'à nous. Comme on sait très peu de choses sur sa vie, si ce n'est qu'elle est sans doute morte en martyr, de nombreux mythes sont apparus autour de son personnage et il est souvent bien difficile de démêler le vrai du faux. Elle est la fille de Théon, philosophe et érudit grec qui lui donne une éducation approfondie. Philosophe intelligente et très instruite, elle dirige l'école neo-platonicienne d'Alexandrie au début du Vè siècle et donne de nombreux cours publics. Biographie de Emmy Noether Née le 23 mars 1882 à Erlangen, Emmy Noether est probablement la plus grande mathématicienne du XXiè s. Elle est la fille de Max Noether, un grand mathématicien dont deux autres fils seront scientifiques. La vocation d'Emmy n'est pas précoce, puisqu'elle se destine d'abord à être professeur d'anglais et de français. Mais malgré un certificat obtenu, elle n'enseignera pas dans les lycées de jeunes filles et décide à 18 ans d'entreprendre des études universitaires en mathématiques. C'est alors une voie très difficile pour une jeune fille : celles-ci ne sont autorisées que depuis 1900 à s'inscrire dans les universités allemandes, et encore de façon non officielle et en demandant à chaque professeur une dérogation pour passer l'examen. Remarquée par Hilbert, elle est invitée par ce dernier à Göttingen, et elle l'assiste dans ses travaux en relativité. À l'arrivée au pouvoir des nazis en 1933, Noether, comme la plupart des scientifiques juifs, est renvoyée de l'Université.

SUR UNE (PETITE) ERREUR D’ISAAC NEWTON Mesurer la forme de la Terre : ce thème a donné lieu déjà à un bon paquet d’articles sur ce site [1]. Si aujourd’hui on sait décrire la forme de la Terre — ou disons des océans, pour faire abstraction des montagnes — pratiquement au centimètre près, on sait depuis le 18e siècle le principal : la Terre est légèrement aplatie aux pôles. En effet, comme l’intérieur de la planète est malléable, ainsi d’ailleurs que sa surface faite d’océans liquides, la rotation entraîne par force centrifuge une partie de la masse vers l’équateur. Les mesures modernes donnent de cet aplatissement l’estimation suivante : Rayon polaire : 6356,75 km Rayon équatorial : 6378,14 km soit un excès de : 21,39 km, ou encore 0,336%. Isaac Newton a prédit cet aplatissement par le calcul dans ses Philosophiae Naturalis Principia Mathematica (1687), avant qu’il soit mesuré directement lors de l’expédition polaire de Maupertuis (1736-1737). Isaac Newton vu par son contemporain Godfrey Kneller. 1) À la perche et au sextant.

La famille Boole Ce matin, j’ai suivi la conférence d’Anne Boyé, intitulée « Dans l’étonnante famille Boole, il y a le père, mais aussi la mère et les cinq filles ». Soit je me suis trompée soit il n’y avait plus de place mon premier voeu, mais je voulais assister à maths et zombies… Cela dit, même si je regrette Maths et zombies car c’est tout à fait dans mon univers, la conférence que j’ai vue était très intéressante et j’ai beaucoup appris. Que ce soit Georges, le papa, Mary Everest, la maman, Alicia, la troisième fille, ou , une de ses quatre soeurs, tous les membres de cette famille ont eu un destin particulier. Mais Anne Boyé a choisi les trois premiers pour sa conférence. Ce qui m’a frappée surtout, c’est la volonté, la motivation profonde de chacun de ces personnages pour le savoir, et les mathématiques en l’occurrence : Georges Boole était issu d’une famille très modeste. Alicia a quatre ans lorsque son père meurt. WordPress: J'aime chargement… Une conférence à distance pour fêter les vacances !

Sophie Germain Jusqu’au XXe siècle, très peu de femmes ont pu contribuer au développement des mathématiques et des sciences, car elles ne pouvaient faire des études avancées. Celles qui ont laissé leur marque dans l’histoire des mathématiques et des sciences ont dû vaincre la désapprobation de la société de leur époque. L’une d’elles est Marie-Sophie Germain, considérée comme une des premières mathématiciennes françaises. Sophie Germain était la deuxième fille d’un marchand de soie, Ambroise-François Germain. Constatant cet engouement, son père tente de la dissuader de se tourner vers une profession « masculine », mais il finit par abdiquer devant la détermination de sa fille et accepte de la soutenir moralement et financièrement. Elle ne peut être admise à l’École Polytechnique, réservée aux hommes, mais en empruntant l’identité d’un ancien élève, Antoine Auguste Le Blanc, elle se procure les notes de cours de l’École. Lettre du 30 avril 1807, jour de l’anniversaire de naissance de Gauss

Emmy Noether Portrait de Emmy Noether, photo datant d'avant 1910. Emmy Noether naît dans une famille juive d'Erlangen (à l'époque dans le royaume de Bavière). Son père est le mathématicien Max Noether. Emmy envisage d'abord d'enseigner le français et l'anglais après avoir passé les examens requis, mais étudie finalement les mathématiques à l'université d'Erlangen où son père donne des conférences. Après avoir achevé sa thèse en 1907 sous la direction de Paul Gordan, elle travaille bénévolement à l'Institut de Mathématiques d'Erlangen pendant sept ans. Emmy Noether reste un des membres les plus influents du département de mathématiques de Göttingen jusqu'en 1933. Biographie[modifier | modifier le code] Famille et enfance[modifier | modifier le code] Le père d'Emmy, Max Noether, est issu d'une famille de commerçants allemands. Emmy Noether naît le 23 mars 1882. De ses trois frères, seul Fritz Noether, né en 1884, est connu pour ses travaux universitaires. Noether revient à Erlangen. Également :

DIVINE ÉMILIE Gabrielle Émilie du Châtelet connut une enfance heureuse et bénéficia de tous les privilèges d’une famille unie, riche et noble. Née en 1706 dans une des plus grandes familles de la noblesse de robe [1], rien ne la prédestinait à devenir la première femme de sciences que la France ait connue. Comme toutes les jeunes filles de son milieu, elle était destinée à entrer au couvent pour y apprendre les bonnes manières, en attendant d’être mariée, plutôt que d’étudier la philosophie, les mathématiques ou la physique de Newton. Les Breteuil habitent un hôtel donnant sur les Tuileries, tiennent salon, reçoivent le poète Jean-Baptiste Rousseau, le jeune Voltaire ou encore Bernard Le Bouyer de Fontenelle avec qui, dès 12 ans, Émilie discute de science. Son père, le baron Louis Nicolas Le Tonnelier de Breteuil, adhère aux idées de Voltaire ; il ouvre sa bibliothèque à sa fille, lui donne à domicile une éducation à base de latin, de mathématiques et de langues vivantes. Post-scriptum :

Madame du Châtelet : la femme des Lumières Sous la direction d’Elisabeth Badinter, écrivain et philosophe, et de Danielle Muzerelle, archiviste-paléographe, conservateur en chef chargée des manuscrits à la bibliothèque de l’Arsenal : Henri-François de Breteuil, dixième marquis de Breteuil, descendant de Mme Du Châtelet ; Gérard G. Biographie de Maryam Mirzakhani Maryam Mirzakhani est une mathématicienne iranienne, la première lauréate de la médaille Fields, la plus prestigieuse distinction mathématique. Elle est née et a grandi à Téhéran dans une famille de 4 enfants. Enfant, elle se rêve écrivaine avant que son frère ne lui fasse découvrir, alors qu'elle est au collège, l'histoire de Friedrich Gauss et de sa méthode pour additionner facilement les nombres de 1 à 100. Maryam Mirzakhani bénéficie du système scolaire spécifique mis en place en Iran pour les enfants précoces. Elle part alors aux États-Unis faire sa thèse à l'Université de Harvard sous la direction du professeur McMullen. Les travaux de Maryam Mirzhakani concernent la géométrie et les systèmes dynamiques. Maryam Mirzakhani a apporté des contributions frappantes et très originales à la géométrie et à l'étude des systèmes dynamiques.

"Les Figures de l’ombre", le film sur les scientifiques noires de la Nasa, arrive sur les écrans - Outre-mer la 1ère Katherine Johnson, Mary Jackson et Dorothy Vaughan. Ces noms sont pour la plupart inconnus du public. Pourtant ces trois femmes afro-américaines, respectivement ingénieure, mathématicienne et physicienne, ont apporté une contribution essentielle au programme de mise en orbite spatiale de la Nasa dans les années soixante. Ces figures emblématiques ne sont d’ailleurs pas les seules. D’autres scientifiques noires ont également joué un rôle fondamental auprès de l’agence américaine durant cette période.Un film basé sur leur histoire, sorti aux Etats-Unis en décembre 2016, vient leur rendre hommage. Intitulé « Les Figures de l’ombre » (le titre original est « Hidden Figures »), le film témoigne à la fois de la lutte de ces scientifiques afro-américaines en tant que femmes et comme noires dans un univers machiste et discriminatoire dominé par les Blancs. REGARDEZ la bande annonce du film

LA STRATÉGIE DU SILENCE Le 30 octobre 2012 - Ecrit par Olivier Courcelle Hier 29 octobre étaient vendus aux enchères chez Christie’s à Paris d’importants lots d’archives ayant appartenu à la marquise du Châtelet (1706-1749), la célèbre traductrice des Principia de Newton. Le clou de la collection était sans conteste un manuscrit presque complet de la première partie du « Commentaire » que la marquise avait adjoint à sa traduction. Valeur estimée de ces 357 feuillets : entre 400 000 et 600 000 euros. Valeur estimée de la totalité de la vente : entre 1 et 1.5 million d’euros [1]. La Société Voltaire, comme son nom l’indique, œuvre pour favoriser toute étude savante en rapport avec le grand compagnon de la marquise du Châtelet. Il pourrait paraître surprenant que la Société Voltaire n’ait pas fondamentalement cherché à porter l’affaire sur une place publique plus vaste. La vente avait donc lieu hier. Autant être clair, la stratégie du silence a totalement échoué. Notes Partager cet article Pour citer cet article :

Une femme de sciences à l’époque des Lumières » Biblio B.U.S. Emilie du Châtelet, par Maurice Quentin de la Tour Le 29 octobre prochain, les manuscrits d’Émilie du Châtelet seront mis en vente chez Christie’s à Paris. Le magazine Sciences et Avenir se fait l’écho, dans sa version web, d’une souscription ouverte par le Fonds Voltaire pour que ces documents demeurent dans le domaine public et ne soient pas dispersés aux quatre vents. Mais qui était Gabrielle Émilie le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet ? Pour en savoir plus sur Madame du Châtelet, voici une sélection de documents disponibles dans nos bibliothèques : Élisabeth Badinter. On pourra trouver également à la BU Sciences campus les Principia de Newton dans leur traduction par la marquise du Châtelet. Vous pourrez aussi consulter ou emprunter plusieurs des ouvrages de la marquise à la BU Droit-lettres, notamment son Discours sur le bonheur ou un recueil de ses Lettres. Sur le même thème

Ada Lovelace Plaque commémorative Ada Lovelace, de son nom complet Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, née Ada Byron le 10 décembre 1815 à Londres et morte le 27 novembre 1852 à Marylebone dans la même ville, est une pionnière de la science informatique. Elle est principalement connue pour avoir réalisé le premier véritable programme informatique, lors de son travail sur un ancêtre de l'ordinateur : la machine analytique de Charles Babbage. Elle est assez connue dans les pays anglo-saxons et en Allemagne, notamment dans les milieux féministes ; elle est moins connue en France, mais de nombreux développeurs connaissent le langage Ada, nommé en son honneur. Biographie[modifier | modifier le code] Environnement familial[modifier | modifier le code] Ada était la seule fille légitime du poète George Gordon Byron et de son épouse Annabella Milbanke, une femme intelligente et cultivée, cousine de Caroline Lamb, dont la liaison avec Byron fut à l'origine d'un scandale. Annabella adorait les mathématiques.

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