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L’Aubette

L’Aubette
Le projet de l’Aubette représentant un chantier de très grande ampleur, Sophie Taeuber-Arp décida d’y associer son mari, Jean Arp, ainsi que le peintre et architecte hollandais, Theo van Doesburg. La décoration intérieure de l’Aubette fut donc une œuvre collective. Malgré des difficultés survenues entre les trois artistes durant leur collaboration, cette œuvre monumentale majeure demeure unique en son genre. Le trio présenta sa réalisation comme des « constructions d’intérieur élémentaristes et prémorphistes ». Le concept « élémentariste » correspond à celui, géométrique, de Sophie Taeuber-Arp et Theo van Doesburg, tandis que l’œuvre de Jean Arp, « prémorphiste », se distingue par des formes qu’il qualifie lui-même également d’élémentaires, mais biomorphiques, basées sur la forme de l’ovale. Theo van Doesburg, Sophie Taeuber-Arp et Jean Arp devant l’Aubette à Strasbourg, 1927 Photographie anonyme. Espaces créés par Sophie Taeuber-Arp L’Aubette-bar (non restitué) Le Passage (restitué)

https://www.reseau-canope.fr/sophie-taeuber-arp/les-oeuvres-au-programme/laubette.html

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Serpent d’océan Saint-Brévin est formée de deux agglomérations balnéaires : Saint-Brévin-l’Océan et au nord Saint-Brévin-les-Pins qui s’étend entre deux pointes couronnées par d’anciens forts. C’est à la pointe du Nez de chien, à « la limite transversale de la mer » (frontière entre espace fluvial et maritime, à l’embouchure de l’estuaire de la Loire), que surgit l’immense serpent de mer de Huang Yong Ping (1954, Chine) dont le squelette apparaît comme issu d’une fouille archéologique. Son mouvement le rend vivant : on devine qu’il a traversé les mers pour venir échouer sa gueule démesurée sur cette plage. La ligne de ses vertèbres joue avec la courbe du pont de Saint-Nazaire, et la manière dont il se pose rappelle l’architecture des carrelets, ces pêcheries typiques de la côte atlantique. En faisant apparaître sur les rives de l’Europe une des figures majeures de la mythologie chinoise, Huang Yong Ping aborde, comme souvent dans son travail, les notions d’identité et d’hybridité culturelle.

L’Aubette de Strasbourg (1926-1928) : peintures monumentales, décorations intérieures En 1926, Sophie Taeuber-Arp reçoit la commande de la décoration intérieure de l’Aubette par les frères André et Paul Horn. Ceux-ci ayant obtenu de la Ville de Strasbourg un bail de 90 ans pour l’exploitation de ce bâtiment historique du centre-ville, ils souhaitent y créer un complexe de distraction polyvalent, résolument inscrit dans la modernité. Bien que qualifiée de « chapelle Sixtine de la modernité » et malgré l’intérêt grandissant qu’elle suscite y compris à l’étranger, cette réalisation d’avant-garde ne parvient pas à s’imposer comme le lieu de divertissement des Strasbourgeois. Face à cette désaffection, la plus grande partie de la décoration, une douzaine d’espaces, commandée à Sophie Taeuber-Arp et réalisée en collaboration avec Jean Arp et Theo van Doesburg, sera progressivement recouverte et détruite quelques années après son inauguration en 1928.

Avant-propos Le cadre des « œuvres et références pour les épreuves du baccalauréat de l’option facultative d’arts plastiques » nous fournit l’occasion d’explorer la démarche et les œuvres de Sophie Taeuber-Arp. Empruntant aussi bien aux arts appliqués dont elle était issue, qu’aux arts extra-européens, aux pratiques vernaculaires ou encore aux avant-gardes radicales découvertes à Zurich, l’artiste s’affranchit avec force des catégories esthétiques communes pour produire, au tout début du XXe siècle, une œuvre fondatrice de la modernité. Les textes proposés par Gabriele Mahn, Tiphaine Larroque et Michel Bayer retracent le parcours de Sophie Taeuber-Arp et révèlent un cheminement artistique nourri d’une relation intime avec les formes élémentaires, reposant sur une maîtrise solide des techniques et des matériaux, et enrichi d’une formation théorique constamment soutenue par une proximité sensible avec les constituants plastiques.

centrepompidou Étape obligatoire de projets monumentaux et éphémères, le dessin, avec les maquettes et les collages, est à la base de l’ambitieuse démarche qu’élaborent Christo et son épouse, Jeanne-Claude. D’emblée, il en constitue tout à la fois l’approche préalable, la mise au point technique et la préfiguration. Sa mise sur le marché avant la réalisation de chaque projet contribue au financement et à la pérennité de celui-ci. Abandonnant pour un temps le registre des objets de consommation, auxquels Christo soustrait la valeur d’usage par l’emballage au moyen de films plastiques translucides et extensibles, l’artiste élargit dans les années 1960 ses interventions réalisées directement dans le monde environnant et dans la nature, proposant selon Pierre Restany « une vision nouveau-réaliste d’une nature moderne, industrielle et urbaine ». En 1970, changeant d’échelle, Christo et son épouse commencent leurs premiers empaquetages de monuments, suivis de déploiements extérieurs.

L’Intelligence artificielle, nouveau monde du marché de l’art? Les « machines à créer » ce n’est pas nouveau. En 1959, déjà, Jean Tinguely présentait un « robot artiste abstrait » : Sa « machine à dessiner » était une sculpture automatisée armée de crayons, de feutres ou de pinceaux, secouant son bras d’acier sur une feuille dans un mouvement aléatoire, jusqu’à produire une œuvre. Avec tous les guillemets qui s’imposent.

Véra Molnar, exposition "Tremblement", ordinateur, Cneai Véra Molnar Tremblement «La succession monotone de carrés, de rectangles, c’est moi; les écarts brusques de la ligne de conduite suivis aussitôt de repentirs, c’est encore moi. Mais si j’essaie d’analyser ce sentiment béat de contentement, je me rends compte que ce ne sont ni les tableaux exécutés, ni les dessins achevés que j’aime. Art is Arp [  L'exposition > L'Aubette ] À l’occasion de l’exposition Art is Arp, les visiteurs sont invités à redécouvrir, les décors de l’Aubette, œuvre avant-gardiste réalisée entre 1925 et 1928 par Theo Van Doesburg (Utrecht 1883-Davos 1931), Sophie Taeuber-Arp (Davos 1889 - Zurich 1943) et Hans Jean Arp (Strasbourg 1886 - Bâle 1966). Historique L’Aubette originelle, construction néo classique située place Kléber et dessinée par l’architecte Jean-François Blondel entre 1764 et 1767, devient sous l’impulsion de Paul et André Horn, architecte et pharmacien mulhousien, un vaste complexe de loisirs d’environs 200 m2 à partir de 1928. Les décors des divers espaces — café, restaurant, brasserie, salon de thé, ciné-bal, caveau-dancing, salle des fêtes et autres — s’étendent sur quatre niveaux (caveau, rez-de-chaussée, entresol et étage) Leur réalisation est confiée à Arp et Sophie Taeuber-Arp qui y associent leur ami peintre et architecte, Theo Van Doesburg.

Photographies et broderies pour la série "Berlin" de Diane Meyer Dans sa série « Berlin », Diane Meyer a brodé 43 photographies avec des points de croix superposant piétons, murs , paysages et forêts. Chaque zone brodée représente l’ancien mur, qui aurait obstrué l’image maintenant visibles sur les photographies de Meyer. J’ai commencé à réfléchir à la relation entre l’oubli et la corruption de fichiers numériques, en particulier du fait que les photographies sont étroitement liées à la mémoire. En réinsérant le mur de Berlin par la broderie, une vue pixélisée de ce qui est derrière le mur est créée, ce qui donne l’effet d’une trace presque fantomatique dans le paysage. Pour en savoir plus : Diane Meyer Photos © Diane Meyer

Le "bleu" gangster de Monory Tandis que les réseaux sociaux bruissaient autour du « clair-obscur » de l’allocution présidentielle : Le Tintoret ? Rembrandt ? D’où venait l’inspiration d’un tel éclairage ? Un des grands maîtres de la figuration narrative disparaissaient dans le bleu nuit : Jacques Monory. Christo. L' Arc de Triomphe Wrapped — Carnets de traverse L’artiste Christo va enfin réaliser sa deuxième œuvre monumentale dans Paris, après avoir enveloppé le Pont Neuf en 1985. L’Arc de Triomphe, Wrapped est un geste artistique couvrant le célèbre monument par 25 000 mètres carrés de tissu argenté recyclable et sécurisé par 7 000 mètres de corde rouge. Les espaces situés sous la célèbre arche, y compris la tombe du soldat inconnu, seront maintenus et accessibles tout au long de la période. L’œuvre sera entièrement financée par l’artiste via la vente de ses études préparatoires, dessins et collages du projet, ainsi que des maquettes d’œuvres des années 1950 et 1960 et de lithographies originales.

Jean Tinguely; Niki de Saint Phalle Le Cyclop - La Tête Maquette 1986 Jean Tinguely; Niki de Saint Phalle Le Cyclop - La Tête Maquette Matériel / Technique: Ferraille, miroirs Dimensions: 180 x 240 x 110 cm Size: 11301 Inv.Number: Bischofberger 0741 Creditline: Musée Tinguely, Bâle, Donation Niki de Saint Phalle Dans la réalisation du « Cyclop », Niki de Saint Phalle était chargée de donner son visage au personnage de la légende. William Kentridge, la fabrique de l'histoire Première grande rétrospective en France des œuvres de William Kentridge (né en 1955 à Johannesburg, où il vit et travaille), « Un poème qui n'es pas le nôtre » est aussi la première exposition d'art contemporain de cette ampleur accueillie par le LAM[1], le musée de la métropole lilloise qui trouve son origine dans la donation de l’importante collection d’art moderne Dutilleul, complétée en 1999 par la dotation de l'association Laracine, riche de plus de 3500 œuvres d’Art Brut. La manifestation, coproduite avec le Kunstmuseum de Bâle, s'enracine dans les liens qui unissent Kentridge à la culture française et européenne. Elle débute par une évocation de Sophiatown à travers de grands décors immersifs que l’artiste a exécuté à la gouache sur d’immenses papiers Kraft à la fin des années 1980 pour la pièce éponyme de la Junction Ave.

Happenings — Fluxus : De l'action painting à l'action de rue - L’article de Kaprow fut précédé par celui d’Harold Rosenberg (3) — The American Action Painter — qui paraissait en décembre 1952. Rosenberg allait définir le terme d’Action Painting ainsi qu’un ensemble d’idées liées à ce terme dans la revue Possibilities, fondée par Cage, Motherwell et Rosenberg lui-même : la toile comme «arène», comme «événement», «qui est un acte», «inséparable de la biographie de l’artiste». Pollock représentait ainsi le type même du «peintre d’action» (tel qu’on peut le voir dans le film de Hans Namuth) (4). Cette pratique du dripping, de la toile comme «peinture-action» en effet brisait toute distinction entre l’art et la vie, comme le souligne Harold Rosenberg : «Pour chaque Américain, il arriva un moment où la toile lui apparut comme une arène offerte à son action. Ce qui devait se passer sur la toile n’était pas une image, mais un événement (5) ». Il faut analyser les tableaux de Pollock à partir du geste qui les avait produits.

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