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Climat : pour le GIEC, des efforts « sans précédent » pourraient limiter le réchauffement à 1,5 °C

Selon le rapport spécial du GIEC présenté lundi, au rythme actuel du réchauffement, le seuil de 1,5 °C sera franchi entre 2030 et 2052 LE MONDE | 08.10.2018 à 03h00 • Mis à jour le 08.10.2018 à 11h27 | Par Pierre Le Hir Y croire encore, envers et contre tout. Et surtout, agir enfin. Même si la bataille est très mal engagée… Un rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), présenté lundi 8 octobre au terme d’une semaine de discussions tendues entre les représentants de 195 Etats, à Incheon (Corée du Sud), entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle. Mais cet ultime espoir ne sera préservé, montre le rapport, qu’au prix d’un sursaut international dans la lutte contre le réchauffement. Eclairer les gouvernements Cette synthèse, qui doit être approuvée ligne à ligne par les représentants...

https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/10/08/climat-le-rapport-de-la-derniere-chance_5366081_1652612.html

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« Contenir le réchauffement à 1,5 °C suppose un changement radical de mode de croissance » Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), présenté lundi 8 octobre, estime, alors même que tous les voyants sont au rouge, qu’il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle. Mais cet ultime espoir ne sera préservé, montre le rapport, qu’au prix d’un sursaut international dans la lutte contre le réchauffement. Pierre Le Hir et Stéphane Foucart, journalistes au Monde, ont répondu aux questions d’internautes. Västra Hamnen, le quartier suédois qui fonctionne à 100 % aux énergies renouvelables Abrité sous son parapluie, Jesper, 70 ans, promène son chien au bord du détroit de l’Öresund. Davantage que contre la pluie, cet homme d’affaires à la retraite peste contre les voitures « même pas électriques » qui circulent dans les allées piétonnes, malgré l’interdiction. Lorsqu’il s’est installé à Västra Hamnen, c’est d’abord la vue imprenable sur la mer qui l’a séduit. La dimension écologique de ce quartier de Malmö était, au mieux, « un plus ».

Accord a minima de l’UE sur les réductions d’émissions de CO2 des voitures Sous la pression de l’Allemagne, les ministres de l’environnement ont fixé un cap bien moins ambitieux que celui fixé par le Parlement européen LE MONDE | 10.10.2018 à 01h47 • Mis à jour le 10.10.2018 à 10h05 | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) et Stéphane Mandard Et à la fin… c’est l’Allemagne – et les constructeurs automobiles – qui gagne. Mardi 9 octobre, à l’issue d’une journée marathon de plus de treize heures de discussions et pas moins de trois tours de négociations serrées, les vingt-huit ministres de l’environnement de l’Union européenne (UE), réunis à Luxembourg pour un Conseil crucial, ont accouché, dans la douleur, d’un compromis sur les normes d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui s’appliqueront aux voitures commercialisées à partir de 2020. Lire aussi la tribune : « Le rôle primordial des constructeurs automobiles » dans la lutte contre la pollution

Climat : « Le seuil de 1,5 °C peut être un point d’ancrage pour les négociations » Dans un entretien au « Monde », l’universitaire Stefan Aykut, estime que les conclusions du GIEC pourraient servir de levier politique aux pays les plus vulnérables. LE MONDE | 08.10.2018 à 15h08 • Mis à jour le 08.10.2018 à 17h46 | Propos recueillis par Stéphane Foucart Le sociologue Stefan Aykut, professeur assistant à l’université de Hambourg, est l’auteur, avec Amy Dahan, d’un ouvrage de référence sur les négociations climatiques (Gouverner le climat ?

Les 10 villes les plus vertueuses pour le climat Il y a mer et mer. Certains parties du littoral ont privilégié leurs atouts balnéaires et paysagers, comme c'est le cas à Sète, Cannes ou Saint-Malo et cela explique qu'on les retrouve parmi les 10 agglomérations qui contribuent le moins au réchauffement climatique en France. Avec d'autres au profil touristique accentué (Grasse, Thonon-les-Bains, Carcassonne...) et quelques villes moyennes comme Alès, Châtellerault ou Draguignan. D'autres bords de mer ne ciblent pas le touriste mais accueillent des activités portuaires et industrielles particulièrement polluantes. C'est le cas des mauvais élèves de notre classement en matière de contribution au réchauffement climatique : la métropole Aix-Marseille, handicapée par les raffineries de pétrole du pourtour de l'étang de Berre, puis, dans l'ordre, Dunkerque, Le Havre et Nantes. Attention !

Les Pays-Bas sommés par la justice d’intensifier leur lutte contre le changement climatique La cour d’appel de La Haye a affirmé que l’Etat agissait « illégalement et en violation du devoir de diligence » sans prononcer de sanction contre lui. Une victoire pour l’ONG Urgenda. LE MONDE | 09.10.2018 à 21h48 • Mis à jour le 10.10.2018 à 06h35 | Par Patricia Jolly L’Etat néerlandais a désormais l’obligation légale de prendre des mesures pour protéger ses citoyens contre les conséquences du changement climatique. Mardi 9 octobre, la cour d’appel de La Haye a confirmé un jugement rendu en première instance, le 24 juin 2015, ordonnant au gouvernement néerlandais de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du pays plus rapidement que prévu.

Ce qu’il faut retenir du rapport du GIEC sur la hausse globale des températures L’essentiel Dans un rapport de 400 pages, dont le « résumé à l’intention des décideurs politiques » a été publié lundi, les scientifiques exposent les conséquences d’un réchauffement des températures au-delà de 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.Ces conséquences sont multiples : vagues de chaleur, extinctions d’espèces, déstabilisation des calottes polaires, montée des océans sur le long terme… Toute augmentation des températures au-delà de 1,5 °C aggraverait ces impacts sur l’environnement, selon le GIEC.Pour les experts, limiter la hausse à 1,5 °C passe par une réduction des émissions de CO2 de 45 % d’ici 2030 et la réalisation d’une « neutralité carbone » en 2050 – autrement dit, il faudra cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 qu’on ne peut en retirer. Le chiffre C’est la hausse des températures, par rapport à l’ère préindustrielle, estimée d’ici à 2100, si rien n’est fait pour infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre.

Une nouvelle autoroute ferroviaire sur les rails Une liaison entre Calais et Turin devait être inaugurée mardi. Il s’agit de la quatrième en France. Elle reste modeste mais c’est incontestablement une nouvelle étape dans le mouvement de décarbonation de la France.

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