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« Infox », « intox », « canular » ou « mensonge », pourquoi il ne faudrait pas parler de « fake news »

Fake News Ne dites plus « fake news », mais « infox ». La Commission d’enrichissement de la langue française, institution chargée d’acter l’évolution de la langue auprès de l’administration, a livré, jeudi 4 octobre, le résultat de ses cogitations pour franciser le terme anglo-saxon de « fake news », devenu très à la mode depuis l’élection de Donald Trump. Le mot juxtapose « intoxication » et « information » ; il est défini comme une information « mensongère ou délibérément biaisée ». Lire aussi « Fake news » se dira « infox » en français Un choix qui a été préféré, dit la Commission, à d’autres expressions comme « infaux », par exemple. Trompeur ou erroné ? Littéralement, « fake news » signifie « fausse information ». Donald Trump en avait fait l’éclatante démonstration en retournant aux médias américains l’expression « fake news », dont il use et abuse pour critiquer toute information qui lui déplaît (dans la presse notamment), qu’il en conteste la véracité ou non. Polysémie dangereuse

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/10/04/infox-intox-canular-ou-mensonge-pourquoi-il-ne-faudrait-pas-parler-de-fake-news_5364674_4355770.html

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Fake news, fake science : info, intox, infox… – Les cahiers de l'Université Paris Descartes La science est souvent sur la sellette lorsqu’elle entre en conflit avec des agendas politiques, des intérêts économiques ou les convictions philosophiques/religieuses des individus. On constate qu’il existe aujourd’hui une remise en cause générale de l’expertise scientifique sur un grand nombre de ces thèmes de société conflictuels (vaccins, réchauffement climatique, OGM, médecines « alternatives », pesticides…). Une partie des mécanismes qui conduisent à cette défiance vis-à-vis des scientifiques est ancienne : la Science se construit sur la curiosité et sur le doute, alors que la société et les politiques attendent des certitudes et des solutions. La démarche scientifique et l’esprit critique qu’elle présuppose ne sont pas toujours compris par le public. La traditionnelle prudence d’expression des scientifiques est parfois prise pour une forme d’incertitude ou d’embarras qui ouvre la porte au dénigrement.

Parcours : Désinformation Internet a eu trente ans le 12 mars 2019. Le réseau devait être un creuset où se rencontreraient les savoirs, les cultures et les individus. Il a en partie réussi puisqu’il est devenu le lieu de références principal pour obtenir des informations. Toutefois, certains ont quelque peu empoisonné l’eau du puits en y lâchant des canulars. Au début conçus pour faire rire le public, certains leur ont trouvé d’autres utilisations comme de promouvoir leur cause et dénigrer le camp adverse.

Patrick Chamoiseau : « Le virus a tout bouleversé, mais nos imaginaires sont restés pour ainsi dire sidérés » Avec l’aimable autorisation de l’auteur Entretien. Confiné à Paris, loin de la Martinique, l’écrivain nous fait part de ses réflexions sur « l’embâcle et la débâcle » consécutives à la pandémie et au saccage de l’intérêt général. Souhaitant un « après » véritable, craignant le « non-événement », Patrick Chamoiseau en appelle à une mise « en relation de nos individuations questionnantes, solitaires et solidaires » pour vaincre le néolibéralisme, « véritable virus contre lequel nous n’avons pas encore trouvé de traitement ». Né en 1953 à Fort-de-France, en Martinique, Patrick Chamoiseau est l’auteur de nombreux romans et essais, maintes fois primés, dont Texaco, pour lequel il a obtenu le prix Goncourt, en 1992.

« J’ai vu naître le monstre » ou la chronique d’une addiction à Twitter [Il a été l’un des journalistes français les plus actifs sur Twitter. Mais il a fortement atténué sa présence sur ce réseau social, fatigué des joutes numériques qui ne laissent pas indemne. Dans J’ai vu naître le monstre, Twitter va-t-il tuer la #démocratie ? Les deepfakes, ces fake news vidéo dopés à l'intelligence artificielle qui menacent votre e-reputation Alors que le contenu de la future loi sur les fake news, promise par le président de la République Emmanuel Macron, se précise, une autre tendance, toute aussi fatale pour nos sociétés de l'information, pour l'e-reputation et même pour la cybersecurité voit le jour : le deepfake. Remplacer un visage par un autre Basée sur le deep learning et propulsée grâce à la démocratisation du développement de l'intelligence artificielle, cette technique apparue pour la première fois sur le forum Reddit en septembre dernier, permet grâce à un algorithme de remplacer un visage par un autre dans des vidéos ou des photos. C'est surtout sous la forme de deepfakes porno que la tendance a déferlé sur les réseaux sociaux (le visage d'un acteur ou d'une actrice en plein ébat est alors remplacé par celui d'une personne célèbre), mais aussi de deepfakes humoristiques (comme ceux dédié à l'acteur Nicolas Cage, qui se voit propulsé dans des situations plutôt inattendues). Des applications étonnantes

Exercice. Désinformations ? La CIA a délibérément empoisonné l'alcool pendant la prohibition wiki 1926, réveillon de Noël, New York. Le service des urgences de Bellevue Hospital voient un homme pénètrer dans le couloir, visage écarlate, souffle court, visiblement terrifié par une menace invisible. Il répète aux infirmières que le Père Noël est à ses trousses et qu'il en veut à sa vie... L'homme meurt rapidement sans que l'on ne comprenne l'origine de ses hallucinations. C'est l'époque de la prohibition de l'alcool et personne ne fait le lien... dans un premier temps.

Dominique Méda : "Dans les consciences des citoyens fermente une révolution" La Tribune : La métaphore guerrière et la dialectique belliqueuse sont abondamment employées, en premier lieu par le chef de l'Etat, pour caractériser la nature du combat contre l'épidémie de coronavirus. Une métaphore qui peut être, comme l'estime votre confrère Michel Wieviorka, inopportune, mais qui n'est pas sans enseignement. Notamment, par le biais de l'histoire, sur une nécessité : "l'après", s'il est souhaité disruptif, se pense, se débat, se prépare et s'organise "pendant".

Étude sur les jeunes et les réseaux sociaux : 72 % des 16-18 ans n'utilisent pas Facebook Découvrez comment la génération Z utilise les réseaux sociaux en 2021. Chute libre de Facebook, montée en flèche de TikTok. © Diplomeo Cette étude a été menée par Diplomeo (groupe HelloWork, éditeur du BDM) auprès de 4682 répondants âgés de 16 à 25 ans entre décembre 2020 et janvier 2021. Brochure Éducation aux médias et à l'information - CLEMI Cette édition 2020-2021 s'adresse aussi bien au 1er qu'au 2nd degré, vous y trouverez notamment : - Les informations pratiques (socle commun, textes réglementaires...) et les dispositifs du CLEMI (Semaine de la presse et des médias dans l'école, Concours Médiatiks, #ZéroCliché...), afin de présenter les enjeux de l'Éducation aux médias et à l'information et les moyens proposés par le CLEMI pour la mettre en œuvre . - Le focus Déclic' Critique, qui présente des exemples d'ateliers proposés en classe par le CLEMI et explique comment utiliser ces séquences pour développer l'esprit critique des élèves. - Une partie est consacrée aux médias scolaires, à la fois pour encourager cette pratique mais aussi mieux la valoriser. - Dans la partie 1er degré, vous trouverez les ressources nécessaires pour découvrir la presse, vérifier les images sur internet ou encore analyser un journal télévisé.

Distinguer le vrai du faux — Enseigner avec le numérique Data Science vs Fake est une collection de 20 épisodes produite en partenariat avec Universcience, France TV Education et l'IRD. Les vidéos proposées sont des datavisualisations animées de courte durée (3 mn) comme l'illustre l'exemple ci-dessous consacré au VIH et au SIDA : Sources Le moment Potemkine, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 13 décembre 2019) Comment explose une mutinerie ? Comme tous les soulèvements : par l’abus de trop. Sur le cuirassé Potemkine, l’arrogance des officiers, leur mépris aristocratique et leur brutalité ne sont pas encore parvenus à dégoupiller les matelots. C’est la viande qui va s’en charger. Ou plutôt les vers. Car la viande en est tellement infestée qu’elle pourrait courir toute seule jusqu’au bastingage.

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