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Evaluer les innovations pédagogiques : pour quoi faire ?

Evaluer les innovations pédagogiques : pour quoi faire ?
Pour dynamiser leurs cours et aider les étudiants à explorer de nouveaux champs de connaissances, les universitaires rivalisent d’imagination. Certains misent sur les jeux sérieux, d’autres se tournent vers une « classe puzzle », un escape game en ligne ou encore investissent la réalité augmentée. Mais parmi toutes ces pistes, comment départager les engouements ponctuels des idées plus porteuses ? Dans le cadre de l’accompagnement à l’innovation pédagogique et numérique de l’Université Clermont Auvergne, nous sommes régulièrement amenés à questionner l’efficacité de ces nouvelles pratiques sur les apprentissages ou l’engagement des étudiants. Souvent, les enseignants-chercheurs qui s’engagent sur les voies de l’innovation pédagogique manquent d’informations sur les possibilités d’évaluation qui existent, ou n’en font pas une priorité. Or, évaluer l’impact de ces transformations peut être source de développement pour la communauté éducative. Mesurer l’engagement Impliquer les étudiants

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Usages pédagogiques des TIC : de la consommation à la cocréation participative Margarida ROMERO et Thérèse LAFERRIÈRE du Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) de l'Université Laval analysent les limites des approches techno-centrées. L’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) en éducation a engendré des espoirs infondés et donné lieu à certaines innovations technologiques sans fondement pédagogique. Si certains usages pédagogiques des TIC permettent un apprentissage amélioré par la technologie (Laferrière et al, 2014), d’autres placent la personne apprenante dans une situation de consommation passive ou guère interactive. Dans cet article, nous analysons les limites des approches techno-centrées dans le processus d’intégration des TIC et introduisons une démarche réflexive basée sur une approche qui vise l’amélioration des apprentissages.

La créativité en éducation et formation Au cœur d’une société de plus en plus complexe et technologique, les pratiques d’enseignement et de formation sont à repenser en vue d’une éducation nouvelle orientée vers la créativité. Face à un public d’élèves et d’étudiants amenés à devenir des acteurs de la société, le développement de la créativité, comme capacité transversale en lien avec les apprentissages, les prépare à affronter le monde d’aujourd’hui et de demain. L’enjeu n’est pas de s’adapter à leur environnement pour répondre à des attentes économiques, mais bien de pouvoir développer cette flexibilité pour leur permettre d’envisager un même problème sous plusieurs angles, afin de converger vers la solution la plus efficace et créative, voire d’être créateurs de produits innovants. L’école et la formation jouent un rôle essentiel dans cet enjeu sociétal.

"Il n’y a pas d’innovation numérique sans innovation pédagogique" Il est beaucoup question aujourd’hui de transformer l’école en donnant une plus grande place aux neurosciences et aux évaluations qu’elles promettent. Pascal Plantard, professeur de sciences de l’éducation à l’Université Rennes 2 et spécialiste des technologies numériques dans les champs de l’éducation, de la formation et de l’intervention sociale, craint un possible processus de médicalisation du traitement de la difficulté scolaire. Il redoute aussi une aggravation de la fracture autour du numérique entre ceux qui savent s’en servir et les autres. Enseigner l’économie avec « Les Simpson » L’économie, une matière trop abstraite ? Si elle imprègne leur quotidien, de l’évolution des prix au supermarché du coin à l’ouverture d’un compte en banque, en passant par la recherche d’un job d’été, l’économie suscite nombre d’a priori chez les étudiants. Même dans les business schools, pourtant fréquentées par des jeunes intéressés en principe par le fonctionnement des entreprises ou le commerce international. Leurs craintes ? L’importance des maths dans les cours, les théories de base à assimiler, la nécessité de bachoter ou encore la sévérité de la notation. Le recours à des fictions, comme la série animée Les Simpson, peut constituer un moyen de surmonter ces blocages, en créant des liens entre un univers familier et des concepts nouveaux à assimiler.

Ludifier une activité pour enseigner la collaboration Collaborer s'apprend. Mais l'enseigne-t-on ? Nous demandons régulièrement à nos élèves de travailler ensemble, le plus souvent en petits groupes. Nous attribuons à chacun un rôle spécifique et nous intervenons lorsque nous l'estimons nécessaire. La collaboration classe entière paraît difficilement envisageable, ce serait risquer une cohue générale et la perte du contrôle de la classe par l'enseignant. « Apprendre au XXIᵉ siècle » : un pari sur l’intelligence collective Il est grand temps que l’apprentissage de la curiosité l’emporte sur celui de la soumission. Tel est le « credo » sur lequel repose Apprendre au XXIᵉ siècle, l’importante et passionnante contribution que François Taddei vient d’apporter à la réflexion sur l’avenir de l’école et les enjeux de la connaissance. Si l’on veut progresser vers une « société apprenante », « où les apprentissages des uns facilitent ceux des autres », une « révolution de nos façons d’apprendre, en tout lieu et à tout âge » s’impose, juge-t-il.

“Hem d’oferir als docents el que ha funcionat abans perquè ho apliquin” Les investigacions del professor de la Universitat de Durham Steve Higgins intenten detectar quines pràctiques educatives tenen un impacte real en l’aprenentatge dels alumnes. Ha vingut a Catalunya convidat per EduCaixa a aconsellar docents i equips directius per aplicar aquestes evidències. ¿Totes les pràctiques educatives poden funcionar? No, no totes funcionen. Per exemple, donar feedback està demostrat que és bo, però pots arribar a empitjorar una situació si ho fas malament. Hem d’endreçar les evidències i oferir-les als professors perquè vegin quines funcionen. Comment Google a pris possession des salles de classe (NYT) L'usage des produits numériques fournis par les géants du secteur (les GAFAM) pose question au sein du monde éducatif. Depuis plusieurs années, différentes décisions publiques ont en effet semé le trouble, notamment l'accord peu transparent entre le Ministère de l'Education nationale et Microsoft[1]. Au cours du mois de mai dernier, Mathieu Jeandron, délégué numérique éducation au dit Ministère, a rédigé à destination des rectorats un courrier qui n'avait pas vocation à devenir public[2]. Il y affirme sans détour que les établissements et les enseignants pourront utiliser les services des grandes multinationales du numérique. Il y réduit les réserves habituelles quant à l’usage des données des élèves à de simples « tabous » (sic). De nombreuses réactions se sont fait entendre depuis, notamment de la CNIL[3], de François Jarraud dans le Café pédagogique[4] ou encore du SNES-FSU et de la CGT Edu’action dans un récent communiqué[5].

François Taddéi : « Il faut plus d'argent sur les manières d’apprendre » Dans une autre vie, François Taddéi, aujourd’hui directeur du CRI (centre de recherche interdisciplinaire) était un chercheur spécialisé dans la biologie de l’évolution. Il observait comment les organismes du vivant s’adaptent aux environnements qui changent. Et il se trouve, martèle-t-il depuis quelques années et tout particulièrement dans son nouvel ouvrage Apprendre au XXIe siècle (Calmann-Lévy), que les êtres humains vont devoir évoluer pour s’adapter à un environnement qui change toujours plus vite. Un environnement dans lequel les machines cohabitent avec les humains. La société apprenante, un impératif démocratique Le 4 avril dernier, François Taddei, directeur du Centre de Recherches Interdisciplinaires (CRI), a remis aux ministres du Travail, de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation un rapport intitulé « Un plan pour co-construire une société apprenante ». Les auteurs de ce rapport (Catherine Bizot, Guillaume Houzel, Gaëll Mainguy, Marie-Cécile Naves et François Taddei) publient dans The Conversation France une série d’articles pour en présenter les principaux axes et propositions. « Si vous pensez que l’éducation coûte cher, attendez de voir combien l’ignorance coûtera au XXIe siècle » (Président Barack Obama en 2013, en référence à la célèbre citation d’Abraham Lincoln) Il peut sembler trivial de dire que la démocratisation de l’éducation et de la connaissance doit être une priorité politique.

Numérique en éducation: le Québec passe de la disquette à l’intelligence artificielle Moins de 18 mois après le lancement de la Stratégie numérique du Québec, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Jean-François Roberge, annonce un tout nouveau Cadre de référence de la compétence numérique en éducation dont le principal objectif est de favoriser une utilisation CONFIANTE, CRITIQUE et CRÉATIVE du numérique, en plus de proposer des stratégies pour faire face, avec plus d’acuité, aux enjeux liés au développement des technologies émergentes, telles l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle. Il était temps, M. le ministre. Vraiment. Sept ans que mes élèves du secondaire, comme plus de 100 000 autres, apprennent au quotidien avec une tablette électronique. Sept ans que je m’évertue à parfaire mes connaissances, et mes compétences, afin d’intégrer efficacement les fonctionnalités de cet outil (parce qu’il s’agit ni plus ni moins d’un outil!)

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