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Comment la France est devenue moche

Comment la France est devenue moche
Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne. Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases pé­riurbaines. Un gros bourg et des fermes perdues dans le bocage, des murs de granit, des toits d'ardoise, des tas de foin, des vaches... Et pour rejoindre Brest, à quelques kilomètres au sud, une bonne route départementale goudronnée. Un hypermarché Leclerc s'installe au bout de la nouvelle voie express qui se cons­truit par tronçons entre Brest et Rennes. C'est à ce moment-là que ça s'est compliqué pour les parents de Jean-Marc. Les fermes voisines deviennent gîte rural ou centre équestre. Ça s'est passé près de chez Jean-Marc, à Brest, mais aussi près de chez nous, près de chez vous, à Marseille, Toulouse, Lyon, Metz ou Lille, puis aux abords des villes moyennes, et désormais des plus petites. L’empire du hangar Le rêve pavillonnaire

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La France, un territoire sous influence urbaine. Quiz QCM Geographie, France Sur le schéma d'une aire urbaine, à quoi correspond le bleu ? A quoi correspond le jaune ? Quizz.biz est financé par la publicité, celle-ci permet de vous offrir du contenu gratuitement. Habiter le périurbain Café géographique au Café de Flore, Paris, mardi 30 septembre 2014. Avec Hélène Nessi, Maître de conférences en Aménagement et Urbanisme à l’Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, et Lionel Rougé, Maître de conférences en géographie à l’Université de Caen Basse-Normandie. Forum Vies Mobiles est un institut de recherche et d’échanges indépendant créé par SNCF pour comprendre comment évoluent nos modes de vie, fondés sur les déplacements et les communications, et préparer la « transition mobilitaire ». Cet institut a organisé les 24 et 25 janvier 2013 les deuxièmes Rencontres internationales réunissant quelque 300 chercheurs, artistes et praticiens pour réfléchir à la question : des mobilités durables dans le périurbain, est-ce possible ? Il s’agit de montrer que, contre toute attente, les espaces périurbains font partie des lieux qui permettront de répondre aux aspirations individuelles tout en autorisant un développement durable. Les périurbains : d’affreux pollueurs ?

La pédagogie inversée : une pédagogie archaïque, par Alain Beitone et Margaux Osenda Julien Vignikin - Croix I (2010) - toile marouflée sur bois, 100x100 Introduction Nous avons un point d’accord au moins avec les thuriféraires de la pédagogie inversée : cette « innovation pédagogique » rencontre un succès fulgurant. Toulouse est la 3e métropole la plus attractive de France selon ses habitants Coût de la vie, jugé le plus bas des métropoles françaises, qualité d’environnement et d’enseignement placent la Ville rose sur le podium des métropoles les plus attractives, selon une enquête. Les plateformes RegionsJob et ParisJob (1) en partenariat avec le cabinet Hays (2) ont interrogé pour la première fois les actifs des plus grandes métropoles françaises sur leur perception de l’attractivité de leur lieu de vie. Au classement général des 13 grandes métropoles, Lyon se hisse en tête, devant Nantes et Toulouse est à la troisième place, devant Rennes, Strasbourg, Bordeaux, Grenoble, Montpellier, Paris (seulement 9e) et Lille. Marseille ferme la marche à la 13e place de ce classement. Les plateformes RegionsJob/ParisJob en partenariat avec le cabinet Hays ont demandé aux 2 710 répondants de noter différents aspects qui font l’attractivité de leur métropole. La métropole toulousaine arrive à la première place sur la question du coût de la vie, devant Lyon, Strasbourg, Rennes et Nantes.

Pourquoi s’installer en périurbain Espaces de promotion pour les « nouvelles couches moyennes salariées » dans les années 1970 (Bidou 1984), les zones périurbaines seraient devenues, à la fin des années 1980, dans un contexte économique et social transformé, un refuge pour les « couches moyennes » menacées de déclassement (Jaillet 2004 ; Donzelot 2004 ; Chauvel 2006 ; Peugny 2009 ; Guilluy 2010). Ce modèle, discutable parce qu’il repose sur une vision unifiante d’un ensemble extrêmement hétérogène (Bosc 2008), a cependant le mérite de rappeler l’enjeu que peut représenter l’espace résidentiel dans les situations d’incertitude sociale (Chamboredon et al. 1984). Les deux communes de l’étude, par la composition sociale de leur population active, occupent des positions polaires au sein de l’aire urbaine de Grenoble. La première, une petite station de ski de 2 474 habitants [2], a connu une forte croissance démographique à partir des années 1990. Conforter une position sociale « fragile »

Seize biais qui empêchent de se connaître et de faire les bons choix Lycéens, étudiants, professeurs, parents, jeunes diplômés... « Le Monde » vous donne rendez-vous pour de nouveaux événements O21 /S’orienter au 21e siècle. Des conférences et des rencontres inspirantes pour trouver sa voie. Prochaine étape à Nantes le 17 décembre 2019. Conçu pour « Le Monde » par Véronique Bourgogne-Sayad et Emilie Chapuis, de l’agence Strategy Scenarists, l’atelier « ikigai » (littéralement, « raison d’être », en japonais) aide à déjouer les biais cognitifs, ces mécanismes de pensée qui mènent à une appréciation erronée de la réalité.

Centres-villes morts, moches périphéries, merci qui ? Le déclin commercial des centres-villes atteint un stade préoccupant. Le sujet est suffisamment complexe pour que le rapport qui a été rendu sur ce sujet l'automne dernier au gouvernement pèse 471 pages (ce qui est un étiage très haut, j'ai rarement vu un rapport aussi énorme). Intitulé "La revitalisation commerciale des centres-villes", ce rapport fait des propositions qui seront discutées aujourd'hui à Bercy où la secrétaire d'Etat chargée du commerce Martine Pinville organise des Assises sur le sujet. Le constat est grave, disons le. Le périurbain au centre de la question urbaine Laurent Cailly introduit son propos en rappelant que le périurbain est associé à un processus migratoire. Il s'agit d'une catégorie d’espace associée à un mode d’habiter constituant un phénomène d’ampleur et qui pose d'emblée un problème de définition. 1 français sur 5 (ou sur 4) vit dans une commune périurbaine. Le périurbain représente près d’1/3 des communes. Le géographe souligne que le périurbain bouleverse notre modèle urbain hérité : étalement, polycentrisme, flux et réseaux, segmentation fonctionnelle et sociale accrue.

Critique de la réforme de l'orthographe d'André Chervel Claude Lévêque - Etre plus fou que celui d'en faceDans un entretien publié dans Le Monde 2 daté du 5 décembre 2008, André Chervel, grammairien et historien de l’enseignement, a récemment plaidé pour une réforme de l’orthographe assez « drastique » et cela afin de répondre à ce qu’il diagnostique comme une « fracture orthographique » croissante, qui serait elle-même due à un blocage des reformes en la matière depuis 1835. Cet entretien a reçu un certain écho médiatique. Dans la foulée de l’entretien donné au Monde, le 15 Décembre, le site d’information en ligne Mediapart a publié à son tour un entretien video avec A. Chervel, qui reprend, pour l’essentiel, les thèses et les arguments du premier.

2. Les aires urbaines Manuel utilisé : Nathan 2016 Chapitre 2 : La France, un territoire sous influence urbaine Introduction : La France dans le monde : elle est composée de la métropole, située en Europe et de territoires outre-mer(ou ultra marins) : les DROM Périurbanisation La périurbanisation accélérée des capitales (ici Stockholm, banlieue de Viksjö) se fait au détriment des espaces naturels et agricoles périphériques (février 2007). La périurbanisation désigne le processus d'extension des agglomérations urbaines, dans leur périphérie, entraînant une transformation des espaces ruraux[1]. Elle est liée à l'arrivée d'une part de nouveaux habitants, dont une partie quitte les centres des agglomérations pour s'installer en périphérie, et d'autre part d'activités consommatrices d'espace (grandes surfaces, infrastructures de transport). La périurbanisation peut prendre appui sur les noyaux habités préexistants (villages, bourgs) et sur les grands axes de communication qui relient ces espaces aux espaces urbains initiaux[2]. La périurbanisation commença à partir de la fin des années 1960 et du début des années 1970, dans des espaces qualifiés de ruraux. Phénomène relatif, aléatoire et mouvant[3], la périurbanisation recouvre plusieurs réalités.

Les enseignants ne sont pas des urgentistes On a trop laissé de côté la question de la temporalité propre à l’école et au travail enseignant. Or tous les professionnels du monde éducatif témoignent de la tension, voire de la souffrance dans lesquelles les mettent les injonctions toujours plus nombreuses à faire vite. Cet aspect a déjà été fort bien décrit dans les différents travaux qui montrent comment le temps du néolibéralisme a réussi à traverser les murs de l’école, par des assignations permanentes à l’efficacité, par des évaluations en flux continu, par des programmes intenables autrement qu’au pas de course sur fond de pédagogie de gavage, et par une « rationalisation » du temps de travail enseignant que l’on sait stimulée par le fantasme d’une totale flexibilité. La crise actuelle agit comme un révélateur dans bien des domaines. Vite, très vite, demain, il faut reprendre… De la précipitation au précipice, tout est prêt.

Ne dites plus "péri-urbain" ! En écho à l'émission de ce mercredi 19 janvier (disponible à la réécoute et au podcast), vous trouverez dans ce billet des images et des analyses extraites des travaux de Marc Dumont, invité de Planète Terre cette semaine. Comme l'explique cette étude de l'INSEE, la croissance des "couronnes périurbaines" est continue depuis les années 1960 en France, bien qu'elle ait eu lieu à des rythmes différents selon les décennies et selon les régions considérées. Cette évolution soulève de nombreuses interrogations, comme l'illustrent ce court reportage télévisé sur l'espace périurbain d'Ile-de-France (datant de 1999), ainsi que la vidéo militante ci-dessous.

Questions de classe(s) Épisode méconnu, l’appel au boycott de l’école coloniale et la création d’une éducation populaire kanak (1) à l’occasion des « événements » qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie au milieu des années 1980, est l’une des rares expérimentations à grande échelle (entre 6 et 15 % des enfants kanak concernés, selon les sources (2)) d’une « pédagogie sociale » par, à travers et pour le milieu. Du boycott scolaire aux Écoles populaires kanak En 1985, un siècle après l’instauration des lois scolaires de Jules Ferry, le vent de l’insurrection souffle sur la Nouvelle-Calédonie. Cette résolution, qui accompagne les occupations de terre et les barrages, appelle au « boycott scolaire » et invite les Comités de lutte à déserter les établissements coloniaux pour créer, investir et animer des écoles populaires kanak. Histoire et échec de l’école coloniale

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