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Contrat d’intégration : IBM condamnée à verser 6,67 millions d’euros à la Maif

mercredi 11 mars 2015 L’affaire IBM / Maif se conclut par un arrêt du 29 janvier 2015 par lequel la cour d’appel de Bordeaux prononce la résolution du contrat d’intégration aux torts d’IBM France et condamne cette dernière à payer à la Maif 6,67 millions d’euros plus les intérêts, à titre de dommages-intérêts. Cette décision intervient sur renvoi de la Cour de cassation qui, dans un arrêt du 4 juin 2013, avait rappelé que la novation ne se présume pas et avait annulé l’arrêt du 25 novembre 2011 de la cour d’appel de Poitiers. Celle-ci avait estimé que la Maif avait accepté de revoir les changements initiaux dont elle ne pouvait plus se prévaloir. Elle avait ainsi remis en cause la thèse selon laquelle IBM aurait été l’auteur de manipulations destinées à tromper son client. En conséquence, elle avait invalidé le jugement du 14 décembre 2009 du TGI de Niort qui avait condamné IBM pour dol, avec indemnisation de 11 millions d’euros de dommages-intérêts à verser à la Maif.

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De la nature de l’engagement du prestataire informatique Pour lire l’article d’Etienne Papin dans son contexte original pour CIO Online. Les contrats informatiques sont-ils eux aussi bogués ? Etienne Papin démontre ici qu’il n’y a pas d’exception informatique. Tant pis pour les fournisseurs qui tentent un renversement de la charge de la preuve pour échapper à leur responsabilité. La mise en œuvre d’un nouveau système applicatif est un investissement important pour les entreprises. Cour d'appel de Lyon, du 7 novembre 2002 Références Cour d'appel de Lyon Audience publique du jeudi 7 novembre 2002 Texte intégral Décision déférée : Jugement du Tribunal de Commerce de LYON du 13 avril 2001 - R.G.: 2000/2351 N° R.G.

Droit des contrats informatiques I. Obligations du prestataire informatique 1. Affaire Maif-IBM : le serpent de mer judiciaire Après neuf ans de combat judiciaire, la condamnation d’IBM en janvier dernier pourrait faire jurisprudence dans le secteur des services informatiques. Toutefois, le pourvoi en cassation du géant américain retarde l’épilogue d’un interminable feuilleton. Le contentieux entre la Maif et IBM n’en est plus à un rebondissement près. Et pour cause : le 20 mars dernier, alors que les principaux observateurs judiciaires pensaient l’affaire définitivement close depuis l’arrêt du 29 janvier 2015 de la Cour d’appel de Bordeaux, IBM a fait part de son intention de se pourvoir pour la seconde fois en cassation. « Nous avons remarqué qu’IBM n’avait pas cherché à abuser la Maif. Toutes les conséquences sur le fond de l’affaire n’ont pas été tirées », a déclaré Constance Bordes, directrice de la communication d’IBM France à L’Argus.

contrat informatique Absence de rupture brutale des relations commerciales dans le cadre d’un contrat d’intégration Un prestataire informatique avait débuté des travaux d’intégration d’un logiciel sur la base d’un contrat de cadrage signé avec son client. En l’absence de signature du contrat définitif, le prestataire a suspendu ses travaux et demandé le paiement des factures. Par un arrêt du 22 novembre 2019, la Cour d’appel de Paris a rejeté les demandes d’indemnisation du client fondées sur la rupture brutale des relations commerciales, faute de démontrer l’existence "d’une relation stable, régulière et durable entre les parties". Dassault Systèmes choisi par Airbus pour accélérer sa transformation numérique - France 3 Nouvelle-Aquitaine Les deux groupes ont signé un protocole d'accord d'une durée de cinq ans. Airbus et Dassaut, qui compte plusieurs usines en Nouvelle-Aquitaine, vont mettrent en oeuvre conjointement des applications collaboratives dans les domaines de la conception 3D, de l'ingénierie, de la fabrication, de la simulation et de l'intelligence. Dans un communiqué publié ce mercredi sur le site de groupe, Guillaume Faury, président d'Airbus Commercial Aircraft, résume les enjeux de ce partenariat :

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