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Culture stratégique: mieux connaître l'oeuvre de Carl von Clausewitz, général prussien du 19e s

Culture stratégique: mieux connaître l'oeuvre de Carl von Clausewitz, général prussien du 19e s
LES HUIT LIVRES de Vom Kriege (De la Guerre), écrits entre 1820 et 1831 par le général prussien Carl von Clausewitz, inspirent depuis longtemps stratèges et stratégistes, en dépit de l’inachèvement de l’ouvrage et du criticisme philosophique souvent ardu qui en structure la trame [1]. Centre de gravité, point culminant, supériorité de la défensive ou notion de friction, pour ne citer que quelques-uns des concepts généraux clausewitziens, ont été en grande partie absorbés par la pensée et les doctrines des forces militaires du monde entier, de Moltke à Foch, de Lénine à Mao, du Corps des Marines américain aux combattants irréguliers contemporains de toutes obédiences. Rançon de ce succès, Clausewitz a bien entendu été critiqué et parfois mal lu, se voyant accusé d’être responsable de l’obsession napoléonienne pour la bataille décisive (B. Liddell Hart [2]), de ne plus être vraiment pertinent pour l’analyse des « nouvelles guerres » (M. Le général prussien Carl von Clausewitz (1780-1831)

https://www.diploweb.com/Strategie-Carl-von-Clausewitz-en-son-temps-die-Natur-des-Mannes.html

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Géopolitique entre guerre et paix Jean-Baptiste Jeangène Vilmer : quand on parle de guerre et de paix, on ne peut jamais ignorer le lien qui existe entre géographie et politique. 1500 pages, 300 entrées réalisées par 200 experts issus d’horizons différents, le Dictionnaire de la guerre et de la paix (PUF, 2017), se veut le socle du développement des études sur la guerre – war studies – dans le monde francophone. Il a été dirigé par le général Benoît Durieux, ancien directeur du Centre des hautes études militaires (Chem), Frédéric Ramel professeur à Sciences Po Paris et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem). Pour ce dernier, guerre et paix ne sont plus des espaces et moments différenciés mais une zone grise, où les règles héritées du passé se trouvent chamboulées. Avec, à la clé, des césures et mutations majeures qui vont marquer l’évolution géopolitique du monde. Pourquoi avoir réalisé ce Dictionnaire de la guerre et de la paix ?

Qu’est-ce que la guerre aujourd’hui ? Quel sens donner au mot "guerre" aujourd’hui? Avec Catherine Hass, anthropologue, pour "Aujourd’hui la guerre" (Fayard, janvier 2019). En dialogue avec Andreï Makine, écrivain et académicien, auteur de "Au-delà des frontières" (Grasset, 30 janvier 2019). Ce n’est pas un mot nouveau mais un mot à redéfinir : dans Aujourd’hui la guerre (Fayard, 2019), l’anthropologue Catherine Hass, chercheuse associée au CERNA (Centre d'Économie Industrielle), chargée de cours à Sciences Po Paris, donne son analyse de ce terme employé pour qualifier des réalités très différentes. Nouvelle lecture des enjeux contemporains.

Napoléon, chef de guerre Introduction Prononcer le nom de Napoléon, c’est évoquer peut-être l’homme de la pacification, du Code civil ou du Concordat, mais à coup sûr le chef de guerre, un des plus grands de l’Histoire. À suivre certains érudits, Napoléon Bonaparte aurait livré davantage de batailles qu’Alexandre le Grand, Hannibal et César réunis. C’est possible et même probable. Tout aussi révélatrice est l’ampleur géographique de ses campagnes, qui couvre toute l’Europe de l’Espagne à la Russie, en passant par l’Allemagne, la boucle du Danube et l’Italie du Nord, sans oublier en Orient l’Égypte et la Syrie. L’Empereur a encore fait son entrée dans toutes les capitales du vieux continent.

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Paul Bocuse : « Monsieur Paul » et la haute cuisine Quand on évoque la globalisation de l’économie sous son angle géopolitique, ce sont plutôt les grands groupes comme Airbus, LVMH, Bouygues ou Total, par exemple, qui viennent d’abord à l’esprit pour illustrer les stratégies et les succès de la France à l’étranger. Et pourtant, le décès très médiatisé du flamboyant Paul Bocuse le 20 janvier dernier vient nous rappeler de façon gourmande la place et le rôle irremplaçables de la haute cuisine française dans les réussites économiques et le prestige international de notre pays. La trajectoire éblouissante de la première star mondiale de la cuisine l’a fait entrer vivant dans la légende, pour son plus grand plaisir et notre plus grande fierté. Sa vie durant, le jeune apprenti de Collonges-au-Mont-d’Or a mis autant d’énergie et de talent à conquérir le monde qu’à conserver ses « trois étoiles » Michelin. La construction d’une légende

Aujourd'hui la guerre : penser la guerre : Clausewitz, Mao, Schmitt, administration Bush Le 13 novembre 2015, beaucoup d'acteurs politiques, médiatiques ou de témoins des attentats parisiens répétaient en boucle : « Nous sommes en guerre. » Cette expression ambiguë n'a pas permis de mieux comprendre ce qui s'était passé. Elle interroge d'autant plus si l'on considère que, durant les années 2000, l'on avait annoncé la fin de la guerre au profit de l'avènement d'« opérations de police » et d'« états de violence ». En s'attachant à restituer ce qui fut pensé sous le nom de guerre à partir des écrits de Clausewitz, Mao, Schmitt et l'administration Bush, Catherine Hass nous montre que la guerre n'apparaît pas ou ne disparaît pas selon les périodes mais qu'elle change de mode selon la politique à l'oeuvre, redistribuant ses catégories - ami, ennemi, antagonisme, nation, révolution, terrorisme... Le pari de ce livre est que des pensées révolues de la guerre peuvent constituer une forme de recours pour réfléchir notre contemporain, à l'instar de la Syrie ou de Daech.

Les guerres au pays, des débuts à 1885 - La guerre de Sept Ans La guerre de Sept Ans La rivalité entre Français et Britanniques en Amérique du NordUne guerre mondiale La guerre de Sept Ans Les établissements français et britanniques, 1755 (Musée canadien de la guerre, 1.D.1.1-CGR3) L'attaque infructueuse des bateaux-brûlots français contre la flotte britannique à l'ancre devant Québec, 28 June 1759Peinture de Dominic Serres Gracieuseté de Bibliothèque et Archives Canada, C-4291

D'Al Qaida à AQMI, de la menace globale aux menaces locales LA mort violente d’Oussama Ben Laden le 2 mai 2011, tué par les forces spéciales américaines dans une banlieue d’Islamabad, clôt certainement la fin d’un cycle. Ces cycles de la vie d’Al Qaida (Jean-Pirere Filiu en a vu neuf [1]), illustrent une adaptation souvent forcée du réseau jihadiste aux contingences historiques et stratégiques du moment. Depuis 1992 et le premier attentat à Aden, officiellement attribué à Al Qaida [2], les deux chefs majeurs « des chevaliers sous la bannière du Prophète » pour reprendre le célèbre texte fondateur de Ben Laden, avaient à toutes les poursuites. Survivre, d’une certaine façon, c’était vaincre – surtout poursuivi par l’hyperpuissance américaine. Ceci étant, plusieurs éléments sont à prendre en compte. Tout d’abord, Ben Laden est l’homme du 11 septembre et il restera dans l’histoire au Panthéon des monstres pour les uns, des héros pour les autres.

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