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Des mouchards cachés dans vos applications pour smartphones

Des mouchards cachés dans vos applications pour smartphones
Des dizaines de sociétés s’insèrent dans des applications banales pour collecter des données, amassant des informations sur des millions de Français. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Par dizaines, ils se nichent dans des applications mobiles utilisées quotidiennement par des millions de Français. Ils capturent discrètement des données, souvent personnelles, sans que les utilisateurs n’en soient nécessairement conscients, alimentant au passage une industrie opaque et méconnue. Certains de ses acteurs disposent de données sur des millions de Français. Il s’agit de trackers, de petits logiciels incorporés dans des applications mobiles du quotidien (réseaux sociaux, médias, banques, sites de rencontre). Lire aussi : Les mouchards des applications mobiles « nous rapprochent d’un monde à la “Minority Report” » D’ici à quelques semaines, Exodus permettra à n’importe quel internaute de soumettre une application pour analyse. Les « trackers » de mesure d’audience

http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/11/24/des-mouchards-caches-dans-vos-applications-pour-smartphones_5219892_4408996.html

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Plusieurs centaines de sites enregistrent l’intégralité des actions de visiteurs Une étude menée par des chercheurs de l’université de Princeton montre que des sites très populaires recourent à des scripts qui enregistrent le moindre mouvement de souris. La pratique s’appelle session replay, littéralement « rejouer une session ». Elle consiste à enregistrer l’intégralité des actions d’un visiteur sur un site Web : les endroits où il clique bien sûr, mais aussi ses mouvements de souris, ce qu’il ou elle tape dans un formulaire de série et à quelle vitesse… Des données qui permettent de « revoir », en vidéo, comment un internaute s’est comporté en reproduisant l’intégralité de sa session sur le site. Prisée des ergonomes et des personnes qui cherchent à améliorer le fonctionnement de leur site, la pratique est le plus souvent réalisée à l’insu des internautes.

Les 10 règles d'or pour vérifier une info sur internet Preuve n’est malheureusement plus à faire que les informations diffusées par les médias traditionnels sont trop souvent erronées, orientées, voire manipulées. Nous vous avions proposé il y a peu un top 10 des plus gros mensonges médiatiques pour vous en convaincre. Internet offre aujourd’hui une alternative pour s’informer par soi-même, mais présente malheureusement le risque de se laisser abuser par des articles volontairement malveillants. Nous vous proposons ici un petit tutoriel de survie dans la jungle d’internet pour vous aider à valider la pertinence d’une information lue sur le net.

Fleurs, aliments, œuvres d’art… les autres choses qu’il est possible de « shazamer » Après la création de Shazam, en 1999, de nombreuses applications ont tenté d’étendre son concept à d’autres objets que la musique. S’il était difficile pour les créateurs de logiciels et d’applis de s’inspirer de Shazam à son lancement, en 1999, les progrès de l’intelligence artificielle dans le domaine de la reconnaissance d’images, grâce au deep learning, une méthode d’apprentissage des machines, ont changé la donne depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui, la plate-forme de reconnaissance de chansons, dont le rachat par Apple a été annoncé lundi 11 décembre, affirme que son application a été téléchargée un milliard de fois. Et comme « ubériser » ou « googliser », « shazamer » est désormais un véritable concept. Bon nombre d’éditeurs proposent désormais de retrouver des informations dans différents domaines en prenant simplement une photo, ou en enregistrant du son avec son smartphone. Voici cinq domaines qui, en dehors de la musique, ont aujourd’hui leur propre Shazam.

Comment vérifier les images des réseaux sociaux ? De plus en plus d’intox circulent sur les réseaux sociaux, que ce soit sur les migrants, la guerre en Syrie. En fait sur à peu près tous les sujets d’actualité. Un type de manipulation y fleurit particulièrement : les détournements de photos et de vidéos. La mauvaise nouvelle, c’est que les médias n’ont pas les moyens de vérifier toutes ces images sur le terrain. La personnalisation : un mythe La personnalisation est toujours présentée à la fois comme le Graal de la transformation numérique et la raison de l’exploitation toujours plus poussée des données personnelles des utilisateurs. Elle est une promesse qui ne se suffit jamais à elle-même : sa précision, son efficacité, son adaptabilité sont toujours améliorables et perfectibles. Pour s’ajuster parfaitement à chacun d’entre nous, elle nécessite toujours plus de données, pareil à un puits sans fond qui espère toujours trouver dans notre intimité l’information ultime qui nous caractérisera uniquement, exactement et complètement.

Document de collecte : savoir copier pour construire, structurer et partager son environnement informationnel Voilà presque un an avaient lieu les journées professionnelles de l'ANDEP. J'y ai alors animé un atelier atour du document de collecte dans lequel je suis revenue notamment sur l'appropriation collective de questionnements liés à la recherche d’informations et la didactisation de la notion de document de collecte. Durant l'atelier nous avons réfléchi à la constitution d'une grille d’évaluation. Le texte ci-dessous a été publié sous la licence CC BY-NC-SA dans les actes du colloque, qu'il est encore possible de commander via le site de l'ANDEP.

Traces numériques Selon le Trésor de la Langue Française informatisé, une trace est une « marque physique, matérielle laissée par quelqu’un ou quelque chose sur » et qui témoigne « de l’existence de quelque chose » ( Par les prismes des publics et du numérique, on peut alors se demander si les « traces numériques » ne sont pas les empreintes informatisées marquant la présence des publics connectés. Sur un web où « on ne peut plus ne pas laisser de traces » (Merzeau, 2009a : 24), qui plus est lorsqu’il n’est aujourd’hui qu’une part de nos activités numériques (smartphone, objets connectés, etc.), l’analyse des traces est donc centrale. La question des « traces numériques », tant elle apparait comme un moyen d’observer l’agir et les discours des publics en ligne, est étudiée depuis longtemps par les sciences de l’information et de la communication (SIC).

EMC - Des vagues qui gèlent, info ou intox ? - La p@sserelle -Histoire Géographie- Situation : Depuis lundi, une vague de froid polaire touche l’Europe. Discutant de cette chute des températures, un de tes amis te montre sur son smartphone une photo en te disant qu’il fait tellement froid actuellement que même les vagues gèlent ! Il a trouvé cette photo sur le mur d’un ami sur Facebook. Tu es impressionné par cette photo et une fois rentré chez toi tu en parles avec tes proches. Mais personne ne te croit ! « C’est impossible !

L'étrange ambiguïté de la chasse aux tweets enfouis Sur la scène de la salle Pleyel, vendredi 24 février, Oulaya Amamra a eu du mal à cacher son émotion. Ce soir-là, la jeune actrice de 20 ans reçoit le César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans le film Divines. Sur internet, les téléspectateurs sont nombreux à la féliciter, mais d'autres décident assez vite d'aller visiter son compte Twitter, lancé bien avant son début de célébrité. Les ateliers : kits et fiches conseils Les ateliers : kits et fiches conseils Nos kits ateliers et fiches conseils "spécial SID2021" sont prêts à télécharger ci-dessous ! Cette année, le Safer Internet Day s’adapte au contexte de la Covid-19 et à l’impact qu’il a sur les pratiques numériques des enfants et les adolescents : hyperconnexion, socialisation en ligne, autonomie de plus en plus précoce, hausse du cyberharcèlement et exposition accrue aux fake news… kitssid_isc_2021.png Afin d’accompagner les jeunes dans cette situation particulière, nous vous proposons des ressources prêtes à l'emploi pour organiser des ateliers de sensibilisation du CE2 au lycée et poursuivre la discussion en famille sur les bonnes pratiques numériques à adopter autour de 3 thèmes clés de sensibilisation :

« Le téléphone portable, c’est le rêve de Staline devenu réalité » Depuis plus de trente ans, Richard Stallman fait la promotion du logiciel libre et pourfend la domination d'Apple, Microsoft, Google et les autres géants du net, amateurs de logiciels propriétaires et d'une exploitation savante des données de leurs utilisateurs. On a profité de son dernier passage à Paris pour échanger avec lui sur la surveillance généralisée et la fin de notre monde numérique, qu'il imagine pour bientôt. Dans la grande mythologie de l’informatique moderne, l’Américain Richard Stallman, 64 ans, se classe sans hésitation au rang des icônes. Pensionnaire de Harvard et du prestigieux MIT dans les années 1970, il initie dans les eighties le mouvement du logiciel libre avec sa licence GNU, puis en créant la méthode « copyleft », qui s’oppose à la notion de « copyright ».

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