background preloader

Ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas (1/5) : Du vrai et du faux sur internet

Ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas (1/5) : Du vrai et du faux sur internet
Ce nouveau cycle d'émissions enregistrées en public au Théâtre de l’Odéon s’intitule « Ce qu’on sait, ce qu’on ne sait pas ». L’idée qui nous a menés vers cette problématique est assez simple. Elle provient du constat que la connaissance et l’ignorance se tiennent par la barbichette : ignorer qu’on ignore, c’est, de fait, ne rien savoir ; tandis que savoir qu’on ignore, c’est vraiment savoir, puisque cela suppose de connaître tout ce qui est déjà établi, et d’être capable de détecter ce qui fait encore trou dans la connaissance, de déceler ses manques et ses lacunes. Croire savoir sans savoir, voilà la vraie pathologie du savoir. C’est pourquoi l’ignorance est la grande affaire des sachants, des spécialistes, des experts, et non pas celle des ignares. Car savoir ignorer, ce n’est pas ignorer le savoir, mais au contraire savoir ce qu’il ne contient pas, et constamment l’inquiéter. Invité : Gérald Bronner, professeur de sociologie à l’université Paris-Diderot. Related:  Podcast-videosFake newsdésinformation

Adieu Darknet, bonjour Librenet C’est l’endroit désigné de tous les vices, de toutes les horreurs, de toutes les abominations : vente de drogue, trafic d’armes, tueurs à gages, organes en soldes sans oublier l’indispensable espace de tous les complots, terroristes au premier chef. Tel est le Darknet dans l’imaginaire populaire. Son nom dit d’ailleurs toute son obscurité. Mais si le Darknet n’était pas que le lieu virtuel de toutes les criminalités ? Si le Darknet était également un lieu de résistance à l’Internet commercial, un lieu de protection des données, un lieu où votre vie privée n’est pas cédée au moins offrant avec le bébé et l’eau du bain ? Adieu Darknet, bonjour Librenet. Rencontre avec Olivier Tesquet, journaliste à Télérama. Écouter 7 min LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Reportage Le Darknet . Références musicales : Le titre du jour : “Web of me” par The Internet Générique du début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy Générique de fin : "Bergschrund" par DJ Shadow

Un jeu en ligne veut vous apprendre à démasquer les fake news - Tech Vous en avez assez d'être bombardés de fake news, sans savoir comment trier le vrai du faux ? Vous pouvez désormais vous entraîner à distinguer les véritables actualités des articles de désinformation grâce à un jeu en ligne, Factitious. Certaines fake news sont si crédibles que les créer requiert désormais des compétences techniques pointues. Comment distinguer les fake news d’un véritable article ? Dans une interface minimaliste, le jeu dévoile successivement des cartes sur lesquelles figurent un article d’actualité, en général agrémenté d’un titre et d’une photographie. Avant de choisir si l’information vous semble vraie — vous swiperez alors la carte à droite — ou fausse — même chose, à gauche –, vous pouvez observer l’adresse de la source pour vous faire votre propre opinion. Si vous voulez vraiment comprendre le phénomène des articles de désinformation, le meilleur moyen reste peut-être d’en créer vous-même, dans un autre jeu en ligne.

Les fake news, miroir grossissant de luttes d’influences Quel que soit l’angle sous lequel on les observe, c’est sur l’énigme du médium[+] NoteLes travaux de Louise Merzeau s’inscrivent dans le courant de pensée de la médiologie . [1] que ces fausses nouvelles conduisent notre regard. Corps conducteur, milieu, organe : comment les idées se propagent-elles, comment leur circulation transforme-t-elle la réalité, comment le pouvoir s’incarne-t-il dans cette puissance de propagation ? Il est utile de rappeler que tout régime de vérité implique un système de falsification en miroir Sans faire l’anamnèse des pratiques de désinformation — dont l’histoire est logiquement aussi longue que celle de l’information elle-même —, il est utile de rappeler que tout régime de vérité implique un système de falsification en miroir, qu’on peut interpréter comme l’expression simultanée de son autorité et de ses dérèglements plus ou moins intentionnels. Nos actuelles fake news ne dérogent pas à la règle.

“You can be heroes” avec Cynthia Fleury et Fabrice Humbert Fabrice Humbert, écrivain, publie Comment vivre en héros (Gallimard, août 2017) Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, auteure de La fin du courage : la reconquête d’une vertu démocratique et des enregistrements sonores Reconquérir le courage (Frémeaux & associés, juillet 2017) "Un héros, c'est un geste fulgurant, quelqu'un qui saisit le moment pour s'imposer." Fabrice Humbert L’héroïsme est-il une vertu démocratique ? Le courage, un idéal politique ? C’est en tout cas à cet exercice que se prête l’écrivain Fabrice Humbert, pour lui d’ailleurs « le réel est composé de fiction : on s’invente, on se projette ». C’est aussi ce que questionnait à sa manière la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury, professeur de philosophie à l'American University of Paris, auteur de La fin du courage : la reconquête d’une vertu démocratique, traduits en sons chez Frémeaux & associés cet été sous le titre : Reconquérir le courage.

Podcast : La science face aux fake news À l'occasion de la Fête de la Science 2017, une émission sur l'importance de la médiation scientifique et de la culture scientifique, portées par les chercheurs, dans une époque marquée par la post-vérité, le climatoscepticisme, les débats sans fin sur les vaccins, etc. Gilles Bœuf parle de la poussée du climatoscepticisme, de la contestation des faits scientifiques, de la non-science et comment il y répond à son niveau. Samuel Guibal parle des attaques contre la science, de la manière dont il voit les aberrations actuelles (créationnistes, « platistes »), de ce qu'il y a à faire pour faire progresser la culture scientifique et des initiatives comme la fête de la science. Véronique Atger parle des chercheurs, de leur vie et leurs rôles ; comment faire vivre cette recherche à l'extérieur, la valorisation de la recherche et la fête de la science à Sorbonne Universités. Animation : Yves Bongarçon (Moustic the Audio Agency) et Didier Pourquery (The Conversation France).

Les ateliers Info Intox de la Bpi L'atelier dure deux heures. Les élèves sont accueillis en semaine, de 10h à 12h, en dehors des heures d'ouverture du public. L'atelier se déroule dans les espaces, plus précisément dans l'espace presse / actualités. Les élèves ont chacun à leur disposition un poste informatique donnant accès à Internet et aux ressources en ligne de la Bpi. Après une courte présentation de la bibliothèque, les "animateurs-bibliothécaires" expliquent le fonctionnement des postes et présentent quelques ressources en ligne, jugées accessibles à un niveau collège. La Bpi a mis au point une fiche de recherche encadrée pour guider et orienter les élèves. Les élèves disposent ensuite d'une heure de recherche par petit groupe. → Avant la recherche : Je reformule mon sujet pour être sûr d'avoir bien compris Je me demande qui peut avoir intérêt à diffuser ce genre d'informations Je définis des mots clés qui m'aideront pendant ma recherche.

L'économie des médias Marc Endeweld, vous êtes journaliste spécialisé dans l’investigation politique pour le magazine Marianne. Vous avez collaboré à de nombreux médias : au Monde diplomatique, à Témoignage Chrétien ou aux Inrockuptibles. Vous avez publié en 2010 chez Flammarion « France Télévision off the record, histoires secrètes d’une télévision publique sous influences » et en novembre 2015, toujours chez Flammarion, « L’Ambigu Monsieur Macron », une enquête sur le parcours du Président de la République, alors Ministre de l’Économie. Avec vous, nous allons nous intéresser à la situation des médias en France. Vous êtes un observateur attentif des relations entre pouvoir politique et médias, et de la mutation structurelle profonde que connaît le secteur de la presse écrite dans un contexte de transition numérique et d’effondrement des recettes publicitaires. Le paysage de l’audiovisuel public est bouleversé et défié par l’irruption de la TNT et d’Internet.

Rapport de « Legatum Institute » : Face à la désinformation, comment rendre la vérification des faits plus utile ? - Observatoire Arabe du Journalisme - AJO Les nouveaux médias et la révolution de l’information ont non seulement permis l’accès à l’information, mais aussi alimenté la propagation de la désinformation. Cette dernière a été définie par le Forum économique mondial comme l’un des problèmes les plus urgents du monde. Le « Fact-checking » (vérification de faits) apparaît ainsi comme le moyen le plus populaire pour lutter contre le déluge de cette désinformation. C’est dans cette perspective que le Legatum Institute a élaboré un rapport intitulé « Les faits que nous pouvons croire: comment mieux vérifier les faits » (Facts We Can Believe In: How to make fact-checking better) définissant les principaux moyens de lutte contre ce nouveau fléau. Le rapport a été élaboré par le « Forum Transitions » de l’Institut Legatum, de l’équipe travaillant sur la Propagande. Une fois que les perceptions du monde sous-jacentes ont été comprises, les vérificateurs de faits peuvent s’engager de manière plus significative avec le public.

Séquence de cours : déceler les "Fake News" - qu'est ce qu'une fausse informa... ACTIVITÉ : Qu’est-ce que la désinformation? Dans un premier temps, demandez aux élèves s’ils savent ce qu’est la désinformation. Prendre l’application PADLET et mettre en place un « mur » de parole : Qu’est-ce qu’une fausse nouvelle? Recherche sur les réseaux sociaux : - Prenons l’exemple de Facebook : trouve -t- on beaucoup de fausses informations sur Facebook? - Avez-vous beaucoup, peu ou pas du tout des contacts Facebook qui partagent de fausses informations ? - Pourquoi certains se soucient-ils peu qu’une nouvelle ne soit pas totalement véridique ? - Pourquoi certains partagent l’information même si elle paraît invraisemblable ? - Quelles sont les conséquences de la diffusion de fausses nouvelles, pour les minorités ou en politique par exemple ? - Quel est le but des fausses nouvelles? - Quelle serait la solution simple pour éviter la désinformation sur les médias sociaux?

Related: