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Portugal : un redressement économique et social qui prend Bruxelles à contre-pied

Portugal : un redressement économique et social qui prend Bruxelles à contre-pied
Il y a un an, en juillet 2016, la Commission européenne entamait une procédure pour "déficit excessif" contre le gouvernement de Lisbonne. Le Portugal risquait une amende, selon Bruxelles, puisque il était censé ramener son déficit à 2,5 % de son PIB en 2015 au lieu des 4,4 % annoncés. La procédure a été abandonnée un mois plus tard. Etonnement, la France n'était pas soumise à la même pression, alors qu'elle n'avait pas — elle non plus — tenu ses engagements : 3,4% de déficit au lieu des 3% requis. Depuis, le phénomène s'est radicalement inversé : le Portugal a réduit son déficit à 2,1% en 2016 et devrait le ramener à 1,5% cette année. La France, elle, a abaissé péniblement son déficit à 3,3% en 2016 et table sur 3,2% cette année quand elle s'est engagée à atteindre... 2,8%. > Portugal : les audaces de la gauche irritent à Bruxelles​ Mesures socio-économiques > Ni austérité, ni populisme : le Portugal suit sa voie de gauche Politique anti-austéritaire de relance par la demande Related:  Économie/Fiscalité etcLutte

Paradise papers : de la pure propagande Par Dominique Philos. Nous vivons dans l’illusion d’une société idéale issue des principes posés par la Révolution Française de 1789 ; elle-même basée sur les principes établis par les penseurs du 18e s, tels que Montesquieu, à propos de la séparation des pouvoirs et de la protection des libertés individuelles. Seulement la réalité apparaît bien éloignée de ces principes car quel est le principe qui prévaut lorsqu’il s’agit, pour une administration, de s’immiscer dans tous les aspects de la vie des Français, si ce n’est une forme de totalitarisme rampant et dissimulé qui a pour but la surveillance généralisée de la population au nom d’une lutte contre le terrorisme ? Et, visiblement cela ne suffit pas puisque, désormais, on essaie de contrôler la population par la pensée, ce qui est encore plus grave, par le biais de la manipulation audiovisuelle. Le battage médiatique autour des « paradise papers » De quoi parle-t-on finalement ? Propagande généralisée L’évitement fiscal L’État mal géré

pagesepsitename%% Comment l'Amérique va devenir le premier paradis fiscal du monde - Challenges.fr Adieu Irlande, Luxembourg, et Bermudes ! Ces paradis fiscaux vont être ringardisés par l'Amérique de Donald Trump. Un bouleversement fiscal se prépare en effet à Washington. Les républicains du Congrès souhaitent rendre l'impôt sur les sociétés ajustable aux frontières, c'est-à-dire détaxer les exportations - qui sortiraient de la base imposable - et surtaxer les importations - dont le coût ne pourrait plus être déduit des profits. Si ce projet aboutit, les Etats-Unis siphonneront la base fiscale des pays du monde entier, devenant le plus grand paradis fiscal de la planète. Les multinationales auront intérêt à manipuler leurs prix de transferts - sur les biens et services qu'elles s'échangent d'une filiale à l'autre - de façon à déplacer artificiellement leurs profits outre-Atlantique. Comment la France et l'Europe peuvent-elles se protéger ? En Europe, les seuls perdants seraient les paradis fiscaux qui ont fait des manipulations comptables des multinationales leur fonds de commerce.

Faut arrêter de rien lâcher ; faut prendre. Je me souviens il faisait gris, je marchais, vu que plus aucun transport ne fonctionnait, ça devait être novembre ou décembre 95, durant les grandes grèves contre le plan Juppé. Plus je marchais, plus les voitures se faisaient rares, jusqu’à me retrouver seul au milieu du boulevard dans un grand silence étonnant. Perplexe, j’essayais de comprendre. Et puis au fur et à mesure, une ligne d’horizon se rapprochait, se précisait et une rumeur sourde montait peu à peu. Et ce fut comme une révélation, je me retrouvais face à la tête d’une énorme manif qui avançait sur moi d’un pas lent et déterminé. Pas une manif carnaval non, où l’on joue à celui qui aura le plus beau déguisement, le plus beau slogan, le meilleur étalage, pas une manif techno-parade avec flonflons et ballons et orchestres sur camions non, un cortège grave, frontal, puissant comme une vague, monstrueux comme un tsunami. Un rouleau incoercible que plus rien n’arrêterait et d’ailleurs rien ne l’arrêta. On avance ! tgb

Crimes économiques sans châtiment, par Aurélien Bernier (Le Monde diplomatique, février 2015) Du 29 mai au 1er juin 2014, la ville de Montréal accueillait la première session canadienne du Tribunal permanent des peuples (TPP) relative à l’industrie minière. Lors d’un procès fictif, des militants et des personnalités de la société civile ont « jugé » de grandes entreprises accusées de violer les droits humains et de détruire l’environnement. Cette démarche à la fois théâtrale et sérieuse visait non seulement à mettre en lumière les dégâts liés à l’extraction de matières premières, mais également à dénoncer l’impunité dont bénéficient les multinationales implantées dans les pays pauvres. En droit international, la notion de crime économique contre les peuples ou contre l’environnement n’existe pas. La « communauté internationale » n’est pas dépourvue d’instruments juridiques, à l’image de la Cour internationale de justice ou de la Cour pénale internationale, mais ces derniers ne s’appliquent pas aux activités économiques que les entreprises mènent à l’étranger.

Chomsky-Foucault : « Justice contre pouvoir » (1971) Chomsky : La désobéissance civile implique un défi direct de ce que l’Etat prétend, à tort selon moi, être la loi. (...) Mener une action qui empêche l’Etat de commettre des crimes est tout à fait juste, comme violer le code de la route pour empêcher un meurtre. Si je brûle un feu rouge pour empêcher de mitrailler un groupe de gens, ce n’est pas un acte illégal, mais de l’assistance à personne en danger ; aucun juge sain d’esprit ne m’inculpera. Foucault : (...) Aux Etats-Unis, lorsque vous commettez un acte illégal, est-ce que vous le justifiez en fonction d’une justice idéale ou d’une légalité supérieure, ou par la nécessité de la lutte des classes, parce que c’est essentiel, à ce moment-là, pour le prolétariat dans sa lutte contre la classe dominante ? Chomsky : (...) Foucault : C’est donc au nom d’une justice plus pure que vous critiquez le fonctionnement de la justice. (...) Chomsky : Je ne suis pas d’accord. Foucault : On fait la guerre pour gagner, non parce qu’elle est juste.

Extraterritorialité du droit américain: examen du rapport d'information Mercredi 5 octobre 2016 après-midi, la commission des affaires étrangères et la commission des finances, ont examiné puis autorisé la publication de rapport de la mission d’information commune sur l’extraterritorialité de la législation américaine. Voir la vidéo Voir le compte rendu Les commissions des affaires étrangères et des finances ont décidé de créer la mission d’information commune en mars 2016 à la suite de plusieurs événements qui avaient mis en lumière la tendance des juridictions et administrations américaines à prétendre sanctionner des personnes physiques ou morales étrangères pour des faits survenus hors du territoire américain. L’extraterritorialité de la législation américaine concerne notamment trois domaines. D’abord, en ce qui concerne la fiscalité des personnes, l’extraterritorialité de lois fiscales américaines est préjudiciable pour une catégorie de binationaux, à savoir les « Américains accidentels ».

“Allez tous vous faire enfilmer”, le court-métrage coup de poing contre les financeurs du cinéma français #LaRentréeDesBâtisseurs Vendredi 8 septembre 2017, la vidéo du court-métrage Allez tous vous faire enfilmer, apparaît sur Youtube et Facebook. L’auteur et producteur Alain “Biff” Etoundi y dénonce, entre autres, les problèmes de financement par la voix des personnages principaux de son scénario Un frère comme moi. Décryptage. C’est un de ces courts-métrages qui crèvent l’écran, de ceux qui vous marquent à la première minute. Le film “Allez tous vous faire enfilmer” signé Alain “Biff” Etoundi démarre dans une salle de boxe. Dans cette vidéo vue près de 700 000 fois en moins de 24 heures, Alain “Biff” Etoundi cite une vingtaine de films français, qui ont pour cadre la banlieue ou mettent en scène des personnages habitant les quartiers populaires. “Sur quoi reposent vos décisions ? Dans cette vidéo, le producteur poursuit en affirmant que le CNC, la région Ile de France, Canal +, Orange et Arte ont refusé de donner vie à son projet. Keira MAAMERI et Adnane TRAGHA avec Rouguyata SALL

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