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Sortir du contrôle de nos vies par les technologies

Sortir du contrôle de nos vies par les technologies
Ex-employé de chez Google, où il a travaillé pendant dix ans sur la définition de la stratégie publicitaire de l'entreprise, James Williams est devenu aujourd'hui le chantre de l'« ethics by design ». D'après lui, l'ensemble des devices et des plateformes technologiques que nous utilisons chaque jour sont conçus pour contrôler notre attention. Et il est grand temps de remettre en question cette approche de la conception numérique pour inventer des alternatives durables et respectant notre liberté de choix. Faire défiler son fil Facebook en oubliant ce qu’on était venu y chercher, consulter son smartphone par automatisme pour vérifier qu’aucune notification n’est arrivée dans les deux dernières minutes… Notre comportement compulsif envers les technologies n’a rien d’innocent : ceux qui en conçoivent les interfaces ont été formés pour maîtriser l’art de nous y faire passer le plus de temps possible. Comment cela se traduit-il concrètement ? Ça veut dire quoi ?

https://usbeketrica.com/article/sur-son-lit-de-mort-personne-ne-se-dit-j-aurais-aime-passer-plus-de-temps-sur-facebook

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Vivre sans aucun objet : qui sont les minimalistes ? Un jean, trois T-shirts, une brosse à dent, un laptop et un smartphone. Voilà, à peu de choses près, la liste des objets dont vous avez besoin pour vivre à la mode minimaliste. Une tendance qui s'affirme, quelque part entre refus du consumérisme, écologie sociale et hyperconnexion. Pour en savoir plus sur ce mouvement informel, nous avons interrogé deux de ses principaux praticiens et penseurs : le Japonais Fumio Sasaki, auteur du livre Goodbye Things, et l'Américain Josha Becker, auteur du blog Becoming Minimalist. Rappelez-vous. Quand les patrons de la Silicon Valley interdisent les écrans à leurs enfants Réseaux sociaux interdits, portable limité… Les pontes de la Silicon Valley protègent leurs enfants de leurs propres produits. Troubles de l'attention, retard de langage, addiction… En mai, les professionnels de la santé et de la petite enfance ont publié une tribune dans Le Monde dénonçant les "graves effets d’une exposition massive et précoce des bébés et des jeunes enfants à tous types d’écrans". "Nous recevons de très jeunes enfants stimulés principalement par les écrans, qui, à 3 ans, ne nous regardent pas quand on s’adresse à eux, ne communiquent pas, ne parlent pas, ne recherchent pas les autres, sont très agités ou très passifs", écrivaient-ils. Au-delà des professionnels de santé, des personnalités plus inattendues mettent en avant les risques des écrans ou des réseaux sociaux pour les plus jeunes. Chez Bill Gates, pas de smartphones avant 14 ans Pas d'iPad pour les enfants de Steve Jobs

Google : la tendance "Zéro clic" se confirme, 49% des recherches s'arrêtent à la lecture des résultats Une étude le confirme : on clique de moins en moins sur les résultats de recherche. Une problématique majeure pour les éditeurs de sites internet. 49% des requêtes "s'arrêtent" à la lecture des résultats de recherche. Du besoin de disparaître de soi  «La blancheur est un engourdissement, un laisser-tomber né de la difficulté à transformer les choses.» Professeur de sociologie à l’Université de Strasbourg, David Le Breton est hanté depuis des années par le thème de la «blancheur». A savoir l’envie de disparaître lorsqu’on arrive à saturation, la tentation d’échapper à la difficulté d’être soi dans un monde de contrôle, de vitesse, de performance, d’apparences. Selon lui, cet état touche de plus en plus de monde. Qu’il soit conscient – marche, yoga, méditation, jardinage – ou involontaire – burn-out, dépression, alcoolisme, personnalités multiples, maladie d’Alzheimer. Le Temps: Vous donnez de nombreux exemples de «disparition de soi», qui laissent penser que nous sommes tous concernés.

Internet est mort, vive le Trinet ? Google, Facebook et Amazon se sont accaparés le Web. Cette domination était loin d’être aussi écrasante il y a encore quatre ans, et semble non seulement bien partie pour durer, mais devrait signer la mort d'un Web fondé sur la diversité et la liberté, comme le démontre le développeur brésilien André Medeiros - dit André Staltz - dans un post publié sur Medium. Nous nous dirigeons, à ses yeux, vers l'avènement d’un « Trinet » aux allures de dystopie. « J’ai inventé le Web, mais vous tous avez contribué à en faire ce qu’il est aujourd’hui », lançait en mars dernier Tim Berners-Lee. Le père du Web s’inquiétait alors de la triple menace pesant sur sa création, pointant la perte de contrôle de nos données personnelles, l’enjeu des fake news et l’industrie de la publicité politique en ligne. « Tim lui-même assure que le Web est en train de mourir », souligne André Staltz.

De l’information au piège à clics, par Sophie Eustache & Jessica Trochet Usiner en quelques minutes des articles insolites sur le dernier sujet qui agite les réseaux sociaux, y glisser des références flatteuses aux annonceurs publicitaires, saupoudrer l’ensemble de vidéos amusantes qui feront le tour d’Internet : la recette a porté à des sommets l’audience des sites d’info-divertissement Melty, Konbini ou encore BuzzFeed. La presse traditionnelle porte sur ces jeunes concurrents un regard ambivalent fait de mépris pour un journalisme ouvertement bâclé et de fascination pour le nombre de visites qu’il génère. Cofondateur de Melty et président de l’entreprise jusqu’en mars dernier, M.

Digital natives (4) : désormais tous nomades à l’école Cet article vient compléter la série sur les digital natives publiée précédemment. Dans le mythe du « natif du numérique » (digital native) déjà évoqué pour The Conversation France et qui émerge en 2001 à travers les écrits du chercheur américain Marc Prensky, le rôle central joué par le phénomène de panique générée par les médias mérite d’être approfondi. Cette panique des « natifs vs immigrants » prend les médias prénumériques, avec des « contenus du patrimoine » (heritage content, dit Prensky) à leur propre piège. Ils se retrouvent à la fois juge et partie, devant ajuster leurs routines au déboulement d’un nouveau venu dans leur champ, Internet. Facebook : la mémoire cachée L'appétit vorace de Facebook pour les données personnelles n'est un secret pour personne. Régulièrement, son estomac numérique gargouille auprès de ses membres pour réclamer son dû. «Donnez-moi votre numéro de mobile, que je puisse renvoyer votre mot de passe en cas d'oubli !»

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