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Drépanocytose : succès d’une thérapie génique chez le premier patient traité

Drépanocytose : succès d’une thérapie génique chez le premier patient traité
Atteint d’une forme très sévère de la maladie, l’adolescent traité à l’hôpital Necker n’a plus de crises douloureuses et vit normalement sans transfusion. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sandrine Cabut En octobre 2014, pour la première fois dans l’histoire, un patient atteint de drépanocytose, en l’occurrence un adolescent de 13 ans, recevait une thérapie génique pour traiter cette forme grave d’anémie d’origine génétique. Les résultats publiés mercredi 2 mars dans le New England Journal of Medicine (NEJM) par l’équipe du professeur Marina Cavazzana, de l’Institut des maladies génétiques Imagine, Inserm, à l’hôpital Necker de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), avec un recul de quinze mois, sont très encourageants. Le jeune garçon, qui avait une forme très sévère de drépanocytose, ne souffre plus des crises extrêmement douloureuses caractéristiques de cette maladie, dues à l’occlusion de petits vaisseaux par des globules rouges déformés. Espérance de vie toujours impactée Related:  Ethique et urgences sanitaires et médicalesMédecine, recherche médicale.médecine

Du sport sur « ordonnance » mais pas remboursé Les médecins pourront prescrire, à partir du 1er mars, une activité physique aux 10 millions à 11 millions de Français souffrant d’une affection de longue durée. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascale Santi A compter de mercredi 1er mars, les médecins pourront prescrire de l’activité physique à leurs patients souffrant d’une affection de longue durée. Problème : si tous les acteurs se félicitent de la reconnaissance de cette thérapeutique dont l’efficacité n’est plus à prouver, ils en soulignent les limites. Or, « si l’on veut que cela fonctionne, il faut un système organisé et financé », comme le souligne le docteur Alexandre Feltz, adjoint à la santé à la mairie de Strasbourg, qui a mis en place le sport sur ordonnance dans sa ville. « Usine à gaz » Les instructions ministérielles qui étaient en discussion lundi soir devraient favoriser le déploiement de moyens au niveau régional, dans le cadre des programmes régionaux de santé. Des initiatives locales

Les maladies chroniques bousculent la médecine La France compte vingt millions de personnes concernées pas ces pathologies. En cause ? Le vieillissement de la population mais aussi... les progrès médicaux. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Pascale Santi et Sandrine Cabut Sommes-nous tous malades ou presque ? Elles représentent des causes majeures d’incapacité et de mortalité prématurée. A l’échelle de la planète, les chiffres donnent le vertige. En France, dix millions d’assurés du régime ­général, soit 17 %, sont inscrits en affection de longue durée (ALD), ce qui signifie qu’ils sont atteints d’une des vingt-neuf affections pour lesquelles la prise en charge est de 100 %. Nouvelle conception du soin Après la première médecine, celle des maladies aiguës bénignes et des gestes techniques simples, et...

Cancer : « Nous avons une connaissance considérable de certains facteurs de risque » Christopher Wild, directeur du Centre international de recherche sur le cancer, décrypte pour « Le Monde » les grandes tendances du cancer dans le monde. A l’occasion de l’enquête que publie Le Monde, mardi 25 octobre, sur les chiffres du cancer en France, Christopher Wild, directeur du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) décrypte les grandes tendances d’évolution des tumeurs malignes dans le monde. Il revient notamment sur l’évolution de certains cancers majeurs (poumon, sein, côlon-rectum) dans les pays pauvres ou émergents. Lire aussi : Cancer : les chiffres qui inquiètent Quelles sont les grandes tendances mondiales dans l’évolution d’incidence des cancers ? Aujourd’hui, nous n’avons pas de données solides sur l’évolution à long terme de l’incidence des cancers pour tous les pays ; ces informations, obtenues grâce à des registres, demeurent rares dans de nombreux pays en développement. Lire aussi : Santé : un Français sur deux est en surpoids Quels sont-ils ?

Santé : « nous dénonçons les agissements de puissants lobbys » Pour les signataires de cet appel, des intérêts financiers dictent encore à l’Etat sa politique en matière de santé. Ils souhaitent que les candidats à la présidentielle prennent prendre clairement position. La santé est un sujet politique. Il est grand temps qu’un président de la République s’oppose courageusement à sa financiarisation. A chaque élection présidentielle depuis 1988, nous questionnons tous les candidats sur leur engagement à mettre en œuvre des mesures de santé publique simples et efficaces. Malheureusement, les échecs deviennent plus fréquents que les succès et cette situation est insupportable. Le bilan du quinquennat qui s’achève nous déçoit. La loi Evin dénaturée L’absence d’augmentation significative du prix du tabac est une illustration de la soumission du gouvernement aux intérêts de l’industrie du tabac. Pour l’alcool, la loi Evin, il y a plus de vingt-cinq ans, proposait une position équilibrée en acceptant la publicité informative tout en préservant les enfants.

Bienvenue dans le cabinet médical du futur Aux Etats-Unis, le secteur de la santé inspire les start-up, qui marient intelligence artificielle et big data pour inventer les consultations de demain. Fini le paiement à l’acte, place à l’abonnement. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jérôme Marin (San Francisco, correspondance) Un fauteuil confortable, un stéthoscope connecté, un immense écran tactile et un logiciel de reconnaissance vocale toujours à l’écoute des conversations. « L’objectif, poursuit-il, c’est d’inverser le paradigme pour passer d’une médecine réactive à une médecine proactive. » Pour y parvenir, cet ancien de Google, où il supervisait les « projets spéciaux » auprès du directeur général Larry Page, mise sur le big data et l’intelligence artificielle. « Les médecins ont difficilement accès aux données de leurs patients. Capteurs et objets connectés Le cabinet Forward, qui a ouvert ses portes en janvier, a ainsi été conçu pour récolter le maximum d’informations.

Le dilemme de Magdalena Zernicka-Goetz, mère et cultivatrice d’embryons La patronne de l’imposant laboratoire de biologie moléculaire de l’université de Cambridge a poussé jusqu’à treize jours la culture in vitro d’embryons humains. Une percée issue d’une intuition née pendant une grossesse, tardive et risquée. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Philippe Bernard (Cambridge (Royaume-Uni), envoyé spécial) Pendant neuf ans, Magdalena Zernicka-Goetz a gardé pour elle son secret. Et puis, soudain, l’évidence s’est imposée : entre sa vie scientifique et son expérience de mère, l’écho était trop puissant, trop plein de sens. Au moment où, en mai 2016, était rendue publique la percée scientifique réalisée par son laboratoire – la culture d’embryons humains in vitro pendant treize jours –, la patronne du laboratoire de biologie moléculaire de l’université de Cambridge a révélé publiquement d’où lui était venue l’intuition ayant conduit à cette avancée saluée dans le monde entier. « Une incroyable coïncidence »

Alimentation : à chacun son assiette Veggie, bio, sans gluten, halal, casher, la fragmentation des pratiques alimentaires devient un enjeu crucial pour toute la filière, de l’agriculture à la grande distribution. Revue de détail à l’occasion du Salon de l’agriculture, à Paris. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Nadine Bayle Au royaume du bœuf bourguignon et de la choucroute alsacienne, on a toujours cultivé les particularismes alimentaires. Quelque 37 % des Français excluent au moins un ingrédient de leur assiette, révélait il y a quelques mois une enquête mondiale de Nielsen sur l’alimentation. « De plus en plus d’individus choisissent une alimentation particulière pour diverses raisons, médicales, sanitaires, éthiques ou spirituelles », souligne la directrice des études consommateur au sein de l’institut, Isabelle Kaiffer-Sivan. Le bio, nouveau Graal Sur un marché atone des produits de grande consommation, le bonheur passera-t-il de plus en plus par les niches ? Mais le nouveau Graal, c’est le bio.

L’intolérance au gluten serait-elle due à un virus ? Chez la souris, une infection virale entraîne, dans l’intestin, la maladie cœliaque, une perte de la tolérance immunitaire vis-à-vis du gluten. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Florence Rosier La maladie cœliaque intrigue. Cette intolérance au gluten (des protéines du blé, de l’orge et du seigle) s’apparente à une affection auto-immune. Elle livre peu à peu les secrets de ses origines, comme en témoigne une étude, publiée le 7 avril dans la revue Science, qui montre l’implication d’un virus anodin, chez la souris, dans la perte de la tolérance vis-à-vis du gluten. D’où vient cette affection, qui se manifeste, dans sa forme classique, par une diarrhée chronique et une dénutrition ? Dans la maladie cœliaque, un test sanguin oriente le diagnostic : il mesure la quantité d’anticorps du sérum dirigés contre un antigène du soi (la transglutaminase).

Frédéric Tissot : Le médecin roulant Le voilà, assis dans ce fauteuil de handicapé. On songe évidemment au poème de Rimbaud, terrible image de l’homme assis : «Oh ! Frédéric Tissot est assis. Voilà. Sans vouloir l’offenser on ne va le croire qu’à moitié, lui qui, dans le monde varié des french doctors, est assurément le plus direct et le plus conforme à cette image de baroudeur que pouvaient traîner derrière eux les pionniers de l’humanitaire. Tissot, c’est d’abord un physique. Pas de grands discours, mais une évidence d’être là où il doit être. La suite ? En tout cas, Kouchner, devenu ministre des Affaires étrangères de Sarkozy, a la très belle idée de nommer Frédéric Tissot, handicapé, consul général à Erbil, dans le Kurdistan irakien, région quasi indépendante depuis la guerre. Il vote toujours à gauche. 1953 Naissance à Blida (Algérie). 1979 Médecin coopérant au Maroc. 1982 Premier séjour au Kurdistan iranien. 2006 Touché par la foudre en Haïti. Eric Favereau

Une heure de pause pour faire l’amour, la proposition choc d’un conseiller municipal en Suède Permettre aux fonctionnaires de rentrer une fois par semaine chez eux serait bon pour la productivité, le bien-être et la natalité du pays. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Big Browser Dans la petite ville de Overtornea, en Suède, le conseiller municipal Per-Erik Muskos croit avoir trouvé la recette magique pour améliorer l’équilibre professionnel des fonctionnaires et augmenter du même coup la natalité dans la région : une heure d’activité sexuelle par semaine sur les heures travaillées. Une heure rémunérée, donc, pendant laquelle les 550 employés de la municipalité seraient encouragés à rentrer chez eux et à faire l’amour avant de revenir au bureau. « Encourager la procréation » En exposant son idée, Per-Erik Muskos en a énuméré les bénéfices : donner un coup de pouce à une population déclinante, pimenter les mariages vieillissants et améliorer le moral des employés. « Nous devrions encourager la procréation. Per-Erik Muskos est-il un visionnaire ou un homme qui rêve un peu trop ?

Une protéine de jouvence dans le sang de cordon ombilical Une équipe de l’université Stanford a identifié un composé qui améliore les facultés cognitives de vieux rongeurs. Des chercheurs californiens ont découvert dans le sang de cordon ombilical humain une protéine capable d’améliorer les performances cognitives – mémoire et apprentissage – de souris âgées. Publiés dans Nature, ces résultats s’inscrivent dans la lignée de recherches ayant montré que l’injection de sang de jeunes souris à des congénères vieillissantes contrecarre les effets liés à l’âge dans différents tissus, dont le cerveau. En 2014, ces mêmes chercheurs de la Faculté de médecine de Stanford avaient examiné les effets du sang de jeunes rongeurs sur l’hippocampe. Cette région du cerveau, qui joue un rôle de premier plan dans la mémoire, subit un déclin fonctionnel lié à l’âge et présente une atrophie chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer. Réorganisation des connexions neuronales

Cellules souches et thérapie cellulaire *Dossier réalisé en collaboration avec les Pr Marc Peschanski, directeur de l’Institut des cellules souches pour le traitement et l'étude des maladies monogéniques (I-Stem, unité Inserm 861, Genopole d'Évry), et Christian Jorgensen, directeur de l’Institut de médecine régénératrice et de biothérapies (unité Inserm 844) et coordinateur de la plateforme nationale de thérapie cellulaire ECellFrance au CHU de Montpellier – Avril 2015 Les différentes sortes de cellules souches © Inserm, F. Guénet Centre d'étude des cellules souches (CECS) Plusieurs sortes de cellules souches sont utilisées pour obtenir des cellules différenciées et fonctionnelles adaptées à la thérapie cellulaire. Les cellules souches pluripotentes Les cellules souches pluripotentes peuvent donner tous les types de cellules de l’organisme. Les chercheurs savent aujourd’hui obtenir la différenciation des cellules pluripotentes en plusieurs types cellulaires, comme des cellules de la rétine ou de la peau. © Inserm, F. Et demain

Ceci n’est pas un hamburger Alors que la consommation de produits carnés ne cesse de reculer, grandes enseignes et restaurateurs misent désormais sur le végétal. Deux touristes attablés devant des burgers-frites. Rien de plus classique à Paris, vous dites-vous ? Dans cette échoppe située place d’Aligre, dans le 12e arrondissement de la capitale, cernée de boucheries traditionnelles et d’épiceries fines italiennes, tout sent la viande, tout en a le goût, mais rien n’en est. « Notre procédé imite à la perfection la consistance de la viande, le mordant, la texture », Philippe Conte, cofondateur de La Boucherie végétarienne ­ « Tout a débuté il y a cinq ans lors d’un dîner chez un ami, aux Pays-Bas. Végétariens, vegans et « flexitariens » « On n’assemble pas des lentilles comme on le fait pour de la chair animale.

La cryothérapie au service de la beauté Un bain d’azote à – 200 °C pour raffermir le corps, une crème à l’edelweiss pour détendre les traits du visage, des algues de l’Atlantique nord pour sublimer le contour des yeux… Les soins cosmétiques entrent dans l’ère glaciaire. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Claire Dhouailly Jamais le pays de la beauté n’avait connu un tel épisode de grand froid. Aux rayons surgelés poussent donc, de l’espèce la plus attendue à la plus inattendue : l’edelweiss (Super Soin Solaire Visage, de Sisley, et Prodigy Reversis Night, d’Helena Rubinstein), l’orchidée des sommets de Courchevel (Exertier), une mystérieuse fleur alpine réchappée de l’ère glaciaire (la Crème Neige Eternelle de Polaar) et des algues d’eaux glacées de l’Atlantique Nord (Hydraskin Regard Frais Continu de Darphin). « Irruption de la high-tech » Les températures chutent aussi en institut, où les protocoles « cryo » se déclinent à l’envi. Des bénéfices musculaires Lire aussi : Froid, moi ?

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