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« La smart city n'aime pas les pauvres ! »

« La smart city n'aime pas les pauvres ! »
En guise d’échauffement avant le OuiShare Fest 2017, le think tank OuiShare organisait une table ronde à Paris, le 15 février, sur le thème « La smart city n’aime pas les pauvres ! ». Les points de vue d’architectes, chercheurs, associations et entreprises se sont confrontés autour de cette affirmation péremptoire. Plus de questions que de réponses à l’issu de ces échanges, mais une certitude tout de même : tout reste à inventer dans la ville de demain. Des objets connectés au service de l’urbanisme, une optimisation des flux grâce aux big data, une capacité d’adaptation rapide de l’espace public selon les besoins des habitants, une cogestion en démocratie directe des citoyens grâce aux technologies… La notion de « ville intelligente » recouvre une réalité plutôt vaste et carrément floue. Dépendance et perte de résilience Premier constat dressé par les intervenants : la smart city n’est pas une idée neuve. « Nos égouts sont déjà connectés. Pauvreté terriroriale et sociale

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La ville intelligente n’aime pas les pauvres ! En préparation du prochain OuiShare Fest sur le thème des villes qui aura lieu du 5 au 7 juillet 2017 à Paris, l’équipe de Ouishare, la communauté « dédiée à l’émergence de la société collaborative », organisait une première table ronde sur un sujet d’autant plus provocateur que posé en forme d’affirmation : « la Smart City n’aime pas les pauvres ! » Vérifions ! Les critiques du concept mouvant de ville intelligente sont de plus en plus nourries. Si le numérique et la technologie ont bien investi les villes, force est de constater que ce n’est pas selon le scénario que prévoyait la Smart City, qui était plutôt celui d’un contrôle et d’une optimisation des fonctions de la ville par les grands acteurs de la ville. Comme le soulignait très bien Clément Pairot sur Ouishare Mag, la tension que provoque une forme de technologisation de la ville semble incompatible avec sa diversité sociale. Est-on déjà dans la ville intelligente ?

Smart city : la CNIL dresse un tableau sombre pour les libertés individuelles Tentation du contrôle des individus, aide à la surveillance, concurrence des services numériques... La smart city pose de nombreux défis aux autorités et habitants. Parmi les propositions pour s'en prémunir, une « portabilité citoyenne » des données de plateformes privées. Alors que les villes se rêvent en territoires connectés, abreuvés de données des citoyens, la prise en compte des utilisateurs est encore balbutiante. C'est l'un des constats du cinquième cahier IP de la CNIL, consacré à la smart city.

Climat : pourquoi la voiture électrique n'est pas la solution Le marché de la voiture électrique est en pleine croissance. Elle est présentée comme la solution miracle : à la fois vertueuse contre le réchauffement climatique et alternative indolore pour notre confort, nous permettant d’entrer en transition sans rien changer de nos habitudes de vie et d’une mobilité construite autour de la voiture individuelle. Malheureusement, la voiture électrique n’est pas si propre. Si l’on veut encore espérer limiter le réchauffement climatique à un niveau soutenable, l’effort à soutenir passera nécessairement par l’adoption collective d’autres modes de transports. Le salon de l’auto parisien, qui s’achève le 14 octobre, résume assez bien les tiraillements d’une société mise sous tension par la crise écologique. D’un côté, on y observe dépité la fuite en avant de consommateurs irresponsables cédant à la mode des SUV.

« L’Etat a un rôle à jouer dans le développement de villes intelligentes » Le député PS du Maine-et-Loire Luc Belot prépare un rapport sur les smart cities dont la publication est prévue à la mi-avril. Il dévoile au « Monde » son approche de cette mutation urbaine. LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Laetitia Van Eeckhout Porteur d’une mission sur la smart city, la ville intelligente, que le gouvernement lui a confiée en novembre 2016, Luc Belot, député socialiste (PS) du Maine-et-Loire, doit remettre d’ici à la mi-avril son rapport au premier ministre, Bernard Cazeneuve.

La «smart city» n’est pas si «smart» que ça Au vu de ce méga test de QI urbain, l’Europe ne compterait en tout et pour tout que six surdouées présentant la caractéristique d’être dotées d'une «politique ou d'une stratégie de ville intelligente»: Amsterdam, Barcelone, Copenhague, Helsinki, Manchester et Vienne. Sur un échantillon constitué des 468 plus grandes villes européennes analysées, pas de quoi pavoiser. Ni pour l’Europe, ni a fortiori pour la France. Heureusement, Lyon, classée dixième, sauve l’honneur. Pollution de l’air dans les écoles : 4 pistes pour sortir du tout-voiture La pollution de l'air dans les écoles, thème de notre premier rendez-vous #SauverLePrésent avec Le Parisien, Konbini News et France Culture, est une réalité d’autant plus inquiétante que les enfants, qui la subissent alors que leur organisme est encore immature, y sont particulièrement vulnérables. Des solutions existent. L’une des principales consiste à diminuer le trafic routier à proximité immédiate des établissements. Il faut pour cela oser organiser, plus largement à l'échelle des villes, la sortie du tout-voiture.

En finir avec la Smart City Barcelone, envoyé spécial Un vieux concept… des années 2000 Les urbanistes de l’IAAC fondaient la motivation de ce colloque sur une critique de la Smart City, une vision de l’urbanisme propre aux années 2000. Climat : comment réduire les déplacements professionnels ? Trajets domicile-travail à rallonge, conférences et séminaires à l’autre bout du monde… Tous ces déplacements professionnels sont-ils vraiment indispensables ? En amont de notre Conseil des Générations Futures qui se tiendra le 29 janvier autour de la décarbonation de la mobilité, on fait le point sur les atouts écologiques du télétravail et des dispositifs de vidéoconférence. Tous les jours, pour se rendre au travail, trois Français sur quatre prennent leur voiture, le plus souvent seuls, parcourant en moyenne 30 kilomètres en 50 minutes. Si des alternatives plus douces se développent – et bénéficient d’aides financières, à l’instar du « forfait mobilité durable » instauré à partir du 1er janvier 2020 pour inciter les salariés à opter pour le vélo, l’autopartage ou le covoiturage, ces chiffres de l’ADEME révèlent la longueur du chemin qu’il reste à faire pour raccourcir et décarboner les déplacements des employés (c'est-à-dire réduire les émissions de CO2 relatives à ceux-ci).

Actualité de Pierre Kropotkine - la gueule ouverte Actualité de Pierre Kropotkine (1842-1921) L’Entr’aide- un facteur de l’évolution (1902), 356 p, Editions de l’Entr’aide, 1979 (1) D’une certaine façon, la relecture de Darwin dans l’Entr’aide consiste à considérer l’évolutionnisme comme le fondement d’une conception anarchiste de l’organisation humaine. Pierre Kropotkine fait partie de l’épopée russo-révolutionnaire du 19°siècle. Grande figure de l’anarchisme et du communisme libertaire bien qu’issu de l’aristocratie russe et d’un milieu aisé, il fut tout à la fois géographe, historien, ethnologue, zoologiste et lecteur attentif de Charles Darwin.

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