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Les Tiers-lieux : là où le travail se transforme

Les Tiers-lieux : là où le travail se transforme
L’expression « Tiers-lieux » est une traduction de la notion de « Third Place » issue de l’ouvrage de Ray Oldenburg, The Great Good Place, paru en 1989. L’analyse du sociologue américain montre l’existence de lieux tiers, par opposition aux deux espaces que sont l’habitation et le lieu de travail : ces derniers se distinguent par un certain isolement de l’individu, à l’inverse de Tiers-lieux qui offrent la possibilité de nouer des relations sociales. Il ne s’agit pas, dans cette étude, d’une description normative ou programmatique : ce sont des espaces existants qui sont étudiés, comme des cafés, bars, librairies, bureaux de postes, salons de coiffure, etc. Ces endroits sont caractérisés par : des services gratuits ou peu chers, une bonne accessibilité, des « habitués » qui s’y réunissent régulièrement, la convivialité et, le plus souvent, de quoi se restaurer. Aujourd’hui : comment caractériser les Tiers-lieux ? Dynamiques du changement sociétal, ou simple mutualisation de moyens ? Related:  SociologieTiers LieuxEmploi, économie et monde du travail

La Vie privée (2/5) : Réfugiés, Sans Domicile Fixe, sans intimité ? Avec Louise Vignaud, rédactrice en chef de sans-a.fr, média d’impact portant sur les personnes précaires parmi lesquelles les sans-abris : lancée ce 9 septembre, la nouvelle version du site se consacre pendant un mois à l’intimité dans la rue ; Julien Beller, architecte fondateur de l'association 6B dont l’équipe est en charge du Centre d’accueil pour réfugiés qui ouvrira ses portes en région parisienne mi-octobre ; Evangéline Masson Diez, sociologue et militante engagée auprès des personnes en grande précarité notamment les familles vivant dans la rue, co-auteur d'un rapport de l’Unicef sur les mineurs isolés à Calais (juin 2016), et auteur du blog Au détour du quotidien sur mediapart.fr ; Fayçal Homsy, maraudeur pour l'association Entraides Citoyennes.

#tierslieux : «Nouveaux lieux, nouveaux liens» Qu’est-ce qu’un tiers-lieu ? Un tiers-lieu est un espace physique partagé pour télétravailler, accéder à des services, transmettre des connaissances, démarrer une activité économique ou une création culturelle... Il est situé hors du domicile et de l’entreprise. Hormis ces deux localisations, il peut être installé n’importe où. Pourquoi s’intéresser aux tiers-lieux ? Les tiers-lieux offrent la possibilité de nouer des liens sociaux. Développer les tiers-lieux « Nouveaux lieux, nouveaux liens » est porté par le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. Dans le but de développer les tiers-lieux, ce programme offre les services suivants : Les tiers-lieux en France En 2018, 1 800 tiers-lieux ont été recensés. >> Plus d’information sur le programme « Nouveaux lieux, nouveaux liens »

Des Tiers-lieux au tiers-travail Une tribune de Sandrino Graceffa, administrateur délégué du groupe SMart. Dans les Tiers-lieux s’inventent en permanence de nouvelles formes de relations sociales, en remettant celles-ci au centre du jeu économique des échanges. Et parfois même ces relations sociales résistent à l’effet (dé)structurant des rapports de production et de commerce, qu’elles soumettent à leurs besoins. Dans ces Tiers-lieux s’invente donc aussi un tiers-travail ... La notion de Tiers-lieux, popularisée par le sociologue Ray Oldenburg (The Great Good Place, 1989), s’est étendue à bien des formes d’occupation de l’espace, tout en conservant quelques-uns de ses traits originaires. Les "nouvelles formes d’emploi", déjà diagnostiquées il y a plus de 25 ans par Y. Il importe que le combat, légitime mais déjà obsolète contre les effets toxiques de ces nouvelles formes d’exploitation n’emporte pas avec lui ces laboratoires citoyens du travail réinventé. Par Sandrino Graceffa, administrateur délégué du groupe SMart

Magasin gratuit Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce n'est pas un espace caritatif, mais un espace local pour les personnes qui habitent, fréquentent ou traversent un espace donné. On n'y pratique pas de contrôle sur l'origine sociale ou géographique des gens. Il y est question de recycler les biens qui existent déjà plutôt que de les consommer tout en en créant du lien entre les gens. En France[modifier | modifier le code] Il y a par exemple des free shops à Dijon aux Tanneries[1]. À Haisnes dans le Pas-de-Calais, l'association Les Faits Papillon propose un magasin gratuit un samedi après-midi sur deux.[3],[4] À Liévin, un magasin gratuit est proposé une fois par semaine au LAG, lieu auto géré. À Mulhouse, un magasin pour rien est ouvert depuis décembre 2009[5]. À Puivert, un magasin gratuit est ouvert en permanence tous les jours (jusqu'à il y a peu, il l'était 24h/24) depuis 2012[6]. La revue EcoRev' a consacré un article à ce sujet en 2003[8]. Notes et références[modifier | modifier le code]

Créer un tiers-lieux — Les Imaginations Fertiles Les Tiers-lieux se développent partout en France et dans le monde. Ils répondent à une demande de plus en plus importante de travailleurs indépendants, de petites entreprises du domaine des services, de l’artisanat ou du domaine de l’économie sociale et solidaire de travailler dans un espace propice à l’échange, à la mutualisation, au partage de compétences. Ils répondent également à une logique de redynamisation de territoire en milieu rural par exemple ou à une logique de création, d’innovation pour favoriser l’expérimentation, à l’émergence de projets et d’initiatives citoyennes. L’exemple des Fablab est pour cela très représentative de ces espaces mutualisés et générateurs d’innovation croisée entre différentes disciplines. télécharger notre plaquette-accompagnement-tiers-lieux web 1. 2. 3. Les moyens humains : Quel organigramme ? 4. Nous proposons également aux équipes de les accompagner en interne l’impact d’organisation interne managérial du projet Co-conception et maquettage

Les tiers-lieux, espaces d’émergence et de créativité – Tiers lieu nomade Article rédigé par Christine Balaï, dans le cadre de l’étude réalisée par le Laboratoire LISE du CNAM pour la ville de Paris, « Pratiques culturelles à l’horizon 2030 », 2012 Au croisement du territoire réel et du virtuel, de nouveaux lieux émergent ou d’anciens lieux sont réinvestis. Ces lieux tiers en facilitant la rencontre, le partage, la collaboration, la fertilisation croisée entre différents publics, sont des vecteurs potentiels de créativité, d’émergence de nouveaux possibles et d’innovation. Ils supposent la mise en place de nouvelles médiations adaptées. La notion de tiers-lieux C’est le sociologue Americain Ray Oldenburg qui a introduit en 1989 la notion de tiers-lieux. Dans ce cadre, le « café du coin », le bar connecté, le squat d’artiste ou le centre culturel en tant qu’espaces publics servant de point informel de rencontre, peuvent devenir des tiers-lieux selon l’usage qu’en font les individus qui les animent, occupent et visitent. Les problématiques soulevées

Communauté libertaire Une communauté libertaire ou colonie libertaire ou milieux libres ou colonie communiste est une communauté intentionnelle d'inspiration libertaire plus ou moins durable[1], plus ou moins organisée, centrée autour de l'autogestion, de la maîtrise du travail social, de l'épanouissement personnel, de valeurs morales. L'objectif en est, principalement, d'expérimenter, dans des groupes plus ou moins vastes, des rapports sociaux antiautoritaires dégagés des contraintes du capitalisme et de l'État, notamment en matière de liberté sexuelle. Des personnalités comme Pierre Kropotkine ou Élisée Reclus mettent en garde contre ces « îlots libertaires » voués, selon eux, à l’échec, car, dans la société actuelle, « tout s’enchaîne » et « il est impossible à toute tentative, si isolée soit-elle, de se soustraire complètement à sa funeste action » (La Révolte, 4 mars 1893)[2]. Historique[modifier | modifier le code] Les racines théoriques sont à rechercher dans les écrits de Robert Owen et Charles Fourier.

Le manifeste des Tiers Lieux — Movilab.org Socle fondateur commun des Tiers Lieux Libres et Open Source Rendre tangible l'intangible L’observation et l’analyse de la dynamique des Tiers-Lieux ne peut contribuer seules à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et au dépassement de crises économiques majeures. Il semble nécessaire de poser des briques méthodologiques et de proposer des outils permettant de faciliter le passage de l’intention à la concrétisation. L’enjeu du manifeste est donc de définir et de permettre au plus grand nombre de s’approprier les modèles des Tiers-Lieux, ses codes. Le manifeste, par le processus de co-création qu'il met en place offre l’occasion de se pencher sur les différentes démarches de création des Tiers-Lieux et sur les pratiques concrètes de ces espaces au niveau international. " Dans tous les colloques, les conférences, les sommets qui se succèdent depuis celui de Rio en 1992, le constat s’affine, les dimensions du problème se précisent, mais la même impuissance se constate. 2- Espace

tiers-lieux Le monde du travail ne se porte pas bien, au delà des tristes chiffres sur l’emploi, seul 11% des salariés se déclarent heureux et engagées dans leur organisation ; près de 90% sont désengagés et motivés par un impératif financier exclusivement. Pire : 28% y sont malheureux et sabotent leur organisation quotidiennement. Par ailleurs, la faible croissance de l’économie contracte les marchés, réduit les financements publics et force les organisation à revoir leurs modèles afin d’être plus agiles, plus résilientes pour survivre. Mutualisation de ressources, de compétences, mises en réseau, économie du partage… autant de modèles organisationnels qui émergent et s’affirment graduellement comme une tendance lourde. Dans ce contexte de transition, les tiers lieux apportent une réponse concrète à une nouvelle manière de concevoir la relation vie-travail et la nécessaire réorganisation de l’économie. #yapluka

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