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Forages : Obama sanctuarise des millions d’hectares maritimes

Forages : Obama sanctuarise des millions d’hectares maritimes
Le président des Etats-Unis a annoncé mardi la mise en place d’une interdiction permanente de nouveaux forages gaziers et pétroliers dans les eaux américaines de l’Atlantique et de l’Arctique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant) C’est une sorte de décision testament qu’a prise, mardi 20 décembre, Barack Obama, en décrétant une interdiction de forage d’hydrocarbures dans de vastes zones de l’océan Arctique et l’océan Atlantique. À un mois de son départ de la Maison Blanche, le président américain a en effet voulu parachever son bilan en faveur de l’environnement en sanctuarisant ces espaces naturels, qui abritent une flore et une faune en voie de disparition. M.Obama avait déjà annoncé, il y a quelques mois, des mesures pour protéger ces zones pour une durée de cinq ans. Coraux, ours et poissons rares « Ces mesures protègent un écosystème sensible et unique que l’on ne retrouve dans aucune autre région du globe, souligne M. Climatosceptique Related:  Responsabilité environnementaleLes états et les collectivités doivent prendre l'initiative

Dans le désert d’Atacama, la ruée vers le solaire Au Chili, à 1 700 mètres d’altitude, où l’irradiation est extrême, EDF met en service son plus grand parc photovoltaïque au monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir (désert d’Atacama (Chili) A l’aube des temps, les Indiens Atacamas menaient ici leurs troupeaux de lamas et cultivaient le quinoa, priant les esprits de cette terre implacable de leur prodiguer eau vive et récoltes abondantes. Puis vinrent les Conquistadors espagnols, en quête de l’eldorado. Plus tard, de nouveaux colons entreprirent d’en extraire du salpêtre, du cuivre, du lithium. Aujourd’hui, le désert d’Atacama, dans le nord du Chili, continue d’exciter les convoitises. En ce mois de décembre, jamais cette vaste dépression creusée entre la cordillère de la Côte, à l’ouest, et la cordillère des Andes, à l’est, n’a mieux mérité son appellation de « désert le plus aride de la planète ».

La Chine adopte une taxe sur les émissions polluantes La redevance s’appliquera aux rejets dans l’air, l’eau et le sol, mais pas au dioxyde de carbone. Si elle constitue un progrès, son niveau reste insuffisant. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Simon Leplâtre (Shanghaï, correpondance) Les pollueurs vont payer : la Chine s’est dotée d’une loi taxant les émissions polluantes des activités industrielles, une première du genre. Une semaine après un épisode de pollution extrême dans tout le nord du pays, le Parlement chinois, chambre d’enregistrement des décisions du gouvernement, a voté dimanche 25 décembre une taxe sur les rejets de polluants dans l’air, l’eau, le sol, ou encore sur la pollution sonore. Lire aussi : La maison Chine est en feu Pour l’industrie lourde, les mines de charbon ou les centrales thermiques, la taxe sera un coût supplémentaire. « Concilier différents intérêts » Les avis divergent sur l’efficacité de la taxe. Changement d’attitude des autorités chinoises

En Normandie, une route solaire au banc d’essai Ségolène Royal a inauguré, jeudi, un tronçon routier recouvert de panneaux photovoltaïques. Un projet sans précédent au monde par sa taille. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Après l’autoroute du soleil, voici la route solaire. Un tronçon long de 1 km, sur une voie départementale desservant la petite commune normande de Tourouvre-au-Perche (3 400 habitants), dans l’Orne, dont la chaussée a été recouverte de dalles photovoltaïques. Cette infrastructure a été inaugurée, jeudi 22 décembre, par la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, qui en fait un exemple de la transition énergétique dans les territoires. L’idée de déployer des panneaux solaires sur le réseau routier, afin de produire de l’électricité sans empiéter sur les surfaces agricoles ou les espaces naturels, n’est pas neuve. Lire aussi : Bouygues prend la « route du soleil » pour produire de l’électricité Sur 2 800 m2, des panneaux photovoltaïques en forme de dalles ont été collés sur l’asphalte. « Gadget »

Comment Lyon a banni les pesticides de ses parcs et jardins Au 1er janvier 2017, l’Etat et les collectivités locales devront se passer de traitements chimiques dans leurs espaces verts, et même sur la voirie. Un objectif que la capitale des Gaules a atteint en 2008. Dans son bureau du parc de la Tête d’or, Daniel Boulens, directeur chargé des espaces verts de Lyon, sourit en entendant le hennissement d’un cheval de trait. C’est ce dernier qui ramasse désormais poubelles et branches mortes du prestigieux jardin romantique. « Au début, les jardiniers ont un peu protesté à l’idée de s’en occuper… », se souvient-il. Mais c’était avant. Avant que la ville ne décide de supprimer tous les produits phytosanitaires de ses 300 parcs et jardins – soit 430 hectares accessibles au public. Lyon a atteint son objectif « zéro phytos » en 2008, au prix de sept ans d’efforts. Une première loi de 2014, portée par le sénateur écologiste du Morbihan Joël Labbé, fixait des objectifs à plus long terme. « Cela demande un changement complet...

La communauté des convertis à la voiture électrique Ils sont environ 20 000. Plutôt des hommes, jeunes, qui vivent pour la plupart d’entre eux en milieu périurbain, voire rural. Leur point commun : rouler dans des voitures « zéro émission ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Michel Normand L’instauration, début décembre, de la circulation alternée en région parisienne n’a pas fait exploser les carnets de commandes de la nouvelle version de la Zoé, la voiture électrique de Renault. Lire aussi : La voiture électrique en grande pompe au Mondial de l’automobile Les voitures électriques ne représentent aujourd’hui qu’un peu plus de 1 % des ventes, mais leur croissance est régulière et plutôt soutenue (25 % en 2016). « Des clients comme les autres » Qui sont les quelque 20 000 particuliers qui, ces trois dernières années, ont acheté une voiture électrique, faisant du marché français le plus important d’Europe ? « C’est une démarche volontaire, c’est aller de l’avant. Persiste tout de même deux fortes particularités. Un achat rationnel

Boues rouges : la justice ordonne à Valls de s’expliquer sur les rejets d’Alteo Des citoyens pourraient obtenir le compte rendu d’une réunion dans laquelle l’ex-premier ministre avait incité à réautoriser la pollution de la Méditerranée. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo C’est un pas en avant à la fois pour le droit de l’environnement et pour les opposants aux rejets de l’usine d’Alteo en Méditerranée, en plein parc national des Calanques. Le tribunal administratif de Paris a rendu un jugement en leur faveur le 6 janvier : il impose à l’Etat de lui communiquer le compte rendu d’une réunion interministérielle qui s’est tenue le 13 novembre 2015. Ce jour-là, Manuel Valls, à l’époque premier ministre, avait semble-t-il exigé que l’industriel de Gardanne obtienne la dérogation nécessaire pour continuer à déverser en mer ses résidus de bauxite issus de la fabrication d’alumines de spécialité – sous forme liquide, car il lui est interdit depuis le 1er janvier 2016 de se débarrasser des boues rouges solides de cette manière : celles-ci restent désormais à terre.

A la pointe sud de l’Espagne, Doñana, un paradis en péril Le parc national de 130 000 hectares sauvages, fréquenté par six millions d’oiseaux migrateurs par an, pourrait être le premier site européen à rejoindre la liste noire du Patrimoine mondial de l’Unesco LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel (El Rocio, envoyée spéciale) Des hérons cendrés, des oies sauvages et des nettes rousses survolent les marais de Doñana, dans le sud de l’Andalousie. Ses longues pattes dans l’eau, une spatule blanche remue la vase de son large bec aplati. La silhouette d’un majestueux ibis se dessine entre les dernières lueurs rouge et or du ciel, au soleil couchant de ce soir de décembre. Au loin, on distingue des dizaines de cigognes, dont de rares noires, mais aussi des cerfs et des daims. « Si l’on n’est pas capable d’améliorer ce paradis, qu’au moins on ne le détruise pas », souffle, jumelles à la main, l’écologiste Juan Romero, porte-parole de la plate-forme Sauvons Doñana.

A Paris, Anne Hidalgo intensifie sa guerre contre la voiture Ni le bras de fer avec la droite régionale, ni la colère des automobilistes venant de la banlieue ne l’ont dissuadée. Anne Hidalgo choisit d’intensifier sa guerre contre l’omniprésence de la voiture dans la capitale. La maire de Paris a dévoilé dans le Journal du dimanche du 8 janvier une série de mesures destinées à chasser les automobiles du centre et à lutter contre la pollution de l’air. L’une des plus polémiques concerne la traversée de Paris d’ouest en est. Dans un premier temps, cette ligne de transport en commun, qui circulera en double sens sur des voies réservées, empruntera le tracé de l’actuelle ligne de bus 72 qui relie le pont de Saint-Cloud à l’Hôtel de ville, et ira jusqu’à la gare de Lyon, puis dans un second temps jusqu’à Bercy, pour atteindre à terme le Val-de-Marne. ll devrait entrer en service en 2018. La rue de Rivoli à double sens Concernant la rue de Rivoli, qui relie la Bastille à la Concorde, c’est une véritable révolution qui va s’opérer.

Aux racines (vertes) de la « post-vérité » Le terme de « post-vérité », qui semble une notion nouvelle dont les médias parlent beaucoup, est en réalité une forme de mensonge à laquelle les climatologues sont confrontés depuis longtemps. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart « Post-vérité » par ci, « post-vérité » par là… Depuis que l’hebdomadaire The Economist a mis, en septembre, cette expression à sa couverture (post-truth politics, dans le texte), il est fortement question de « post-vérité » ou d’« ère post-factuelle » dans les médias. Un peu partout, les commentateurs s’alarment de cet étrange climat – celui des débats préalables au Brexit ou de la campagne présidentielle américaine – dans lequel les faits n’ont plus de valeur argumentative particulière. Souvenez-vous : c’était il y a moins de dix ans Pourtant, ce qui semble une nouveauté à une majorité de professionnels du débat public est, de longue date, le pain quotidien des communautés intéressées aux questions environnementales et scientifiques.

Les vignettes antipollution sont désormais obligatoires à Paris La capitale, qui souffre d’une pollution chronique, devient une zone de circulation interdite aux véhicules les plus anciens, diesel et essence. Paris est véritablement devenue, lundi 16 janvier, une zone de circulation restreinte (ZCR) – la première en France. Tout véhicule qui n’arbore pas sur son pare-brise ou sa fourche un certificat de qualité de l’air, ou « Crit’Air », pourra être arrêté et son conducteur verbalisé. Cette vignette correspondant au niveau d’émissions des véhicules est désormais obligatoire pour circuler dans la capitale, qu’on y habite ou qu’on y soit de passage. 533 540 véhicules franciliens sont à ce jour équipés d’un Crit’Air, dont 200 000 parisiens, alors que 600 000 véhicules circulent dans la ville.

L’Arctique a connu son année la plus chaude dans les annales Sa température s’est située 3,5 degrés Celsius au-dessus de celle de 1900 pendant la période allant d’octobre 2015 à septembre 2016. L’Arctique vient de connaître ses douze mois les plus chauds depuis le début des relevés de températures dans cette région en 1900, a annoncé mardi 13 décembre un rapport de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Sa température s’est située 3,5 degrés Celsius au-dessus de celle de 1900 pendant la période allant d’octobre 2015 à septembre 2016. « Rarement nous avons observé l’Arctique montrer un signal aussi fort et clair ou plus prononcé d’un réchauffement persistant et de ses effets en cascade sur l’environnement que cette année », a estimé dans un communiqué Jeremy Mathis, le directeur du programme de la recherche arctique de la NOAA. Lire aussi : En Arctique, la température excède la normale de 20 °C Acidification de l’océan Lire aussi : Il fait toujours plus chaud sur la planète Terre

En 2016, le Costa Rica s'est appuyé à plus de 98% sur les énergies vertes ! / Amérique du sud En 2016, le Costa Rica aura tourné 250 jours uniquement grâce aux énergies renouvelables. Le reste du temps, moins de 2% d’énergies fossiles ont été utilisés. 2016 a été une année verte pour le Costa Rica. Ce pays se trouvant en Amérique centrale compte 5 millions d’habitants, et a très peu utilisé les énergies fossiles en favorisant les énergies propres. Pour comparer, l’Union européenne (UE) a pour objectif de satisfaire 20% de sa consommation finale brute d’énergie par des ressources renouvelables d’ici 2020. Le Costa Rica : un bon élève Au Costa Rica, les énergies renouvelables, représentent pour 2016, 98,1% des sources d’électricité. 1,9% c’est le taux de production électrique du pays provenant d’énergies fossiles. Le Costa Rica est un exemple mais il ne faut pas oublier qu’il est bien avantagé par sa petite superficie, son climat, ses ressources, ainsi que par son nombre limité d’habitants.

L’ampleur du repli des banquises surprend les scientifiques Depuis novembre, la couverture mondiale de glace de mer accuse une perte de plus de trois millions de kilomètres carrés par rapport à la moyenne 1981-2010. La chute est si spectaculaire qu’on croit d’abord à une erreur. Nulle erreur pourtant : au cours des quatre derniers mois de l’année, la couverture mondiale de banquise a accusé un effondrement inédit en plus de trente ans d’observations. En novembre et décembre, un déficit presque constant de plus de trois millions de kilomètres carrés (km2) de glaces de mer a été enregistré par rapport à la moyenne 1981-2010, selon les données du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) américain. En Arctique, ce sont les fortes températures, relevées en fin d’année, qui contribuent à ralentir l’englacement de l’océan. « Sur la quasi-totalité de l’année, on est très au-dessous de la variabilité naturelle et cela surprend beaucoup de collègues, dit le climatologue Anders Levermann (Potsdam Institute for Climate Impact Research, Allemagne).

A Paris, les vignettes antipollution deviennent obligatoires pour circuler A compter du 16 janvier, tout véhicule circulant dans la capitale devra être muni d’un Crit’Air, un macaron de couleur témoignant du niveau de pollution. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout Après une période de tolérance, le plan antipollution de Paris entre dans sa phase répressive. Le 16 janvier, à Paris, tout véhicule n’arborant pas sur son pare-brise un « Crit’air » pourra se faire arrêter, si ce n’est verbaliser. Les véhicules interdits depuis le 1er juillet, à savoir les camionnettes et voitures individuelles – essence comme diesel – mis en circulation avant le 1er janvier 1997 ainsi que les deux-roues motorisés antérieurs au 1er juin 2000, ne pourront définitivement plus rouler dans la capitale durant la semaine de 8 heures à 20 heures. Les automobilistes qui dérogeront à cette règle seront passibles d’une contravention de 3e classe, soit 65 euros pour les voitures individuelles et 135 euros pour les poids lourds. Restaurer la qualité de l’air

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