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Combattre les neuromythes en éducation

Combattre les neuromythes en éducation
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EXPLIQUER Mémoire de travail Version 5.0 15.01.19 par PIERRE PAUL GAGNE on Genial.ly Cliquepour en savoir plus,1,... comprendre ce que tu lis.,À TOI DEJOUER !,ATTENTIONUne fois que tu auras mis la séquencede chiffres dans ta mémoire, tu serasinformé du chiffre magique que tudevras ajouter.,Un outil d'intervention à l'intention des médiateurs cognitifs. Votre style d’apprentissage est-il plutôt orienté cerveau droit ou cerveau gauche ? - FormaVox Depuis sa parution en 2005, l’ouvrage de Daniel Pink «L’homme aux deux cerveaux» a plutôt fait parler de lui. Capitalisant sur les recherches menées en neurosciences, l’auteur propose une vision vulgarisée sur les différences entre les 2 hémisphères cérébraux, et pourquoi, selon lui, il devient indispensable que nous élargissions notre manière de penser vers davantage de créativité (et donc à mieux faire fonctionner notre «cerveau droit»). C’est au hasard de mes promenades sur le web que j’ai découvert une infographie assez sympa, qui résume très bien les différences entre «cerveau gauche» et «cerveau droit». Je vous propose de découvrir l’infographie ci-dessous, et les éléments-clés qu’elle avance en termes de styles d’apprentissage. Et pour ceux qui l’auraient loupé, je vous invite à (re)découvrir cet excellent article publié par Olivier Richard sur son blog SimpleSlide.

L'engagement actif, la curiosité, et la correction des erreurs - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 03 février 2015 09:30 Outre l’attention, deux facteurs jouent un rôle déterminant dans les apprentissages : l’engagement actif de l’enfant, et le retour rapide d’informations (feedback). Selon la théorie du « cerveau bayésien », que nous avons examinée dans les années précédentes, l’algorithme fondamental qui permet au cerveau d’ajuster ses représentations du monde extérieur consiste en trois étapes : prédiction descendante, fondée sur le modèle interne actuel ; comparaison de ces prédictions avec les entrées reçues du monde extérieur, ce qui engendre des signaux d’erreur ; utilisation de ces signaux d’erreur afin d’ajuster le modèle interne. Ce modèle du cerveau Bayésien suggère que deux ingrédients sont indispensables à l’apprentissage : la génération d’une anticipation sur le monde extérieur (engagement actif), et le retour d’information sous la forme de signaux d’erreur (en provenance de l’environnement ou de l’enseignant). Quelles sont les conséquences pédagogiques de ces découvertes ?

L’ADOLESCENT : CERVEAU, CORPS, ESPRIT Date : 4 octobre 2016 Lieu : Atelier Canopé d’Orléans (45) Intervenant : - Bérengère GUILLERY-GIRARD, Neuropsychologue, Maitre de Conférences à l’École Pratique des Hautes Études. - ÉRIC DELASSUS, Professeur agrégé et docteur en philosophie au lycée Marguerite de Navarre de Bourges. Une journée d’information et de rencontre dédiée à la promotion de la santé, entre tous les acteurs de la communauté éducative des établissements de formation du secondaire Neurodéveloppement et adolescence, quelles conséquences sur la cognition et le comportement ? La maturation cérébrale est un phénomène long et progressif qui se poursuit jusqu’à 25-30 ans, il est également hétérogène c’est-à-dire que toutes les régions du cerveau ne suivent pas la même trajectoire développementale. Vivre et penser son corps à l’adolescence Que peut apporter à la philosophie la connaissance de l’adolescent et en quoi la philosophie peut-elle, en échange, contribuer à une meilleure connaissance de l’adolescent ?

L'attention et le contrôle exécutif - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 13 janvier 2015 09:30 Les sciences cognitives ont identifié au moins quatre grands facteurs clés que l’on peut qualifier de « piliers de l’apprentissage » dans la mesure où ils jouent un rôle déterminant dans la vitesse et la facilité de l’ensemble des apprentissages scolaires : l’attention ; l’engagement actif de l’enfant ; le retour rapide d’informations ; et la consolidation quotidienne des apprentissages. Commençons par l’attention, qui peut être définie comme l’ensemble des mécanismes par lesquels le cerveau sélectionne une information et en oriente le traitement. Le psychologue américain Michael Posner distingue au moins trois systèmes attentionnels : l’alerte, qui module globalement le niveau de vigilance ; l’orientation de l’attention, qui sélectionne un objet ; et le contrôle exécutif, qui sélectionne la chaîne de traitements appropriée à une tâche donnée et en contrôle l’exécution. Les systèmes cérébraux d’alerte et de vigilance signalent quand il convient de faire attention.

Neurosciences, psychologie cognitive et apprentissages - Circonscription de Meyzieu - Décines Comment apprend-on ? De Piaget à l’inhibition cognitive Conférence d’Olivier Houdé enregistrée à l’ESPE Batignolles. Olivier Houdé est Instituteur de formation initiale, Professeur de psychologie à l’Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Directeur du LaPsyDÉ (CNRS), Membre Senior de l’Institut Universitaire de France (IUF), spécialiste du développement de l’intelligence chez l’enfant et des apprentissages (psychopédagogie expérimentale), auteur de plus de 300 publications et communications scientifiques dont 17 livres. Au croisement de la psychologie de l’enfant, des sciences de l’éducation (psychopédagogie expérimentale) et des neurosciences mènent des travaux consacrés à l’étude du développement et du fonctionnement cognitifs, en particulier le rôle positif de l’inhibition cognitive, du jeune enfant à l’adulte, dans les domaines de la catégorisation, du nombre, du raisonnement et de la prise de décision (incluant les relations émotion-cognition).

La mémoire et son optimisation - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 17 février 2015 09:30 Le sommeil n’est que l’un des facteurs qui affectent notre mémoire. Celle-ci peut être définie comme l’ensemble des systèmes de projection des informations dans l’avenir. Comme le soulignent Schmidt et Bjork (1992), « l’objectif de l’apprentissage, dans la vie réelle, doit être de maximiser les performances futures et le transfert à des situations nouvelles. […] Les enseignants croient souvent que les facteurs qui maximisent la performance et la vitesse d’apprentissage pendant l’entrainement permettent d’atteindre ces deux objectifs. Dès 1885, Ebbinghaus émet l’hypothèse que l’oubli suit une loi exponentielle en fonction du temps. Un deuxième facteur important est le fait de tester régulièrement ses connaissances (retrieval practise) : se tester régulièrement maximise la performance à long terme. Le troisième facteur déterminant est l’espacement des apprentissages. Les travaux d’Hal Pashler tentent de déterminer quel est l’intervalle de temps le plus efficace entre deux répétitions.

Les neurosciences à l'école : 5 recommandations pour mieux apprendre Pascale Toscani, enseignante-chercheuse et maitre de conférence, a travaillé avec des professeurs du secondaire pour proposer un programme “neurosciences au collège”. Ce programme a pour vocation d’introduire les connaissances liées aux neurosciences dans l’acte éducatif. Élèves et enseignants gagneraient à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau afin que les apprentissages scolaires soient plus efficaces. Le contenu du programme est basé sur 5 grandes thématiques. 1.La plasticité cérébrale : modifier la représentation de l’intelligence La plasticité cérébrale est un processus continu et dynamique de création, de renforcement et d’élimination de connexions synaptiques. Beaucoup d’élèves pensent que l’intelligence est une donnée fixée à la naissance alors qu’elle s’acquière et se développe tout au long de la vie. Or cette croyance est un non sens scientifique. >>>Pour aller plus loin : Pourquoi est-il important d’expliquer la neuroplasticité aux enfants ? 2.Les intelligences multiples

«Réfléchir, c'est résister à soi-même» Rencontre avec Olivier Houdé La Sorbonne, un mercredi automnal. Olivier Houdé nous reçoit dans son bureau au sein du laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant du CNRS. Passionné par la peinture, les mathématiques et, avant tout, l’être humain, l’instituteur de formation voulait transmettre aux enfants son amour des images. Votre dernier livre s’intitule Apprendre à résister. Ce livre résume vingt années de recherches menées par mon laboratoire. « Résister » est le mot le plus simple, le plus évocateur, pour refléter cette capacité mentale fondamentale : notre cerveau doit savoir inhiber nos impulsions, nos automatismes. L’heuristique est une logique rapide et intuitive. C’est ce que vous avez découvert grâce à l’imagerie cérébrale ? J’avais déjà cette idée de système d’inhibition dans les années 1990. Ces trois systèmes existent-ils dès la naissance ? Quelles sont les applications pratiques de cette théorie ? Peut-on développer la capacité d’inhibition ?

Contribution des neurosciences à des pratiques pédagogiques diversifiées en direction des enfants atteints de troubles spécifiques du langage - Site de l'ASH du Rhône Ce document a été réalisé à l’initiative d’un groupe de travail issu du groupe départemental Handiscol, consacré aux troubles sévères du langage. Sa conception et sa mise au point ont été confiées à un enseignant spécialisé, M. Matillat, qui a travaillé avec une conseillère pédagogique spécialisée, Mme Gardie ; tous deux ont bénéficié de l’appui de Mme Gonzalez, médecin neurologue au centre L’Escale (Hôpitaux Lyon Sud). La commande visait essentiellement deux objectifs : Faciliter la compréhension par les équipes d’écoles d’éléments issus de recherches récentes en neuropsychologie, intégrés aux bilans d’élèves tels qu’ils peuvent être transmis par les familles ou directement par des partenaires de soins ; Donner, à partir de la présentation d’analyses de quelques cas individuels, des pistes de travail pédagogique. Tel qu’il est ici mis à disposition, ce document doit être lu, visionné, comme une introduction aux problématiques, toujours ouvertes, des troubles sévères du langage.

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