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Psychanalyse et littérature

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Une histoire de la nostalgie (1/4) : Un grand entretien avec Jean Starobinski Emmanuel Laurentin est allé rencontrer Jean Starobinski chez lui en Suisse. L'historien livre ici un peu de son immense savoir sur la nostalgie, entre médecine, littérature et philosophie. L'entretien suit à peu de choses de près un chemin chronologique : de l'apparition même du mot de "nostalgie" jusqu'aux utilisations qu'en font les écrivains aux 18e et 19e siècles, le parcours permet de croiser Panckoucke, Rousseau, Beethoven, Brahms, Nerval, Balzac, Baudelaire, et même Heidi la petite fille des montagnes. On voit comment, sur deux siècles, le mot apparaît, se développe, et prend tour à tour des accents plus ou moins tragiques, appelant ou non à de la compassion : la nostalgie comme maladie (proche de l'idée de mélancolie), la nostalgie comme besoin viscéral de son milieu d'origine, la nostalgie comme quête d'une unité perdue. Comme une mythologie en somme, à laquelle la modernité et sa technologie ne nous permettent plus tout à fait de croire… La nostalgie, une maladie ?

polittY | Transformer le système politique pour y inclure la génération Y Pionnières ! Episode 1 : Olympe de Gouges | Le blog de Gallica En cette Journée internationale des droits des femmes, l'équipe de Gallica est fière de vous présenter Pionnières !, une série de vidéos consacrées aux femmes qui ont fait l'histoire. Le premier épisode de cette série, construite entièrement avec des documents consultables via Gallica, porte sur Olympe de Gouges. Le 5 et 6 octobre 1789, les parisiennes marchent sur Versailles. Les hommes ont fait le 14 juillet, les femmes le 6 octobre. Mais si les femmes ont été partie prenante de la Révolution française, seules quelques-unes ont pris publiquement position. En 1748, Olympe de Gouges naît à Montauban dans un milieu bourgeois. Soutenue par son compagnon Jacques de Rozières, haut fonctionnaire de la Marine, elle intègre les salons parisiens. Olympe de Gouges fait parler d’elle, pour la première fois, avec la pièce L’Esclavage des noirs ou l’heureux naufrage, déposée à la Comédie-Française le 30 juin 1785. Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791

Florian Forestier ⋆ Prospéro Né à Bâle (Suisse) en 1981, Florian Forestier est Docteur en philosophie. Après des classes préparatoires de mathématique, d’économie et de philosophie, il a poursuivi la philosophie en maîtrise puis en doctorat. Sa thèse, dirigée par Alexander Schnell, et soutenue en 2011, était consacrée aux fondements spéculatifs de la phénoménologie. Les Printemps arabes, une révolution 2.0 ? Les revers sociopolitiques de cette construction médiatique (vidéo) « Les révolutions arabes, une révolution 2.0 ? » Le débat, organisé le 16 décembre à l'Institut du monde arabe en partenariat avec Saphirnews, a inauguré le cycle annuel du Mouton Numérique, une jeune association qui se donne « pour objectif d’interroger notre rapport aux nouvelles technologies et au numérique par l’organisation de rencontres accessibles et ouvertes à tous afin de porter dans le débat public un certain recul critique sur ces questions de société ». Alors que l’image du jeune rebelle connecté a été la figure de proue des révoltes qui ont bouleversé le monde arabe aux débuts des années 2010, l’objet du débat a été de revenir sur les revers sociopolitiques de cette construction médiatique. Qui ont réellement été les acteurs de ces révolutions dites 2.0 ? Quel rôle y ont tenu exactement les réseaux sociaux ? Lire aussi : Révolutions arabes : regards distanciés sur le rôle ambigu du numérique

Jean Starobinski, une pensée genevoise et universelle Avec Jean Starobinski, c’est un critique mondialement reconnu qui disparaît et aussi, pour les Genevois, cette figure aimée et respectée qu’on appelait familièrement Staro. L’essentiel de sa vie et de sa carrière s’est déroulé dans un périmètre étroit, un triangle dans lequel s’inscrivaient son domicile pendant plus de quarante ans, à la rue de Candolle, en face de l’Université où il a enseigné la littérature et l’histoire des idées, et la plaine de Plainpalais où il aimait aller bouquiner au marché aux puces. Un biotope qu’il a dû quitter pour le plateau de Champel dans les dernières années de sa vie, renouant avec le quartier de son enfance. Son nom reste étroitement associé à un autre «citoyen de Genève», Jean-Jacques Rousseau. Quand on demandait à Jean Starobinski l’origine de cet attachement, il répondait en souriant qu’elle remontait à l’enfance, quand il fréquentait la Maison des Petits, à Champel, justement. Kafka et Stendhal Théorie du masque «L’ennemi intime» Idéaux des Lumières

À l’époque des zoos humains Des êtres humains exhibés dans des zoos : c’est le spectacle de masse que les sociétés de la fin du XIXe siècle offraient à leurs populations. Une époque où on tenait pour acquise l’existence de races humaines. (Cet article a été publié dans CNRS Le journal, n° 263, décembre 2011.) Paris, année 1889. La capitale des lumières célèbre 100 ans de liberté, d’égalité et de fraternité. Ces exhi­bitions n’apparaissent pas brutalement à la fin du XIXe siècle ; elles arrivent à la suite d’une longue tradition. Hambourg, Londres, Bruxelles, Chicago, Genève, Barcelone, Osaka… Toutes les grandes villes qui accèdent à la modernité exposent dans des zoos humains ceux qu’ils considèrent comme des sauvages. Ce tirage de 1886 montre, au premier plan, « Les Boschiman », spectacle de Pygmées qui était donné aux Folies Bergère, à Paris. Comment cela a-t-il pu avoir lieu ? Des spectacles de masse Pourquoi un tel succès ? Le lien avec la colonisation Les colonies justement. Le racisme scientifique

Virginie Despentes : biographie, actualités et émissions France Culture Virginie Despentes, de son vrai nom Virginie Daget, est née en 1969 à Nancy. Après une jeunesse agitée et perturbée - Virginie Despentes endure une période d’internement psychiatrique à l’âge de quinze ans qui la déscolarise – la jeune adulte fréquente le milieu punk et sombre dans l’alcoolisme et la prostitution occasionnelle. En 1992, elle écrit son livre Baise-moi qui ne sera publié que deux ans plus tard par Florent Massot d’abord en catimini, avant de connaître un réel succès. Suivront entre autres Les Jolies choses (Pris de Flore 1998), King Kong Théorie (2006), Apocalypse Bébé (Prix Renaudot 2010) puis la trilogie Vernon Subutex entre 2015 et 2017. Virginie Despentes adapte au cinéma certains de ses romans et réalise des documentaires.

Une seconde vie : rencontre avec François Jullien Peut-on encore vivre heureux à l’époque de la paradoxale injonction au bonheur ? Une apologie du décalage. Peut-on encore vivre heureux à l’époque de la paradoxale injonction au bonheur ? Pour le philosophe François Jullien, qui s'attache à renouveler l'éthique européenne grâce à un long détour par la Chine, la réponse est oui. (L'entretien en version courte - la version longue est publiée sur le site de l'Union des Savoirs.) Nonfiction : A propos du titre de votre dernier livre, Une seconde vie, vous mettez en garde sur le risque de confondre une « seconde » vie avec une « deuxième » vie : pourriez-vous préciser l’objet de votre propos à partir de cette différence ? François Jullien : Entre ces deux notions à première vue équivalentes, il y a effectivement une différence de taille, car le « second » n'est pas un nombre : ce qui est second, secundus, c’est ce qui suit. Ce n'est pas pour autant une rupture. Je crois que la notion de sagesse aujourd'hui est équivoque.

Une fois sur le site, aller sur le moteur de recherche du site (en haut au centre) et taper "l'indétermination démocratique" pour accéder à la conférence fondamentale de Pierre Rosanvallon by stephane_descombaz Sep 23

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