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Les développeurs, rois du marché de l’emploi en France

Les développeurs, rois du marché de l’emploi en France
Selon une étude exclusive de LinkedIn pour « Le Monde Campus », les diplômés en informatique sont les profils les plus recherchés par les recruteurs, parfois avant même leur sortie de l’école. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marine Miller Les « King Coders », ces développeurs de génie que les entreprises de la Silicon Valley s’arrachent à prix d’or pour rester compétitives, ont de beaux jours devant eux. Dans une étude réalisée pour la première fois pour « Le Monde Campus », le réseau social professionnel a observé les données de ses douze millions d’utilisateurs français, et six millions d’offres d’emploi, afin de repérer les tendances des métiers les plus recherchés et des profils les plus représentés sur sa plateforme. « C’est la première fois que nous dressons une cartographie des besoins à l’échelle d’un pays. Top 20 des métiers et des profils 220 000 emplois d’ici à 2022 Ces besoins dans les métiers de l’informatique sont récurrents. Retour sur investissement fulgurant Related:  Travail (et études)Études

Peut-on comparer les dossiers Florange et Alstom ? C’est une annonce qui prend de l’ampleur à l’orée d’une année électorale, et en pleine campagne pour la primaire de la droite. Le constructeur ferroviaire français Alstom a annoncé, le 7 septembre, que la production de trains dans son site historique de Belfort serait « transférée » à Reichshoffen, dans le Bas-Rhin, d’ici à 2018. Le dossier pourrait empoisonner un peu plus le bilan de François Hollande à l’Elysée, certains évoquant un « nouveau Florange », en référence à la fermeture des hauts-fourneaux annoncée par le sidérurgiste ArcelorMittal pendant la campagne présidentielle de 2012. La comparaison est-elle valable ? Suppressions d’emploi dans d’anciens fleurons industriels de l’Est 400 emplois à Belfort « Alstom c’est Belfort, Belfort c’est Alstom. » Les salariés qui ont manifesté lundi 12 septembre résument l’importance de l’usine de construction ferroviaire installée dans la ville du territoire de Belfort depuis 1879. Reportage : Inquiète pour l’emploi, Belfort retient son souffle

Universités : une rentrée difficile et une nouvelle loi en ligne de mire LE MONDE | • Mis à jour le | Par Camille Stromboni Thierry Mandon, le secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur, le reconnaît : « Ce n’est pas la rentrée dont on peut rêver. Nous vivons un choc démographique qui s’accélère. La pression est immense. Le système ne peut, durablement, accueillir des progressions de cette envergure sans des changements profonds. » Lors de sa conférence de rentrée, mardi 20 septembre, Thierry Mandon a indiqué que 32 400 étudiants supplémentaires ont rejoint les bancs de la fac après une progression de 42 000 étudiants en 2015 – 60 000 pour l’ensemble de l’enseignement supérieur. De premières difficultés remontent des établissements : à Lyon, des cours annulés pour un millier d’étudiants de sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), faute de salles suffisantes pour les accueillir. Lire aussi : Rentrée universitaire : entre tension et résignation Néanmoins, Thierry Mandon estime que « la rentrée se passe mieux que l’an dernier ».

Les chefs d’établissement exaspérés par le « 2.0 » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia Ne leur parlez pas de téléservices, de bases de données, d’applications, de logiciels… En cette rentrée des classes marquée par la menace terroriste – à laquelle l’Etat leur demande de faire barrage – mais aussi par la réforme du collège – qu’ils doivent appliquer à marche forcée –, les chefs d’établissement ne cachent plus leur exaspération. Eux qu’on entend peu, d’ordinaire, mais que l’on sait gré de « faire tourner » les collèges et lycées, pointent tous la même dérive : la pluie d’outils informatiques, trop nombreux et peu performants, qui leur vole du temps et les éloigne du « cœur de leur métier » : l’impulsion pédagogique, la responsabilité éducative, la gestion des ressources humaines. « 10 % de nos collègues citent la maintenance informatique parmi leurs trois principales tâches, s’énerve Philippe Tournier, proviseur à Paris et porte-parole du syndicat SNPDEN-Unsa.

« Pour l’entrée en master, une sélection est nécessaire » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Loup Salzmann (Président de la Conférence des présidents d’université) Par Jean-Loup Salzmann, président de la Conférence des présidents d’université Depuis 2002, date de début de la mise en place de la réforme LMD (licence master doctorat), le master est demeuré, dans une très large mesure, coupé en deux. Privées de sécurité juridique, les universités se voient ainsi régulièrement condamnées par les tribunaux et obligées d’inscrire les étudiants dans des formations pour lesquelles ils n’ont généralement pas les prérequis. Le « standard européen » des cycles LMD est celui de l’unité et de la cohérence de ces cycles, et cela doit aujourd’hui devenir la réalité pour tous les masters délivrés en France.

La frustration gagne les infirmiers, appelés à se mobiliser « On reçoit dans nos locaux de plus en plus d’agents complètement désorientés, qui ont le sentiment de ne plus faire correctement leur travail, et qui viennent décompresser », raconte Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI). C’est pour alerter les autorités et le public de la dégradation continue des conditions de travail des personnels que ce syndicat représente – c’est l’un des principaux du secteur –, qu’il a appelé à un rassemblement, mercredi 14 septembre, à Martigues (Bouches-du-Rhône), dans le cadre d’un mot d’ordre national. Depuis des années, la CNl dénonce une détérioration de la situation à l’hôpital, sous la pression conjuguée de l’austérité budgétaire et des cadences effrénées. Mais la décision d’appeler à une mobilisation nationale a été provoquée par les suicides de plusieurs infirmiers au cours des derniers mois. Une « émotion très forte » Des mesures « à l’automne »

Comme au lycée, l’affectation des collégiens parisiens passera par un algorithme LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia Voilà que le débat sur la mixité sociale dans les collèges à Paris rebondit. Après la charge de l’économiste Thomas Piketty – qui, dans Le Monde du 7 septembre, a épinglé un niveau de ségrégation « absolument extrême » –, après la réponse le lendemain de la ministre de l’éducation nationale, défavorable à des « décisions imposées » du sommet, c’est au tour du rectorat de Paris de verser des pièces au débat. Un « Affelnet en sixième est programmé » pour la rentrée 2017, en même temps que des « secteurs multicollèges », a lâché le recteur de l’académie, François Weil, à l’AEF, agence d’information spécialisée, vendredi soir 9 septembre. L’algorithme d’« affectation par le net », qui empreinte son nom (« mais pas ses paramètres », promet-on dans l’entourage du recteur) au logiciel utilisé pour répartir les lycéens lorsqu’ils font le saut de la troisième à la seconde, devrait ainsi servir, dès septembre 2017, à l’entrée en sixième.

Opération « ville morte » à Belfort : « Il faut sauver le soldat Alstom » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Alexandre Bollengier (Belfort, correspondant) Un lapsus traduit toujours la véritable pensée de son auteur. Celui commis par Pascal Novelin, délégué syndical CGT d’Alstom Transport, lors des prises de paroles qui ont lancé à Belfort, samedi 24 septembre, la manifestation de « soutien aux Alsthommes », a fait frémir, et sourire, les 4 000 à 5 000 personnes présentes. Alors que, depuis les marches de la Maison du Peuple, place de la Résistance, il évoquait le projet de la direction d’Alstom de transformer le site belfortain, berceau de l’industrie ferroviaire française, en « site de maintenance », sa langue a fourché : le mot « maintenance » est devenu… « maltraitance ». Car c’est bien de « maltraitance » dont les salariés de l’entreprise, et la grande majorité des habitants de la ville, estiment être les victimes depuis l’annonce, le 7 septembre, de la fin programmée de la production, dans la Cité du Lion, des locomotives et motrices de TGV.

A Saclay, la guerre froide entre grandes écoles et universités s’intensifie LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marine Miller et Camille Stromboni Les vieux démons de la guerre entre les universités et les grandes écoles sont de retour sur le plateau de Saclay. Le projet d’envergure mondiale, unissant les fleurons français de l’enseignement supérieur et de la recherche, traverse une nouvelle zone de turbulences, après un pas de côté de l’Eécole polytechnique et la menace de mise en retrait de l’université Paris-Sud. Pour sortir du blocage, le secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur, Thierry Mandon, vient d’ouvrir une phase de négociation. Il y a à peine neuf mois pourtant, les écoles et les universités s’étaient engagées à constituer une véritable université intégrée, et non pas un simple regroupement d’établissements partenaires. Sur le...

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