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Ne jamais s’adresser à la classe entière : mon idée pour changer l’école

Ne jamais s’adresser à la classe entière : mon idée pour changer l’école
Le Forum Educatank 2016 demande à ses intervenants : “Quelle est votre idée pour changer l’école ?”. Pour répondre avec audace à cette question audacieuse, je propose : ne jamais s’adresser à la classe entière (je tiens cette idée d’Alice Keeler : “Never address the whole class” ; un mot-dièse lui est consacré sur Twitter : #nottalkWC). Un défi face à des freins bien connus Cette idée représente un défi, car de nombreux facteurs concourent à maintenir le mode de communication “radio”, centré sur l’enseignant-émetteur entouré d’élèves-récepteurs. L’enjeu pédagogique : des situations d’apprentissage conviviales Cette idée représente aussi un enjeu. L’enjeu est de constituer, à chaque fois, un écosystème attentionnel plus convivial et stimulant, porteur de réciprocité et de connexions affectives (pour reprendre les riches formulations de Y. The 5 minutes Teacher Ne jamais s’adresser à la classe entière semble impossible ? Des outils analogiques et numériques Présence, attention et engagement

http://www.educavox.fr/innovation/pedagogie/ne-jamais-s-adresser-a-la-classe-entiere-mon-idee-pour-changer-l-ecole

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Neurosciences, la classe un laboratoire ? Introduction au dossier Les neurosciences, et en particulier les sciences cognitives, ont le vent en poupe auprès des décideurs politiques qui semblent en attendre beaucoup (trop ?). Les enseignants, eux, restent circonspects, car nos classes ne sont pas des laboratoires et nos élèves ne sont pas des cobayes ! Les neurosciences n’ont pas le pouvoir de nous dicter comment faire “scientifiquement” la classe. Certes, le cerveau est fortement utile et sollicité dans le cadre scolaire, mais beaucoup d’autres éléments sont à prendre en compte. Mémoire Dossier réalisé en collaboration avec le Pr. Francis Eustache, Directeur de l'unité Inserm-EPHE-UCBN U1077 "Neuropsychologie et neuroanatomie fonctionnelle de la mémoire humaine" – Octobre 2014 La mémoire repose sur cinq systèmes de mémoire © Inserm, G. Auzias/S.

Nos interactions sociales vues par les neurosciences Parce que nous sommes des êtres intrinsèquement sociaux, le cerveau social est devenu un objet d’études pour les neurosciences. Qu’est-ce qui fait le propre de nos interactions humaines ? Comment expliquer ces synchronisations cérébrales ? Depuis une quinzaine d’années, les neurosciences sociales se consacrent à l’étude des mécanismes physiologiques qui sous-tendent les comportements sociaux, explorant les fondements neurologiques des comportements sociaux comme l’attachement, l’empathie ou la coopération. En enregistrant l’activité cérébrale de plusieurs personnes simultanément, ces travaux analysent notamment ce qu'il se passe dans le cerveau des sujets quand ils interagissent entre eux. Grâce à des découvertes récentes dans le domaine, il a été montré que le fait de se tenir la main provoquerait la synchronisation des cerveaux et permettrait d'apaiser la douleur éventuelle chez l'un des partenaires.

L'évolution des théories de l'apprentissage à l'ère du numérique L'évolution des théories de l'apprentissage à l'ère du numérique Mohammed Chekour, Mohammed Laafou, Rachid Janati-Idrissi Résumé Les théories de l'apprentissage visent à expliquer le phénomène d'acquisition des connaissances. L'application directe d'une théorie de l'apprentissage permet de formuler des hypothèses de travail et des méthodes pour des recherches en didactique plus systématique.

Olivier Houdé - Le cerveau apprend en inhibant Le rôle de l’inhibition cérébrale dans l’apprentissage L’inhibition cérébrale est la capacité à contrôler ou bloquer nos intuitions, nos habitudes ou nos stratégies spontanées. L’inhibition est un processus qui se déroule dans le cerveau quand des groupes de neurones relâchent des hormones inhibitrices qui nuisent à l’activation d’autres neurones. la région en question a plus de mal à s’activer ou ne s’activera pas du tout. L’inhibition est surtout en lien avec les apprentissages difficiles. L’apprentissage ne se fait pas de manière linéaire (on passe d’un niveau 1 à un niveau 2 puis à un niveau 3) car certaines erreurs sont persistantes et il est nécessaire de développer l’inhibition cérébrale chez les apprenants pour que ces erreurs persistantes n’émergent pas à nouveau.

Cerveau et apprentissage — Enseigner avec le numérique La Fondation La main à la pâte publie en ligne le site satellite Cerveau et apprentissage dont l'objectif est d’éclairer les pratiques éducatives et d’inspirer les professionnels de l’éducation en ce qui concerne les fonctions cognitives. Cet espace web est conçu dans un esprit de partage de connaissances visant à rapprocher le monde de l’enseignement et le monde de la recherche. Il s'agit notamment, pour reprendre la présentation du site, de favoriser des échanges afin de développer une compréhension plus profonde et utile des mécanismes impliqués dans l’apprentissage, et de relier des contenus scientifiques théoriques (ce que les enseignants doivent savoir sur les fonctions du cerveau de l’enfant, sur son développement cognitif, sur l’apprentissage sans ou avec difficultés) à des activités à faire en classe. Le site met à disposition des acteurs de l’éducation trois types d’outils : Sources Cerveau et apprentissage :

Olivier Quinet : Les neurosciences révolutionnent l'histoire ? Comment mettre en oeuvre des découvertes des neurosciences dans son enseignement ? Professeur d'histoire-géographie en collège, Olivier Quinet en donne un exemple concret avec deux séquences portant sur les Lumières et la Révolution. En révolution comme en neurosciences tout est dans la gestion du temps... Professeur d'histoire-géographie à Montpont-Menestréol (24), Olivier Quinet est connu des lecteurs du Café pédagogique, notamment pour son travail sur les tâches complexes. Il propose sur le site académique de Bordeaux deux séquences de 4 heures sur les Lumière et la Révolution française. Neurosciences et éducation – Varia (49/Septembre 2018) Les neurosciences et les sciences de l’éducation sont deux disciplines bien distinctes. Cependant, il est courant aujourd’hui de parler de « neuroscience éducative » ou de « neuroéducation ». Que recouvre ce néo concept ?

Partie II - Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale Suite le partie 1 ... La mémorisation Il existe plusieurs fonctionnements repérables de la mémoire. La mémoire procédurale est une mémoire perceptive. La rétention d’information est très courte s’il n’y a pas d’utilité. 5 stratégies de mémorisation plus efficaces que la relecture simple Dans le livre Mets-toi ça dans la tête, Brown, Roediger et McDaniel expliquent que la simple relecture pour apprendre et réviser des cours ou leçons a plusieurs arguments décisifs en sa défaveur : elle prend beaucoup de temps (faire des lectures répétées à intervalles courts est coûteuse en temps et produit des effets négligeables sur les apprentissages);elle ne produit pas de mémoire à long terme (la relecture et la répétition ne fonctionnent pas pour un apprentissage durable. En revanche, il est pertinent de relire un texte si un temps suffisant s’est écoulé depuis la première lecture. Le seul contexte dans-lequel des relectures peuvent être efficace est dans le cas de relectures espacées dans le temps et régulièrement réactivées.) Toutes ces stratégies d’apprentissage préconisées par les sciences cognitives ont en commun de :

Place aux Sciences Co: C’est la semaine du cerveau! Par ElenaXLII Samedi j’ai été invitée au Palais de la Découverte pour une table ronde: thème Regards croisés sur l’esprit, la pensée. On m’a proposé un tour historique dans l’évolutions des sciences cognitives. Mais oui, c’était la Semaine du cerveau, tout s’explique! Les neurosciences en faveur de l'éducation bienveillante Catherine Gueguen est pédiatre et a publié le livre « Pour une enfance heureuse » que je cite régulièrement sur le blog :-). Je vous laisse découvrir son intervention sur les neurosciences affectives et l’éducation : Les émotions sont importantes à connaître et à reconnaître pour plusieurs raisons : les émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises, elles constituent une réaction biologique à un événement extérieur

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