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« Daesh nous empêche de voir que la question majeure est politique » par Pauline Graulle

« Daesh nous empêche de voir que la question majeure est politique » par Pauline Graulle
Politis : Comment analysez-vous ce qu’il s’est passé à Nice la semaine dernière ? Roland Gori : La prudence serait de dire qu’on ne sait pas. Que l’on a besoin de temps pour préciser les données à recueillir par des enquêtes, et de temps pour une analyse multidimensionnelle mobilisant la pensée. Globalement, nous réagissons trop vite. Quelle est la responsabilité des médias ? Les médias ont une grande responsabilité dans cette affaire : ils participent à la « star académisation » de passages à l’acte criminel, pour certains immotivés – au sens quasi-psychiatrique du terme – réalisés par des personnalités plus ou moins pathologiques n’ayant aucun rapport personnel avec leurs victimes. L’habillage idéologique ou religieux est plus ou moins décisif, déterminant selon les cas : entre les massacres de Charlie, ceux de l’hypercasher, ceux du Bataclan, de Nice ou l’agression des passagers d’un train en Bavière, les motivations ne sont pas les mêmes. Alors que faire ? Pour l’instant non. Related:  SociologieSociétéMonde

The Social-Network Illusion That Tricks Your Mind One of the curious things about social networks is the way that some messages, pictures, or ideas can spread like wildfire while others that seem just as catchy or interesting barely register at all. The content itself cannot be the source of this difference. Instead, there must be some property of the network that changes to allow some ideas to spread but not others. Today, we get an insight into why this happens thanks to the work of Kristina Lerman and pals at the University of Southern California. Network scientists have known about the paradoxical nature of social networks for some time. This comes about because the distribution of friends on social networks follows a power law. Here’s an analogy. But imagine that one of your friends was much taller than you—say, one kilometer or 10 kilometers tall. Exactly this situation occurs in social networks, and not just for numbers of friends. Now Lerman and co have discovered a related paradox, which they call the majority illusion.

Numéro 12 Le douzième numéro de La Revue Dessinée sera disponible à partir du 9 juin. dans les librairies spécialisées bande dessinée dans les librairies généralistes Le nageur d’Auschwitz Ils sont les deux faces d’une même médaille : l’un est brillant, l’autre presque trop modeste. Le casino des catastrophes Est-il possible de parier sur la probabilité qu’une catastrophe survienne ? Rue sans interdit Voici un temps que nos parents ont pu connaître dans les années 1970, juste entre la commercialisation de la pilule et l’apparition du Sida. La bombe en question Le dogme serait-il devenu obsolète ? Voyage au Bhoutan Enclavé dans les replis de l’Himalaya, le Bouthan s’est fait connaître sur la scène internationale avec la création du Bonheur national brut (BNB). Les autres chroniques de La Revue Retrouvez également les chroniques habituelles de La Revue, Face B, la Chronique Sportive avec Fabcaro, mais aussi la chronique Sciences par Cécily et La sémantique c’est élastique de James.

12 jours dans la vie d’un réfugié Pendant 12 jours et 12 nuits, Omar Ouahmane , journaliste à Radio France, a suivi une famille de réfugiés syriens. On les appelle « les migrants ». Ils sont les enfants des guerres, des dictatures, des cataclysmes ou de la misère. Aujourd’hui, ceux qui ont fui l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, la Libye, l’Erythrée ou la Somalie constituent la plus grande vague de migration jamais vue depuis la deuxième guerre mondiale. Pour les seuls huit premiers mois de l’année, 323 000 ont débarqué sur les côtes européennes. Ils seront cette année, encore plus de 3000 à ne pas arriver, noyés en Méditerranée à bord d’embarcations de fortune livrés à eux-mêmes par des passeurs sans scrupules. Pendant 12 jours et 12 nuits, Omar Ouahmane , journaliste à Radio France, a suivi une famille de réfugiés syriens. Reportage d'Omar Ouahmane, mixage : Manuel Couturier Réalisation d’Anne Lhioreau, assistée de Juliette Hackius et Zohra Bensmaïli Le site de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés

Etats-Unis: vidéos et réseaux sociaux changent la perception du maintien de l'ordre sur Orange Actualités Etats-Unis: les derniers instants de victimes sont captés dans des vidéos diffusées aussitôt sur les réseaux sociaux C'est devenu presque courant: un homme ou une femme noirs meurent sous les balles de la police, leurs derniers instants sont captés dans des vidéos diffusées aussitôt sur les réseaux sociaux, alimentant les accusations de préjugés ou de brutalités par la police américaine. "Ce que l'on qualifie de brutalités ou mauvais comportements par la police est matière à interprétation, et jusqu'à présent c'étaient les services de police et les gros bonnets" qui s'en chargeaient, explique Christopher Schneider, professeur de sociologie à la Brandon University au Canada et auteur du livre "Policing and Social Media" (le maintien de l'ordre et les réseaux sociaux), sorti cette année. "Mais maintenant ces vidéos sont mises en ligne immédiatement après l'incident et les brutalités peuvent être jugées par nous tous", souligne-t-il. M. - 'Du côté des gens bien' -

Article11 Alep : la défaite de la pensée occidentale, la mort de l'information Bienvenue ! {* welcomeName *} {* loginWidget *} Bienvenue ! {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *} {* /signInForm *} Votre compte a été désactivé Vous devez vérifier votre adresse email pour finaliser votre inscription. {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}{* /resendVerificationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter {* #socialRegistrationForm *} {* firstName *} {* lastName *} {* emailAddress *} {* displayName *} {* phone *} {* addressCity *} {* addressCountry *} En cliquant sur "Créer un compte", vous confirmez que vous acceptez nos conditions générales et que vous avez lu et approuvé la politique de protection de données personnelles.{* /socialRegistrationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter Nous vous avons envoyé un email de confirmation à l'adresse suivante {* emailAddressData *}. Nous vous enverrons un lien pour créer un nouveau mot de passe {| moreInfoText |}

Ce que l’on apprend sur les Communs en lisant Frédéric Lordon – – S.I.Lex – C’est ma participation à Nuit Debout qui a fini par me donner envie d’ouvrir les livres de Frédéric Lordon, sans trop savoir ce que j’allais y trouver. C’est dans la BiblioDebout que j’ai commencé à feuilleter quelque uns de ces ouvrages, avant que l’ami Silvère Mercier ne me prête le livre Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza paru en 2010. Jusqu’à présent, j’avais des idées relativement vagues à propos des thèses de Frédéric Lordon, essentiellement tirées de l’excellente vidéo qu’Usul lui a consacré dans sa série « Mes chers contemporains ». Et je me rends compte surtout que j’étais beaucoup trop éloigné de la philosophie de Spinoza, dont les concepts jouent un rôle central chez Lordon, pour réellement saisir ce que je pouvais en grappiller par le biais de recensions indirectes. Une relecture de Marx à la lumière de Spinoza L’intérêt principal de l’ouvrage consiste à opérer une relecture des théories de Marx à la lumière de la philosophie de Spinoza. J'aime : Sur le même thème

TAZ - Hakim Bey Le Net et le Web L'autre facteur contribuant à l'émergence de la TAZ est si vaste et si ambigu, qu'il nécessite un chapitre à lui seul. Nous avons parlé du Net, qui peut être défini comme la totalité des transferts d'information et de communication. Certains de ces transferts sont privilégiés et limités à quelques élites, ce qui donne au Net un aspect hiérarchique. D'autres transactions sont ouvertes à tous, et le Net a aussi un aspect horizontal, non hiérarchique. Les données de l'Armée et de la Sécurité sont d'accès restreint, tout comme les informations bancaires, boursières et autres. (1) ce que nous pourrions appeler la position Fifth Estate/Néo-paléolithique/Post-situ/ Ultra-Verte, qui se définit elle-même comme un argument luddite(7) contre la médiation et contre le Net; et

Six raisons d'encore croire à l'Europe Il faut avoir la foi du charbonnier pour encore croire à l’avenir glorieux de l’Union. La nouvelle « pensée unique » est clairement anti-européenne comme le montre l’omniprésence dans le discours public des mots « euroscepticisme » et « europhobie ». L’Union n’est plus la solution, mais une partie du problème que ce soit pour les partis de gouvernement ou pour les partis extrémistes. Pas un jour sans qu’un politique ou un média ne dénonce les méfaits de l’Europe ou/et annonce sa fin prochaine. Alors que, le 25 mars prochain, à Rome, on célèbrera les soixante ans du traité du même nom qui fut signé, entre les six pays fondateurs (Allemagne, France, Italie, Benelux), sur le Capitole, non loin de la roche Tarpéienne, sans doute au moment où Londres activera enfin l’article 50 du traité qui lancera le processus de sortie de l’Union, l’avenir de l’Union apparaît bien sombre. 1/ L’euro a passé l’épreuve du feu 2/ Le Brexit n’a pas suscité de nouvelles vocations Qu’a-t-on vu ?

Répondre au design de nos vulnérabilités Sur Medium, Tristan Harris (@tristanharris) qui se présente comme ex-designer de l’éthique chez Google, a livré un long et passionnant article sur la manière dont le design aujourd’hui exploite nos vulnérabilités. De plus en plus, la technologie exploite les faiblesses psychologiques, sociales et cognitives des gens, à la manière des magiciens qui cherchent à exploiter les vulnérabilités de la perception de leur public. Les concepteurs font la même chose : ils jouent de nos vulnérabilités psychologiques pour attirer et retenir notre attention, sans rencontrer beaucoup d’autres contraintes que les limites du public à les accepter. Si l’idéal de la liberté individuelle défend bec et ongle notre capacité à faire des choix libres de toutes contraintes, il continue à ignorer (ou à faire semblant d’ignorer) combien ceux-ci peuvent être manipulés et manipulables, sans en être conscients. Image : page d’accueil de l’initiative de Tristan Harris, concevoir pour bien dépenser son temps.

la revue collaborative du Rond-Point La démocratie de crédules de Gérald Bronner : le livre que tous les communicants devraient lire C'est un vrai coup de coeur que j'ai eu cet été en lisant le livre de Gérald Bronner, La démocratie des crédules paru cette année aux Presses Universitaires de France (PUF). C'est une révélation et un livre que je considère déjà comme l'un des plus inspirants qu'il m'ait été donné de lire sur les phénomènes de foules mises en perspective avec la révolution Internet. Professeur de sociologie à l'université Paris-Diderot, l'auteur n'est pas un geek et ce qu'il nous décrit n'est pas spécifique aux nouvelles technologies.

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