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« Nuit Debout » : quand la démocratie reprend vie dans la rue

« Nuit Debout » : quand la démocratie reprend vie dans la rue
C’est dans une ambiance festive, presque de kermesse, entre concerts, projections de films et techno-party, effluves de sandwichs merguez et de repas végétariens offerts contre un prix libre, que se réunissent des milliers de personnes Place de la République à Paris. Cela fait désormais onze jours que le mouvement Nuit Debout s’installe de manière éphémère sur la place, chaque fin d’après-midi. Là où, ces derniers mois, seuls les rassemblements en mémoire des victimes des attentats de janvier et novembre 2015 étaient tolérés. On y débat d’éducation, d’actions, de sciences ou de Constitution au sein de commissions. « Pas de place pour les comportements racistes ou sexistes » Sous le regard figé de la statue incarnant la République, c’est une véritable fourmilière. Au bureau logistique on croise Augustin, un grand brun de 20 ans. Nuit Debout « n’appartient à personne » Ce mouvement n’a rien de spontané. « On sentait qu’il y avait un terreau fertile à une mobilisation ». Le changement ? Related:  AlternativesPolitique et société

Nuit debout : comment dépasser l’expérience citoyenne dans un projet politique ? » MEDIAS CITOYENS DIOIS | MEDIAS CITOYENS DIOIS Nuit debout : comment dépasser l’expérience citoyenne dans un projet politique ? La culture horizontale doit-elle être le stade suprême de la lutte ? Existe-t-il un fétichisme de l’Assemblée générale ? Délocaliser ou pas la cuisine de la cantine, telle est la question qui accapare une bonne vingtaine de minutes l’Assemblée générale de la quatrième Nuit debout, dimanche 3 avril, Place de la République. – « Nous n’occupons pas pour occuper. Savoir ce que l’on dit aux profiteurs qui se nourrissent tous les jours à l’œil à la cantine où le prix est libre est important. La perte de vue des objectifs politiques constitue-t-elle un écueil possible pour le mouvement qui a émergé après la manifestation du 31 mars 2016 contre la loi El Khomri ? Pour certains d’entre eux, la réappropriation de l’espace public et l’expérimentation concrète de la démocratie directe et participative sont des fins en soi. Comment auraient-ils dû procéder ?

La meilleure institutrice du monde est une Palestinienne, et c’est le pape François qui l’a annoncé La Palestinienne Hanan Al Hroub a été élue Meilleure Enseignante du monde. (Capture d'écran d'une vidéo.) La Palestinienne Hanan Al Hroub vient d'obtenir le prestigieux titre de Meilleure institutrice du monde. Décerné par la Fondation Varkey, le prix est assorti de la coquette somme d'1 million de dollars que Hanan Al Hroub dit vouloir utiliser pour les droits d'inscription universitaires des futurs maîtres et maîtresses d'école. Le pape François a annoncé l'heureuse élue par une vidéo projetée à la cérémonie de remise à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis : Une partie de l'éducation consiste à enseigner aux enfants à jouer car c'est par les jeux qu'on se socialise et qu'on apprend la joie de vivre. “Je trouve extraordinaire, et je n'arrive pas encore à croire que le pape ait prononcé mon nom. La vie est dure en Palestine. Elle a déclaré au Guardian : L'environnement hors de la salle de classe est violent. [Ce fait] a choqué mes enfants et moi aussi. En conclusion, elle affirme :

Le général qui tient le sort de la Birmanie entre ses mains De notre correspondant à Bombay (Inde). - La Birmanie va-t-elle être rattrapée par ses vieux démons ? Après avoir donné une victoire éclatante à la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) lors des élections du 8 novembre 2015, les premières à s’être tenues librement dans le pays en un quart de siècle, la population espérait qu’Aung San Suu Kyi devienne présidente, fût-elle en porte-à-faux avec l’article 59 de la Constitution, qui interdit l’accès à la fonction suprême à tout citoyen ayant des enfants de nationalité étrangère, ce qui est le cas de The Lady. Il y a encore un mois, cette dernière paraissait toucher au but.

Home Page Jardin debout : la place de la République adopte l’agriculture urbaine Place de la République, à Paris, un jardin partagé a vu le jour dimanche 41 mars – 10 avril dans le calendrier civil. Son nom : le Jardin debout. Les participants, tous plutôt jeunes, appellent à un retour à la terre au cœur des villes. Économique et accessible, le jardin s’ouvre aux citadins. Place de la République, un jardin partagé se construit dimanche 10 avril © Axelle Bibring-Pilliot Dimanche 10 avril, le mouvement Nuit debout entame sa onzième journée sous un soleil presque estival place de la République. L’opération Jardin debout s’est montée en deux jours seulement. Présent dès l’émergence du mouvement Nuit debout, ce jeune occupant a vu naître la commission climat-écologie le jeudi 7 avril. Fleurir une place trop grise Le jardin citoyen fleurit au fil des heures. Derrière les bacs de fleurs, Patrick et Madeline, spécialistes en agroécologie, installent un compost en lasagne: « Il s’agit d’assembler de fines couches de matière végétale pour créer de la terre, même sur du béton.

Edgar Morin : « Nul ne naît fanatique » Nul ne naît fanatique, rappelle le sociologue et philosophe. Pour empêcher le basculement dans la radicalité, l’enseignement devrait œuvrer sans relâche à délivrer la connaissance et à repérer les illusions. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Edgar Morin (Sociologue et philosophe) Par Edgar Morin, sociologue et philosophe La première déclaration de l’Unesco à sa fondation avait indiqué que la guerre se trouve d’abord dans l’esprit, et l’Unesco a voulu promouvoir une éducation pour la paix. Cela dit, en temps même de paix peut se développer une forme extrême de l’esprit de guerre, qui est le fanatisme. Une structure mentale commune Nous avons pu constater dans l’histoire des sociétés humaines de multiples irruptions et manifestations de fanatisme religieux, nationaliste, idéologique. Le mot de « terrorisme » est à chaque fois employé pour dénoncer ces agissements tueurs, mais il ne témoigne que de notre terreur et nullement de ce qui meut les auteurs d’attentats.

La Nuit debout : de plus en plus de monde pour inventer la démocratie Paris, reportage L’occupation de la place a été lancée à la suite de la manifestation contre la loi Travail — la loi El Khomri. Malgré la pluie, ce soir là, près de 4.000 manifestants sont restés réunis pour la première « Nuit debout ». Certains dorment sur place. Ce dimanche 3 avril, le soleil a enfin montré ses rayons, rappelant que le printemps est là, prêt à accompagner ce mouvement de renouveau. Entre les deux allées de tentes, un grand cercle s’est formé autour du premier cour de sociologie de l’université populaire. Comment s’organiser sans hiérarchie ? Le mot d’ordre de tous, c’est la « convergence des luttes », mais sinon, il n’y a pas de revendications communes encore bien définies. Florient : « Ce qui me plairait, c’est que les gens se rendent compte qu’on ne vit pas en démocratie » Marine, elle, « a été touchée par la mobilisation du collectif #OnVautMieuxQueÇa », qui a lancé la mobilisation contre la loi Travail. Anthony, Marion, Marine, Thomas : « C’est bien de s’opposer.

Une oasis urbaine pour sans domicile fixe Le square Saint-Laurent, à Paris, était abandonné, squatté et dégradé. Grâce à la mobilisation de riverains et de l’association Emmaüs, il est devenu une oasis. Les sans-abri y trouvent un refuge et y cultivent un jardin partagé de 350 m². © Thomas Masson 8 juillet 2015, c’est la deuxième fête annuelle du jardin Saint-Laurent, organisée par Emmaüs. Les SDF prennent tour à tour le micro. Après avoir improvisé une chanson de reggae, Michael, un SDF de 31 ans, se confie : « Je viens tous les mardis après-midi. Mélisse citronnelle La musique vibre, même à travers des parcelles où poussent en silence tomates, pommes de terre, topinambours, cornichons, haricots verts, choux, roquette, plantes aromatiques – thym, mélisse citronnelle, sarriette –, courgettes, potirons, radis, tournesols et roses trémières. Pour la récolte, c’est une autre paire de manches. Constructions Depuis qu’il est arrivé en septembre 2013, Johan est chargé du bricolage, du jardin et d’impulser l’énergie de ce lieu. Entente

Sexe et performance : less is more Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Maïa Mazaurette Chaque dimanche matin, dans La Matinale du Monde, la chroniqueuse Maïa Mazaurette vous parlera de la sexualité sous toutes ses facettes. A quoi ressemble la sexualité idéale ? Pour synthétiser : à une mousse au chocolat. Le sexe est un sport et ça pourrait être pire – le sexe pourrait être une punition, un devoir, un simple moyen de reproduction. Quand on pense à la performance, c’est évidemment l’éjaculation masculine qui vient à l’esprit : retarder le plus longtemps possible la jouissance, par politesse envers ses partenaires. Le rapport de routine, tel qu’analysé par les chercheurs de la Society for Sex Therapy and Research, est : adéquat de trois à sept minutes, bien mené de sept à dix minutes. En termes de survie donc, la performance consisterait à jouir vite (et bien). Mais attendez. Reprenons donc. Plus nous nous rongeons les sangs avec ces histoires de performance, plus nous stressons.

Mouvement de libération graphique et artistique #NuitDebout

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