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Qu’est-ce que la violence obstétricale ?

Qu’est-ce que la violence obstétricale ?
« Comment définir la violence obstétricale ? » est une question qui m’est régulièrement posée. J’ai donc décidé de vous livrer l’état de mes réflexions sur cette violence particulière qui a lieu pendant la grossesse et l’accouchement. La violence obstétricale est l’addition de deux types de violences : la violence institutionnelle et les violences basées sur le genre. De nombreux auteurs ont décortiqué la violence institutionnelle produite dans les institutions de soin, d’éducation ou de rééducation, telles que les hôpitaux, les homes pour personnes âgées ou pour enfants ou encore les lieux d’accueil pour les personnes handicapées. La violence de genre, quant à elle, est un phénomène massif et spécifique qui touche les femmes parce qu’elles sont femmes. La violence obstétricale, un concept né en Amérique latine Le concept de violence obstétricale est apparu en Amérique latine, semble-t-il au début des années 2000. Ma définition de la violence obstétricale En voici quelques exemples. M.C. Related:  Violences médicales et obstétricalesObstétrical et gynécologique

La maltraitance médicale est (vécue comme) un viol Débat éthique La maltraitance médicale est (vécue comme) un viol par Marc Zaffran/Martin WincklerArticle du 25 février 2014 L’exemple de la table d’opération n’a rien d’exceptionnel : en faculté de médecine, en France, il a longtemps été – et il est encore – d’usage que les étudiants « apprennent » à faire des examens gynécologiques sur des patientes endormies, en salle d’opération. Je parle d’interventions non gynécologiques, mais s’il s’agit d’interventions gynécologiques c’est pareil car ces patientes n’ont pas été prévenues. Cette pratique est dénoncée par de nombreux étudiants et médecins. Ce qui fait le viol n’est pas, en soi, le fait d’introduire des doigts gantés (ou une sonde d’échographie, ou un rectoscope) dans le sexe ou l’anus d’une personne endormie, car le chirurgien qui doit vous opérer peut avoir besoin de le faire pour des raisons liées à l’intervention qu’il va pratiquer. Ce qui permet aux médecins d’introduire (!) Ce n’est certainement pas au médecin de le dire. 2.

Ces gynécos archaïques qui font souffrir leurs patientes Julie a lâché son gynécologue du jour au lendemain. Elle était loin de s’attendre à la réflexion qu’il lui décocherait en plein examen. « J’étais assise nue sur le siège et lui me tâtait les seins, à la recherche, j'imagine, de petites boules douteuses. À la fin, il a souri et a dit "c'est quand même bien plus agréable quand ça a vingt ans que quand ça en a soixante". Je me suis sentie violée », raconte la jeune femme. Elle avait bien remarqué son « attitude paternaliste et familière » qui la mettait « mal à l’aise » lors de précédentes séances, sans oser s’en plaindre. Rendez-vous intime et régulier dans la vie d'une femme, l'examen gynécologique est parfois vécu comme une intrusion ou une source d'embarras. Manger un yaourt pour soigner une mycose Lucile se dit elle aussi écœurée par ses déboires gynécologiques successifs. Certaines font part de problèmes d’écoute et d’information. "On m'a imposé la pilule" Aurélia a, pour sa part, réussi à s'en faire poser un. Écouter les femmes

*Primipare* « Le blog de Lucile Gomez Suite à la publication de ma BD « Primipare » sur ce blog, j’ai été contactée par un gynécologue-obstétricien, praticien hospitalier, expérimenté, qui a postulé à la maternité d’Orthez. Je suis si fière !!! Malheureusement, la maternité d’Orthez est toujours en danger. Malgré ce que l’on voudrait nous faire croire, il est très probable que l’ARS (l’Agence Régionale de Santé) ait décidé depuis très longtemps déjà qu’elle préférait fermer la maternité, espérant qu’avec l’été, la mobilisation se ramollirait et que tout ça passerait inaperçu. Mobilisons-nous ! La pétition ici. La page Facebook du groupe de soutien, pour se tenir au courant des actions à venir, en cliquant là. Par ailleurs, on peut désormais trouver la première partie de ma BD « Primipare » dans « La Lettre », la revue des sages-femmes libérales. La suite au prochain numéro. À propos de suite, j’ai encore plein de choses à vous dire sur l’accouchement physiologique (et l’accouchement en général).

Déclenchement: l’importance cruciale de l’information et du consentement | Ciane Le CIANE publie un dossier consacré au déclenchement à partir de son enquête permanente sur l’accouchement[1]. Le déclenchement a été envisagé chez un nombre important de femmes : 40,5% des primipares, 36,3% des multipares. En définitive, il a été pratiqué chez 27,1% des primipares et 20,7% des multipares. Les principales raisons invoquées sont le dépassement de terme (33% en 2013-2014) et d’autres raisons médicales (63% en 2013-2014): l’organisation des services et la convenance personnelle n’apparaissent que de manière marginale. La proportion de césarienne en cours de travail est nettement augmentée pour les accouchements déclenchés (22,8% entre 2008 et 2014/ 9,5% pour les accouchements spontanés). Mais le point le plus remarquable de cette étude est qu’elle permet de mettre en relation le vécu de l’accouchement déclenché avec le respect (ou non) des obligations d’information et de consentement.

Articles de presse - ESSURE FRANCE : Alerte ! Stérilisation ambulatoire Essure® : alerte de la FDA sur des effets indésirables graves Silver Spring, Etats-Unis Sur son site, la Food and Drug Administration (FDA) alerte sur les risques d’effets secondaires associés de la méthode de contraception définitive Essure® (Healthcare Bayer Pharmaceuticals) utilisée par 750 000 femmes dans le monde, dont 35 000 françaises [1]. En France, comme dans le reste de l’Europe en effet, la contraception définitive ambulatoire reste peu pratiquée. Elle exige du fabricant un encadré de sécurité sur la notice du dispositif, une fiche d’information aux patientes et une étude post-marketing. Parmi les effets secondaires cités sur la fiche-patiente devraient figurer les risques de perforation de l’utérus ou des trompes de Fallope, de migration des micro-implants, de réactions d’hypersensibilité et de douleurs persistantes. A ce jour, la FDA n’a pas cédé à la forte pression qu’elle subit pour retirer le dispositif du marché. Précisions sur les plaintes Réactions

L'accouchement, vraiment le plus beau jour d'une vie ? - Santé "Des recherches réalisées notamment à l'Erasmus Universiteit de Rotterdam révèlent que près d'un quart des femmes gardent un souvenir négatif de l'accouchement trois ans après avoir mis au monde leur premier enfant. Après un second ou troisième bébé, cette proportion est encore d'une sur huit ", explique la Néerlandaise Diana Koster, sage-femme, coach spécialisée dans l'accompagnement des femmes enceintes et jeunes mamans. Un accouchement représente toujours un bouleversement plus ou moins important et il est donc bien naturel d'avoir l'impression, dans les semaines qui suivent, d'être devenu quelqu'un d'autre. " La jeune maman ne pourra complètement assimiler les événements que lorsque son corps et son esprit auront retrouvé une certaine paix, ce qui n'est pas toujours évident avec un bébé nouveau-né, rappelle Diana Koster. Heureusement, ces pensées, émotions et images négatives s'estompent généralement en 4 à 6 semaines. Détourner la foudre Les pièces du puzzle Par An Swerts

Marie accouche là | Explorations politiques et féministes autour de la naissance Une drôle de chronique sur la maltraitance ordinaire en gynéco | En jupe ! La maltraitance ordinaire en gynécologie obstétrique c’est aussi très drôle quand c’est raconté par Noémie Delattre. En 4 mn la chroniqueuse nous fait un florilège des situations de maltraitance, jugements moraux, petites humiliations ou simples « oublis » de ce qui existe « au dessus de l’utérus » : une femme. Une bonne manière de se rappeler que la maltraitance n’est pas forcément un comportement actif de nature violente ou perverse, limité à de très rares soignants. Non, la maltraitance « ordinaire » est tellement banale. En gynécologie-obstétrique elle est tellement « facile ». Pour celles et ceux qui ne pourraient écouter la chronique, voici sa transcription. « Il y quelques temps à propos du droit à l’avortement, il y a un con dont j’ai oublié le nom qui avait dit qu’il fallait que les femmes comprennent que leur corps ne leur appartient pas (…). Alors qu’après avoir discuté 2 mn avec elle j’ai appris qu’elle avait été évidemment estropiée, mutilée, terrorisée. J'aime :

L’instrumentalisation de l’homme pendant l’accouchement de sa compagne Dans les années 1970, un vent égalitaire a poussé les futurs pères à assister à la naissance de leur enfant et à investir les salles d’accouchement. L’ambiance était à la révolution amoureuse, à la destruction du modèle patriarcal et à la contestation de l’ordre établi. Bien que largement soutenu, ce nouveau rôle des hommes n’a jamais été questionné ni analysé en profondeur. Dans l’imaginaire collectif, il suffit pour un homme d’offrir sa main à sa compagne qui accouche et lui permettre de broyer ses phalanges pour rencontrer l’idéal d’amour et d’égalité au sein du couple. C’est malheureusement sans compter sur l’organisation misogyne des hôpitaux et les fondements sexistes de l’obstétrique, source de violences parfois extrême contre parturientes, et qui instrumentalise les futurs pères dans un rôle empreint de domination masculine. Traditionnellement, l’accouchement était une affaire de femmes. La péridurale imposée aux femmes en est un exemple. Vers l’émancipation des futurs pères

Violence obstétricale pure et dure - Bénédicte de Thysebaert Lors de mes récentes supervisions de stage d'étudiantes sages-femmes, j'ai assisté à un accouchement particulièrement violent pour la maman et le bébé. Dans le premier cas, une maman enceinte à terme de son premier bébé arrive à dilatation complète. Elle souhaite une péridurale et, comme la tête du bébé est encore haute, la sage-femme appelle l'anesthésiste. Jusque là, tout va bien. La sage-femme décide alors de rompre la poche des eaux pour restimuler le travail et place une perfusion d'ocytocine pour relancer les contractions. Nous sommes face à la théorie des dominos : "Quand on commence à intervenir dans un processus naturel, on amorce une escalade d'interventions" en allusion au premier domino qui vacille et fait tomber tous les suivants. Cette femme a tout eu sauf l'accouchement respecté auquel elle et son bébé avaient droit. Sa gynécologue, pressée qu'elle accouche avant de commencer son programme opératoire, en file ses gants et : C'était d'une violence indescriptible.

Martin Winckler « Les préjugés des médecins sont des préjugés de classes Ce qui revient en leitmotiv dans vos romans, c’est le manque d’empathie des médecins pour leurs patients, que vous imputez à la formation… Martin Winckler La sélection des étudiants en médecine, en France, porte surtout sur des jeunes gens issus de milieux favorisés. Et ces étudiants s’apprêtent à soigner des patients de leur milieu social, pas du milieu ouvrier, ni des sous-prolétaires. Et dans ceux qui « valent » moins que d’autres, on retrouve le médecin généraliste et l’urgentiste… Martin Winckler Le médecin généraliste est en bas de l’échelle. Pour le coup, votre exemple montre une médecine de classes… Martin Winckler Exactement ! Pour changer, sur quels leviers faudrait-il s’appuyer ? Martin Winckler À Montréal, il y a un programme qui s’appelle « le patient partenaire ». Quand vous avez commencé à écrire vos œuvres romanesques, c’était un besoin de mettre des mots sur vos émotions ? Martin Winckler J’ai toujours voulu écrire de la fiction. Abraham son fils et l'écrivain

Femmes et Santé asbl - Cours et conférences L’association Femmes et Santé a pour but de promouvoir la santé des femmes à un niveau individuel et collectif. Elle travaille dans la perspective de favoriser l’auto-détermination des femmes et de valoriser leurs ressources et compétences propres. Notre démarche s’inspire des analyses du genre et se construit toujours en interaction avec les femmes concernées. Pour concrétiser ses objectifs, l'association anime et gère un accès à différents services : information, documentation, ateliers, cours, formations et recherche. L’inscription est indispensable pour tous les ateliers ! Pour les demandeurs d’emploi ou les personnes au CPAS les demandes de facilité de paiement seront prises en considération, elles seront étudiées au cas par cas. Nouveau ! Formation : Genre et santé : formation proposée par l’ONG Le monde selon les femmes en collaboration avec l’ASBL Femmes et Santé Responsable : Pascale Maquestiau (Le Monde selon les Femmes) en partenariat avec l’association Femmes et Santé Animatrice

« Examen à l’anglaise » : on n’est pas obligées d’écarter les cuisses chez le gynéco (De nos archives) Discussion avec une amie il y a quelques années : « Tu savais qu’on pouvait se faire examiner sur le côté, chez le gynéco ? » Elle avait lu « Le Chœur des femmes », best-seller de Martin Winckler. Médecin généraliste, il alimente depuis bientôt dix ans un (génial) site gratuit d’informations médicales portant majoritairement sur la contraception et la gynécologie. Ce livre, c’est l’histoire d’une interne en gynécologie, pleine d’ambition et assoiffée d’opérations chirurgicales très classes. Et exaspérée : là voilà obligée « de passer six mois dans une minuscule unité de “Médecine de la Femme”, dirigée par un barbu mal dégrossi qui n’est même pas gynécologue, mais généraliste ! « Allongez-vous en chien de fusil » Dans ce texte, inspiré de l’expérience de Martin Winckler, on lit cette scène où « le barbu mal dégrossi » demande à son interne (en jean) de s’installer sur la table d’auscultation : Ne plus être « offerte » au praticien « A l’anglaise » ? « A l'anglaise ».

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