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Les Jeunes (la génération Y)

Les Jeunes (la génération Y)
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Un débat intellectuel en trompe-l'œil, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, janvier 2003) Deux listes d’intellectuels s’affrontent. D’un côté, ceux qui, sous couvert de « réforme », d’« ouverture », de rupture avec les « tabous », saluent la marche du monde - et celle de la gauche quand elle y concourt. Ils disposent du soutien de la plupart des médias, toujours prompts à se mobiliser en faveur d’un « progrès » qui conforterait les structures économiques que leur pensée unique a popularisées. En face, ceux que cette « modernité » inquiète ou rebute, parce qu’ils y perçoivent une forme de régression dans l’organisation sociale. Les premiers les jugent « réactionnaires ». Nous sommes aussi en 2002. Un faisceau de facteurs fonde leur appréciation — ou leur présomption. Si le contexte a changé (et s’est incontestablement dégradé), les sujets du débat aussi. Certains des ténors de la revue Esprit ont tiré les premiers. Droite autoritaire, gauche inégalitaire Il s’agit aussi d’« humeur ». Mais nous ne sommes plus en 1994. Ainsi de la question du progressisme.

La génération Y et Z vont vous épater ! On disait la même chose il y a des milliers d’années, et on dira encore la même chose dans 50 ans ; chaque génération se construit en opposition à la génération précédente. Vous avez surement déjà lu ou entendu le terme « génération Y » qui représente les personnes nées dans les années 1980. Dans cette vidéo, Emmanuelle nous explique que cette génération qui a longtemps été incomprise et critiquée, est déjà sur le point de se faire terrasser par la suivante : la génération Z. Cette nouvelle génération, qualifiée de « génération mutante », est née avec les nouvelles technologies, devenues de véritables extensions cérébrales et physiques, qui leur donne un pouvoir incomparable. Nous entrons dans une nouvelle société du collectif, de l’interconnexion, de l’extrême rapidité des échanges, où l’hyper individualisme dans l’entreprise disparaît, ou du moins tend à disparaître. C’est une génération qui apprend de ses parents, qui n’est plus dans la contemplation mais dans l’action.

Vous avez dit « complot » ? (Le Monde diplomatique, juin 2015) Quelques jours après le tremblement de terre d’avril dernier au Népal, des doutes ont envahi la Toile : la catastrophe ne s’expliquerait-elle pas par la réactivation de l’accélérateur de particules de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) ? Dorénavant, le scénario est bien rodé. Des marchands de conspirations attribuent chaque bouleversement du monde à l’Occident, aux Juifs, aux financiers de Wall Street, aux francs-maçons, etc. De la naissance de l’Organisation de l’Etat islamique aux attentats de Paris, du 11-Septembre à la crise financière de 2008, chaque événement largement médiatisé peut désormais susciter des théories du complot.

La génération Y, un nouvel idéal de vie ? J’ai regardé pas mal de reportages et lu quelques études sur la génération Y, génération dont je fais parti, étant né en 1993. Tout ça cogitait dans ma petite tête, jusqu’à cette conversation cet été avec ma grand-mère qui m’a confirmé quelques faits que j’ai envie de partager avec vous. La génération Y, un nouvel idéal de vie ? D'après un texte d'Antoine, globetrotter invétéré de 23 ans... J’annonçais donc à ma grand-mère notre départ avec Amandine pour un tour du monde à la fin de l’année… J’ai lu alors l’incompréhension sur son visage. Tu ne veux pas Antoine te lancer enfin dans un métier ? Je lui ai dit à nouveau que je n’aspirais pas à tout cela. Mais cela ne suffisait pas, elle cherchait toujours à comprendre mon raisonnement. La génération qui a tout mais qui ne vit rien La génération Y, celle qui a un accès facile à toutes sortes d’informations, sans n’avoir rien connu. À chaque génération son idéal La génération de ma grand-mère sortait de la guerre. Ensuite nos parents sont arrivés

Concours, classement, "grandes écoles" : les ingrédients de la faillite française Des étudiants de l'école Polytechnique à Palaiseau, le 17 octobre 2009 (F.GUILLOT/AFP). On ne change pas une formule gagnante ! Cette injonction ne prête pas à discussion, sauf à courir après la défaite. En matière d’enseignement supérieur, les formules françaises déclarées gagnantes sont au nombre de trois, qui s’enchâssent : les fameuses "grandes écoles", cependant largement ignorées du monde entier dans les classements internationaux. Les classes préparatoires, intraduisibles dans aucune langue tant elles recouvrent une éducation bizarre qui pré-sélectionne les meilleurs lycéens, puis les gave de cours et de colles comme le font avec leurs volatiles les éleveurs d’oies dans le Périgord. Les concours sont la troisième formule gagnante. Les professeurs, dans ce parcours parallèle se déroulant en lycée, eux, corrigent beaucoup de copies, ne publient rien, régurgitent ce que les universitaires dans leurs facultés ont cherché et publié et, pas fous, comptent leurs sous.

Génération Quoi: une jeunesse en crise(s) "Jeunesse désabusée, jeunesse individualiste, jeunesse incontrôlable". Autant de clichés qui pèsent sur la génération Y. Mais sont-ils vérifiés ? Newsletter info Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité. Recevoir Quel regard posent les jeunes sur la société actuelle ? "Génération sacrifiée" "Génération perdue", "génération sacrifiée", "génération oubliée", autant de registres massivement mobilisés par les jeunes pour qualifier leur génération. "On a l’impression que tout nous tombe dessus : la crise économique, la crise écologique, la crise de l’emploi, le terrorisme. Il existe dans le chef de la jeunesse un sentiment de déclin progressif qui s’installe de génération en génération. Top 3 des préoccupations : environnement, emploi et système scolaire L’enquête montre que l’environnement est la plus grande préoccupation des jeunes, suivie de très près par l’accès à l’emploi et le système éducatif. Une vision matérialiste du travail "Les hommes politiques, tous pourris" Un vent de révolte

Est-il encore permis d’informer sur les activités du groupe Bolloré L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique. Ce procès pose plusieurs questions essentielles sur la liberté d’informer, en particulier sur les activités des multinationales. L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. Le groupe Bolloré estime diffamatoire pas moins de huit paragraphes – ainsi que le titre et le surtitre – d’un article de synthèse publié par Bastamag en octobre 2012 et consacré à la question de l’accaparement des terres, ces appropriations de terres à grande échelle par des fonds d’investissements ou des multinationales, principalement en Afrique et en Asie. Ce procès pose plusieurs questions importantes :

La génération boomerang : devenir adulte autrement 1 Pour la France, ses données sont extraites de l’enquête de Catherine Villeneuve-Gokalp (2000). 1Quoique le retour des jeunes chez leurs parents prenne en France une importance grandissante, le phénomène reste encore de nos jours mal connu et mal ciblé quantitativement. Dans les années 2005, Barbara Mitchell avait effectué un recensement à partir des études existantes dans différents pays et à partir de sources variées. Elle avait montré qu’aux États-Unis, le retour des jeunes se produisait dans des proportions importantes, 40 % des jeunes revenant au domicile parental contre 25 % en France 1, 20 % en Allemagne ou en Suède. Il n’est pas possible actuellement d’obtenir ni pour la France, ni au niveau européen un cadrage d’une certaine rigueur. Cependant, le rapport 2014 de la Fondation Abbé Pierre sur le mal logement signale que 695 648 jeunes de plus de 18 ans sont revenus vivre chez leurs parents après avoir occupé un logement indépendant pendant au moins trois mois. Le départ

La stratégie de l’émotion, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, février 2016) Il en est de la démocratie comme des grenouilles. Une grenouille jetée dans une bassine d’eau bouillante s’en extrait d’un bond ; la même, placée dans un bain d’eau froide sous lequel le feu couve, se laisse cuire insensiblement. De multiples phénomènes se conjuguent pour « cuire » insidieusement les démocraties, à rebours de l’effet que produit un coup d’Etat avec ses militaires et ses arrestations d’opposants sur fond de Sambre-et-Meuse tournant en boucle à la radio. Tel l’innocent frémissement d’une eau qui bout, les dégâts occasionnés n’apparaissent jamais qu’au fil d’une juxtaposition dédramatisante. Les combustibles qui alimentent le feu sous la marmite ont été abondamment décrits ici et là (1). Il suffit de taper « l’émotion est grande » sur un moteur de recherche pour voir défiler une infinité de nouvelles, du banal fait divers aux attentats qui ont récemment ensanglanté l’actualité de Beyrouth à Ouagadougou. Foules mutiques des marches blanches

Génération Z : portrait de ces jeunes qui zappent en 8 secondes Génération Z ? Mais qui sont donc ceux qui se cachent derrière ce terme ? Swiss Education group a mené une enquête et donne une définition précise de cette catégorie de jeunes « natifs numériques ». Avant d’apprendre à mieux connaître la génération Z, il convient de savoir qui ils sont. Concrètement, ce sont les jeunes nés après 1995 (qui ont donc actuellement moins de 21 ans). Une génération née avec internet, les portables, biberonnée aux réseaux sociaux, et donc naturellement ultra connectée. Le mobile en extension de leur corps Une chose est sûre, c’est que vous croiserez rarement un jeune vingtenaire sans portable, ou alors il l’a oublié chez lui ! Sur leur portable, les jeunes Z consultent notamment les réseaux sociaux. Autre constat qui confirme que ces jeunes sont accros aux technologies et à la virtualité : 70 % déclarent communiquer plus en ligne que dans la vie réelle. La culture du zap… … et de l’image Une génération ambitieuse ! Soizic Meur

De l'idéologie aujourd'hui, par François Brune (Le Monde diplomatique, août 1996) Plus que jamais, l’idéologie se donne l’apparence d’un simple constat, unique et irrécusable, de l’ordre des choses. C’est ainsi que, pour couper à toute critique, M. Alain Minc déclare : « Ce n’est pas la pensée, c’est la réalité qui est unique. » Il n’y a donc plus même à penser : le réel suffit. Le fait et la valeur ne font plus qu’un. Armand Mattelart nous donne un exemple de ce phénomène qui s’est généralisé : « La globalisation est un fait, dit-il ; elle est aussi une idéologie : le terme dissimule la complexité du nouvel ordre mondial plutôt qu’il ne la révèle . » Personne ne pouvant contester que la globalisation soit un fait , la nommer va suffire à la prôner aussitôt comme positive, sans dire ce qu’elle implique (stratégies dominatrices, uniformisation des modes de consommation, massives destructions d’emplois, etc.). Un tel glissement peut être observé à propos de multiples aspects. 1) Le mythe du progrès. Taille de l’article complet : 2 435 mots.

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