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Ecole : pourquoi les garçons issus de l’immigration ont autant de mal

Ecole : pourquoi les garçons issus de l’immigration ont autant de mal
LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Catherine Vincent Pourquoi les fils d’immigrés ne réussissent-ils pas à l’école aussi bien que leurs sœurs ? Les filles parviennent en effet à surmonter le fait que l’école de la République joue de plus en plus mal son rôle d’intégration pour les enfants issus de l’immigration. Menée depuis 2008 par des chercheurs de l’Institut national d’études démographiques (INED) et de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la vaste enquête « Trajectoires et origines » (TeO), dont les résultats viennent d’être rendus publics (Le Monde du 9 janvier), le confirme avec force : à niveau social équivalent et toutes origines confondues, les filles issues de l’immigration témoignent d’une intégration scolaire sensiblement équivalente à celle de la population générale. Related:  Egalité, discriminationsEcole et mobilité

Ronde, petite ou grande, la poupée Barbi... Les dispositifs d’égalité des chances à l’école sont-ils efficaces ? En quinze ans, les programmes d’égalité des chances, labellisés « Cordées de la réussite » depuis 2008, ont largement démontré leur efficacité. Il reste à les appliquer à grande échelle. Le Monde.fr | 18.01.2016 à 20h57 • Mis à jour le 19.01.2016 à 17h01 | Par Laura Buratti Les « parcours d’excellence », annoncés, lundi 18 janvier, pour parrainer les collégiens des réseaux d’éducation prioritaire renforcée (REP +, anciennement ZEP +), ne viennent pas de nulle part : ils sont largement inspirés des « Cordées de la réussite », le principal dispositif d’égalité des chances en matière d’éducation, créé en 2008. Lire aussi La ministre de l’éducation nationale renforce le dispositif d’égalité des chances Des dispositifs « restés relativement en marge du système éducatif », estime la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, avec un impact « limité » concernant le nombre d’élèves ou la réduction des inégalités. Une efficacité peu mesurée Un public plus large Des effets inattendus

1905 : la «  coéducation des sexes  » en débats Je fis enlever les barrières (...), la paix et la pureté revinrent avec la confiance et la liberté. Marguerite Bodin, Les Surprises de l’école mixte. 1 Le thème de la « coéducation des sexes » figure à l’ordre du jour du IVe Congrès des Amicales d’Institutrices et d’Instituteurs de France et des Colonies qui se tient à Lille en août 19051. 2 La coéducation étant déjà réalisée à l’école maternelle et dans les classes uniques rurales, le régime scolaire dit « séparatiste » – qui sépare garçons et filles –, est perçu tout d’abord par nombre d’instituteurs comme « artificiel ». 4 Une certaine réforme morale par la coéducation est donc imaginée, mais sur la portée de laquelle des divergences apparaissent. 5 La mise en oeuvre de la coéducation présuppose donc – autant qu’elle vise – une certaine normalité psychique. 7 Le retour à une harmonie – qualifiée donc de naturelle – entre les sexes s’accompagne d’un principe d’égalité entre garçons et filles.

Lutter contre les difficultés des élèves rapporte plus que ça ne coûte, selon l'OCDE Plus d'un quart des élèves de quinze ans affichent une faible performance en mathématiques, en compréhension de l'écrit et/ou en sciences selon Pisa, l'enquête-phare de l'OCDE, dont la dernière édition date de 2012. Des données recueillies à cette occasion ont servi de base à ce nouveau rapport. Cela représente 13 millions d'élèves peu performants dans au moins une matière dans 64 pays. Ces mauvais résultats scolaires "ont des conséquences à long terme", avec "un risque élevé de décrochage complet" pour ces jeunes et une croissance économique amoindrie. "Les gains retirés de la lutte contre la faible performance dépassent, et de très loin, les coûts de l'amélioration, aussi élevés soient-ils", calcule l'organisation. Entre 2003 et 2012, l'OCDE recense neuf pays qui ont réussi à réduire leur proportion d'élèves peu performants en maths: Allemagne, Brésil, Russie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Tunisie et Turquie. - Facteurs de risque -

La rue (3/5) : #stopharcèlementderue et mobilisations en ligne Troisième étape d’une semaine qui traverse nos rues. Aujourd’hui nous évoquons le harcèlement de rue et les réactions sur internet qu’il suscite. Avec Mathilde Rouland, attachée parlementaire, Héloïse Duché, fondatrice de Stop Harcèlement de rue, et Anaïs, fondatrice de Paye ta Schnek (tel) Aujourd’hui, nous parlons du harcèlement de rue via la toile avec Mathilde Rouland, jeune attachée parlementaire de Marie Le Vern, elle suit l’examen de la loi sur la sécurité dans les transports publics, notamment l’article 14 portant sur le harcèlement sexiste. Sur son compte Twitter elle relaie les informations et mobilisations en rapport avec ce sujet. Héloïse Duché, militante, fondatrice de Stop harcèlement de rue et (par téléphone depuis l'Argentine) Anaïs Bourdet, graphiste et fondatrice du site payetashnek.tumblr.com + Paye ta Shnek sur Facebook qui recense les témoignages de harcèlement sexiste dans l'espace public. Programmation musicale : Queen Latifah, Unity Arno et Jane Birkin, Elisa

Mixité sociale au collège: la France a de gros progrès à faire Une étude réalisée pour le compte du Conseil national d’évaluation du système scolaire révèle que la France est loin du compte en termes de mixité sociale dans les collèges. La preuve par les chiffres. Verdict : peut beaucoup mieux faire. Les auteurs ont quantifié la ségrégation sociale au collège en se basant sur six ans de données administratives collectées par les académies. S’il n’y avait aucune ségrégation sociale, chaque collégien compterait dans sa classe 22 % d’élèves appartenant aux couches sociales supérieures. Ces chiffres signifient que les parents appartenant aux milieux plus aisés ont des stratégies pour contourner la carte scolaire, en particulier en ville, où les établissements sont nombreux. Cette ségrégation sociale est nuisible en particulier pour les élèves en difficulté. Chronologie et chiffres clés

"No more clichés": la vidéo qui tourne en dérision le sexisme dans la publicité - Les Inrocks le 11 février 2016 à 12:51 Les temps ont changé ? Pas dans la publicité en tout cas. Après la ménagère dévouée des années 1950, la femme soumise des années 1970 ou la femme objet des années 1990, la femme d’aujourd’hui est faussement libérée. Alors, pour le réseau <ahref=” femmes, toutes communicantes”, auteur de cette vidéo aux allures de teaser de film hollywoodien, “Il serait peut-être temps de changer de film. inrockstv

Du prénom à la mention au bac : des déterminismes sociaux toujours puissants Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laura Wojcik Seuls 3 % des Bryan, des Jordan, des Mohammed, des Brandon et des Anissa qui passent le bac général ou technologique l’obtiennent avec une mention très bien, alors que pour les Joséphine, les Augustin, et les Apolline, cette proportion monte à 20 %. Une différence notable alors qu’en moyenne 8,1 % des bacheliers avaient obtenu cette distinction dans les filières générales et technologiques en 2014. Baptiste Coulmont, sociologue, maître de conférences et chercheur au Centre national de la recherche scientifique et à l’université Paris-8, explore chaque année depuis 2012 les listes des résultats du baccalauréat dans chaque académie pour classer les prénoms en fonction des mentions très bien au bac. Seuls les candidats ayant autorisé la publication de leurs résultats dont le prénom apparaît plus de 40 fois dans la base de données, et ceux qui ont obtenu plus de 8 à l’examen sont pris en compte. Bourgeoisie aisée

Arabie Saoudite, planning familial, jouets non genrés : un mois dans la vie des femmes Le tour du monde des bonnes nouvelles Elles ne peuvent pas conduire, ni travailler, ni voyager sans l'autorisation de leur mari, mais elles ont eu le droit de voter et de se présenter à une élection pour la première fois. Vingt Saoudiennes, sur 900 candidates au départ, ont été élues aux municipales de décembre. Si l’Arabie Saoudite était le dernier pays à dénier à ses citoyennes le droit de vote, cette avancée a surtout une portée symbolique comme nous l’expliquions dans Libération : les femmes ne représenteront que 1% des élus, le scrutin n’a attiré qu’un faible pourcentage d’électeurs (et encore moins d’électrices) et les assemblées municipales n’ont que très peu de pouvoir. L’armée américaine a annoncé l’ouverture aux femmes de tous les postes militaires «sans exception», y compris donc aux unités d’élite. A la remise de son prix, la tenniswoman s'est fendue d'un très beau discours (à voir ici en fançais). Touche pas à mon planning Les bouquins du mois (qu'il ne faut pas tous lire)

Le décrochage scolaire en baisse de 20 % depuis 2012 En 2015, 107 000 jeunes ont quitté le système scolaire sans diplôme ni qualification. Ils étaient entre 135 000 et 140 000 en 2012. Ils seront 98 000 en 2016 selon la ministre de l’éducation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas Le nombre de jeunes décrocheurs est en baisse, mais sans que l’objectif présidentiel en matière de lutte contre le décrochage scolaire ne soit, pour l’heure, atteint. Au début du quinquennat, ils étaient entre 135 000 et 140 000 dans ce cas. « Après des années passées à avoir le sentiment que nos efforts ne parvenaient qu’à contenir la vague, mais non à inverser la tendance, nous progressons, grâce à l’implication de tous dans la prise en charge des jeunes sortis sans qualification. » Pour 2016, la Rue de Grenelle avance également le chiffre, provisoire, de 98 000 décrocheurs. Enjeu politique depuis 2010 En attendant un bilan définitif du quinquennat, on peut toutefois faire le constat d’une tendance à la baisse, certes modérée, mais réelle.

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