background preloader

Changer l’éducation pour vivre ensemble la société numérique

Changer l’éducation pour vivre ensemble la société numérique
L’objectif « Utiliser des outils numériques » revient comme une antienne dans les nouveaux programmes de maternelle et de l’école élémentaire. Dans ces derniers, le mot « numérique » n’y est employé que comme adjectif des substantifs « outils », « supports », « objets », « dispositifs », « tablettes »… pour l’essentiel des occurrences. Cette vision strictement utilitaire du numérique se retrouve dans le discours institutionnel de l’école, relayé par l’encadrement, lequel est généralement et désespérément vide de toute autre dimension. Les professeurs, confortés en cela par leur hiérarchie, se complaisent à évoquer leur « utilisation du numérique », réussissant même à dire ce qui est numérique et ce qui ne l’est pas, comme si cette distinction avait encore du sens ! Le numérique élargit en effet son cercle d’influence aux domaines politique, institutionnel, économique ou commercial, technologique bien sûr, auxquels il propose de nouveaux modèles. Comment faire ? Le défi est formidable. Related:  CdiNumérique - GénéralitésEdTech et EdNum`test 1020`test 1020

Académie d'Orléans-Tours | Documentation : Education Médias et Information (EMI) Le "parcours citoyen", un champ pédagogique pour les professeurs documentalistes Un nouveau "parcours éducatif" voit le jour, celui du "Parcours citoyen", un parcours où le rôle des professeurs documentalistes est affirmé à travers l'Education aux médias et à l'information (EMI): Ce parcours "prenant pleinement en compte les enjeux du numérique et des ses usages est indissociable de la transmission d’une culture de la presse et de la liberté d’expression. Le Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information (Clemi) restera pleinement engagé sur ces enjeux pour le ministère."

Petite leçon d’EMI appliquée à l’accord Microsoft/Ministère de l’Education : L’éducation est devenu un énorme marché dans le numérique, qui intéresse des entreprises issues de l’économie non-numérique (Pearson) et d’autres qui s’en réclament comme Microsoft. Elles visent les universités mais ne négligent pas les ramifications dans les écoles primaires et secondaires car il s’agit de se fidéliser une clientèle jeune et malléable. Elles essaient de nouveaux modèles d’affaires qui visent à maximiser les bénéfices en drainant les fonds publics car les budgets de l’éducation publique dans tous les pays sont astronomiques, se comptant en milliards de dollars. A mesure que les Etats perdent le contrôle de leurs budgets du fait de la crise des finances publiques, ces entreprises viennent avec des solutions clé en main et des modèles d’apprentissage qui correspondent à leur agenda, sous couvert d’accompagnement du changement. Quelques notions indispensables en Education aux médias et à l’Information à l’ère d’Internet « effet bulle de filtres » (Elie Pariser) J'aime :

L'Éducation Nationale vend nos enfants à Microsoft pour 13 millions 13 millions! C'est ce que va débourser Microsoft pour le plan numérique du gouvernement! En échange de cette somme insignifiante pour la multinationale, l'Éducation Nationale va lui ouvrir toutes grandes les portes des établissements scolaires. Au menu: mise en place du "cloud" Microsoft, formations "gratuites" pour les enseignants, "charte de confiance" (sic!), mise à disposition de la suite bureautique de Microsoft etc. En clair, pour une poignée de lentilles, ce gouvernement veut livrer enfants et enseignants pieds et poings liés à une entreprise qui pratique l'évasion fiscale à grande échelle et continue à pratiquer la vente liée dans un pays où cette pratique est illégale. Cette décision révoltante démontre de façon éclatante l'ignorance totale dont font preuve nos politiques en matière d'éducation et d'informatique. Bruno Menan, enseignant et membre de l'APRIL

Catherine Becchetti-Bizot : Changer l’Ecole par le numérique ? Faire entrer l'École dans la culture numérique : voilà pour tous un enjeu majeur, que Catherine Becchetti-Bizot, Inspectrice générale de lettres, porte depuis des années. Elle mène actuellement une mission nationale d'étude des « pratiques mobilisant des pédagogies actives liées à l'utilisation des outils et ressources numériques ». A l'occasion du colloque écriTech'7 qui vient de se tenir à Nice autour des nouvelles pratiques d'écriture, elle fait un point d'étape sur ses observations et réflexions : qu'est-ce qui change en profondeur avec le numérique ? Le colloque écriTech'7 a permis pendant deux jours de partager réflexions et expériences autour des « pratiques d'écriture nouvelles et plurielles » que favorise le numérique : en quoi le numérique transforme-t-il selon vous notre écriture ? L'histoire de l'écriture a toujours été liée à celle de ses supports. Je mettrai en relief quatre types de transformations caractérisant l'écriture numérique. La mission de Catherine Becchetti-Bizot

Casey : "Poser les mots, c'est comme poser les notes" Extraits de l'entretien La France est un pays très littéraire, dans lequel les gens aiment se dépoitrailler, s'autoanalyser. Ce que j'aime dans le rap, c'est qu'il y a un peu moins de maniérisme. L'écrit c'est juste le prisme pour arriver à l'oral, c'est la différence avec la littérature. Dans le rap, l'oral compte autant que l'écrit, et poser les mots, c'est une façon de poser les notes. Pour moi, la thématique c'est toujours la même, c'est l'expérience noire : qu'est-ce que c'est qu'être noire dans un monde blanc, et comment je vis cette expérience, comment elle se répercute sur moi et comment je la répercute sur les autres. C'est le rap qui m'a fait m'intéresser à l'histoire des Amériques, c'est-à-dire au nouveau monde, cette partie du monde qui a été prise d'assaut il y a cinq siècles et qui a créé un melting pot culturel incroyable. La France ne peut pas effacer son passé colonial, mais je trouve que ça change. références musicales Ausgang, Chuck Berry Ausgang, Aidez-moi Ausgang, Elite

Sept sites et applications pour découvrir la programmation informatique Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claire Ané Saviez-vous que l’Europe célèbre cette semaine la programmation informatique, avec la « Code Week » ? De nombreux ateliers de découverte sont organisés jusqu’à ce week-end partout en France, pour la plupart gratuitement. Mais il est aussi possible de découvrir ou de s’améliorer dans ce domaine avec des sites et applis, dès l’enfance et sans limite d’âge. Voici une sélection de sept sites ou applications qui permettent d’aborder les mystères du code de multiples façons – par des cours, des jeux vidéo, des systèmes de puzzle... Silent Teacher, idéal pour commencer « Il s’agit d’un petit jeu minimaliste que nous avons développé, plutôt à destination des ados et des adultes néophytes, pour découvrir à quoi ressemble la programmation, et ses concepts clés. Lightbot, l’appli pour faire du code sans code « Je recommande ce petit jeu, car on y apprend la logique de la programmation sans écrire une seule ligne de code !

Serge Tisseron : La pédagogie de projet et le numérique, où en est la France ? Ainsi, n‘utiliser que du papier, du crayon, que du livre entraîne forcément un certain type de relation à soi-même, aux autres, aux savoirs et aux apprentissages et d’un autre côté, utiliser parallèlement ou exclusivement les outils numériques en entraînent une autre relation type. Il faut souligner cependant qu’aujourd’hui, ces deux cultures sont en train de se métisser très fortement puisque les repères traditionnels de la culture du livre, qui sont traditionnellement axés sur la temporalité et la chronologie, se retrouvent désormais dans la culture des écrans. Preuve en est la fameuse timeline de Facebook que nous connaissons tous : avant, les informations que nous mettions sur Facebook se répartissaient sans ordre précis, à tel point qu’il était difficile de s’y retrouver ; aujourd’hui, elles s’ordonnent selon une ligne temporelle, c’est-à-dire selon quelque chose qui reste l’un des fondements de la culture du livre, à savoir la chronologie. La relation au savoir

Numérique à l'école : partenariat entre le Ministère de l'Éducation nationale et Microsoft Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Alain Crozier, président de Microsoft France ont signé un partenariat renforçant l'accompagnement proposé par Microsoft dans le cadre du Plan Numérique à l’École en cours de déploiement. Engagement fort du président de la République, le plan numérique était au cœur des discussions entre le président de la République, François Hollande et Satya Nadella, le CEO de Microsoft, lors de sa visite à Paris le 9 novembre. Le partenariat d'une durée de 18 mois réunit Microsoft et le ministère sur 5 axes clés : L'engagement dans une démarche visant à l'adhésion à une "Charte de confiance" en cours de rédaction sous l'égide des services de l'État, permettant d'assurer la protection de la vie privée et des données personnelles des élèves et des enseignants. Télécharger l'accord de partenariat

Clause de mobilité et refus du salarié Les contrats de travail comportent très souvent une clause de mobilité. Le salarié est alors obligé d'accepter les mutations géographiques qui lui sont proposées, dans les limites éventuelles fixées dans le contrat. S'il refuse, l'employeur peut entamer une procédure de licenciement pour faute. Définition La clause de mobilité est la clause d'un contrat de travail par laquelle un salarié accepte une éventuelle mutation future. Contrat de travail Une clause de mobilité peut donc être inscrite dans le contrat de travail du salarié, sous réserve qu'elle respecte la législation en vigueur et notamment qu'elle précise la zone géographique d'application. Le salarié est alors obligé d'accepter les mutations et changement de lieu de travail prévus par l'employeur. Modification Une fois le contrat de travail signé, l'employeur ne peut pas modifier l'étendue de la zone géographique sans obtenir l'accord préalable du salarié. France Nullité Procédure Conditions Horaires Rémunération Frais de déménagement

Casey : "Le racisme c'est comme la mode, il y a des tendances" Casey rappe et tape du poing sur table depuis 25 ans. Rappeuse iconique de la scène francophone, elle revient avec un nouveau projet, AUSGANG, et un album baptisé Gangrène qui sort ce vendredi. Du rock, du rap, et les mots lourds de sens d’une Casey dont la parole parait plus que jamais nécessaire. Pour YARD, elle s’est prêtée à l’exercice du Hier encore en re-répondant aux questions de notre première interview. Photos : @aida_dahmani « Désormais, on se lève et on se casse. » Les mots de l’écrivaine et réalisatrice Virignie Despentes dans Libération, frappés sur un clavier en réaction à l’impudence de la 45e cérémonie de César, ont fait du bien à beaucoup. Lors de cette même cérémonie, une autre femme, Aïssa Maïga, s’est retrouvée « sur le banc des accusés » pour avoir plaider pour une plus grande représentation des minorités dans le cinéma français. Casey, personnage mythique du rap français et proche de Despentes, ne s’est jamais retenue de gueuler.

Related: