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Imaginary Numbers Are Real [Part 1: Introduction]

Imaginary Numbers Are Real [Part 1: Introduction]

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Werner et Evariste, par Claude Aslangul Deux prénoms qui sonnent comme deux légendes, deux personnages aux destins fort différents mais que rapproche un génie leur ayant permis de poser des jalons décisifs et ainsi permettre une prodigieuse avancée de la connaissance. Evariste et Werner, plutôt, pour respecter la chronologie. Le premier, mort dans des conditions qui demeurent en partie mystérieuses, foudroyé en pleine jeunesse lors d’un combat imbécile et ayant tout juste eu le temps, la veille, de rédiger à nouveau un mémoire fondamental malencontreusement égaré quand il ne fut pas tout simplement jugé indigne d’intérêt. A moins que sa lumineuse intelligence n’ait été considérée comme un risque pour l’aura de certains.

IL Y A CENT QUARANTE ANS : LA MORT DE GALOIS Par une belle matinée de printemps Avant de sortir de chez lui ce matin-là 3 avril, Galois avait mis un point final à sa démonstration La partie réelle des zéros de vaut , pouvait-on lire de sa fine écriture en haut de la première page. Il avait plié les quatre feuillets et les avait glissés dans la poche de son uniforme de garde national, sans doute pour le cas où il aurait le temps de relire ses arguments au cours de la journée. Il sortit de chez lui, rue Saint-Sabin [1], et se rendit à la Porte Maillot, où la Commune devait déjà se défendre contre les attaques des Versaillais.

Martin Gardner signature Il était considéré comme une autorité majeure relativement à Lewis Carroll. Sa version annotée d'Alice, qui comprenait le texte des deux livres de L. Carroll, est son œuvre la plus accomplie et s'est vendue à plus d'un million d'exemplaires[3]. Gauss, entre classicisme et modernité Carl Friedrich Gauss naît le 30 avril 1777 à Brunswick dans une famille pauvre. Gauss est très précoce : à 3 ans, il apprend seul à lire et compter. A 5 ans, alors que le maître demande à la classe de calculer 1 + 2 + ... + 100, il utilise la formule de la somme. En 1792, grâce à une bourse du duc de Brunswick, il peut accéder au Collegium Carolinum puis en 1795 à l'université de Gottingen.

Evariste Galois, le mathématicien rejeté Galois est certainement un des plus grands mathématiciens du monde. Son apport, sans avoir été reconnu de son vivant à cause de l'incompréhension de ses contemporains, est immense. Galois sut mêler mathématiques et politique et sa vie est aujourd'hui entourée d'anecdotes qu'on ne peut ni valider ni réfuter comme son oral de Polytechnique. Même sa mort est énigmatique : certains pensent qu'il s'est battu par amour, d'autres qu'il a été victime d'un conflit royaliste. GALILÉE, MON CONTEMPORAIN : UNE PRÉSENTATION VIDÉO POUR LA FÊTE DE LA SCIENCE [Rediffusion d’un billet publié en octobre 2020] Le 8 novembre 2020 - Ecrit par Charles Boubel Cette année une part de la fête de la science était à distance. Mon laboratoire m’a demandé une contribution, me suggérant de présenter en vidéo mon précédent article Galilée, mon contemporain. Je l’ai fait mardi 6 octobre.

LE DUEL DE GALOIS Le 29 mai 1832, à la veille du célèbre duel qui allait lui coûter la vie, le mathématicien Évariste Galois résume ses travaux encore inédits dans une lettre adressée à son ami Auguste Chevalier... Il la clôt par deux souhaits : que sa lettre soit publiée dans la Revue encyclopédique, un magazine scientifique d’intérêt général, et, plus accessoirement pour nous, que Gauss et Jacobi, deux sommités allemandes, soient priés de donner leur avis sur l’importance des résultats auxquels il est parvenu. Chevalier ne se contentera pas de respecter ces dernières volontés : il rédigera en prime une notice biographique sur son ami, par ailleurs militant républicain révolutionnaire, qu’il fera paraître avec la « lettre testament » dans la Revue encyclopédique [1]. Ces deux lettres renferment les seules bribes d’informations aujourd’hui connues données par Galois lui-même sur le duel fatal. C’est dans la première d’entre elles, notamment, qu’il déclare mourir « victime d’une infâme coquette ».

L’ALIGNEMENT DE GALOIS La ligne B du RER est sans doute la plus mathématicienne des lignes de transport en commun de l’agglomération parisienne, si ce n’est de la France, sinon du monde. Un billet, que dis-je un livre, que dis-je une encyclopédie ne suffirait sans doute pas à chanter ce grand chemin de fer qui, pour sa seule partie sud, partant de Saint-Michel-Notre Dame ou Luxembourg, autant dire le Quartier latin, traverse de riants environs jalonnés d’une pléthore d’institutions ou de lieux diversement attachés aux mathématiques : l’École polytechnique, la maison de campagne de Poincaré, l’Institut des hautes études scientifiques, l’Université Paris-Sud… Il y en a tant, en vérité, qu’en citer un, c’est en oublier dix ! Je me propose pour ma part de recourir au plan du RER B pour pointer et visualiser un alignement remarquable concernant Évariste Galois, mathématicien célèbre, entre autres pour sa mort à vingt ans des suites d’un duel aux circonstances obscures.

GALOIS EN MAISON DE SANTÉ (I) Entre la prison pour cause de militantisme républicain radical et un duel aussi célèbre que fatal, le mathématicien Évariste Galois a séjourné en maison de santé. Il y aurait connu une brève affaire sentimentale avec une certaine Stéphanie, peut-être Stéphanie Poterin du Motel, une Stéphanie qui, « infâme coquette », aurait précipité sa fin sur le terrain. Il convient donc d’examiner ce séjour avec attention... Son existence n’est attestée que par une ultime et laconique mention portée sur l’acte d’écrou de Galois : « Transféré à la maison de santé du S. Faultrier, rue de l’Oursine n° 86, le 16 mars 1832 [1] ».

Galois en maison de sante (II) Le mathématicien Évariste Galois est mort des suites d’un duel aussi célèbre qu’obscur, alors qu’il sortait tout juste de la prison où l’avait jeté son militantisme républicain radical. C’est du moins ce qu’affirme son premier biographe (« La mort l’attendait à la sortie [1] »), son deuxième biographe (« Il venait d’en sortir [2] ») ou même le poète Gérard de Nerval (« le lendemain de sa mise en liberté [3] »). Ces témoignages sont imagés, au moins sur le lieu : comme nous l’avons vu dans un précédent billet, l’acte d’écrou de Galois montre qu’il a exécuté la fin de sa peine en maison de santé, et non en prison à proprement parler.

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