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Locus de contrôle

Locus de contrôle
En psychologie de la santé, le lieu de maîtrise, parfois désigné par l'anglicisme lieu de contrôle (de l'anglais locus of control), est un concept proposé par Julian Rotter en 1954[1], qui décrit le fait que les individus diffèrent dans leurs appréciations et leurs croyances sur ce qui détermine leur réussite dans une activité particulière, ce qui leur arrive dans un contexte donné ou, plus généralement, ce qui influence le cours de leur vie. Le lieu de maîtrise se définit plus précisément comme « la tendance que les individus ont à considérer que les événements qui les affectent sont le résultat de leurs actions ou, au contraire, qu’ils sont le fait de facteurs externes sur lesquels ils n’ont que peu d’influence, par exemple la chance, le hasard, les autres, les institutions ou l’État »[2]. Il est aujourd'hui admis que le lieu de maîtrise est une dimension importante de la personnalité, relativement stable dans le temps[3]. Définition[modifier | modifier le code] Related:  CONSEIL EN EVOLUTION PROFESSIONNELLEConscience

Attribution causale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En psychologie sociale, le concept d'attribution causale désigne un processus par lequel les personnes expliquent et jugent autrui et l'environnement dans lequel elles évoluent en inférant les causes des comportements et des évènements. Le psychologue américain Fritz Heider en est le fondateur. Il considérait notamment que la démarche de l’homme de la rue, dans sa recherche de causes, s’apparente à la démarche scientifique. Heider parle d'auto-attribution lorsque l’évènement concerne un sujet qui réalise l’attribution causale en tant qu’acteur. Mais cette théorie a ses limites. En 1972, Kelley introduit donc la notion de schéma causal. Des années 1960 à 1970, les chercheurs mettront en exergue les erreurs et les biais afférents à la conception d’homme comme scientifique spontané nommés « biais d'attribution ». Nature de l'explication[modifier | modifier le code] Types d'attributions[modifier | modifier le code] Portail de la psychologie

Auto-efficacité Le sentiment d’auto-efficacité constitue la croyance qu’a un individu en sa capacité de réaliser une tâche[1]. Plus grand est le sentiment d'auto-efficacité, plus élevés sont les objectifs qu’il s'impose et son engagement dans leur poursuite[1]. La théorie de l’auto-efficacité a été élaborée par le psychologue canadien Albert Bandura (Bandura, 1977, 1997, 2003) dans le cadre théorique plus large de la théorie sociale cognitive (Bandura, 1986). Définitions et traductions[modifier | modifier le code] L’auto-efficacité est une émotion aussi connue sous le nom de confiance contextuelle (ou situationnelle). La notion d’agentivité et sa « variable clé » selon Bandura, l’auto-efficacité, posent des difficultés de traduction et d’interprétation en français. Quatre sources de construction de l'efficacité personnelle[modifier | modifier le code] Selon Albert Bandura, l'efficacité personnelle puise à quatre sources[3]. Trois effets d'une auto-efficacité élevée[modifier | modifier le code]

Système de récompense Le système de récompense / renforcement aussi appelé système hédonique, est un système fonctionnel fondamental des mammifères, situé dans le cerveau, le long du faisceau médian du télencéphale. Ce système de « récompenses » est indispensable à la survie, car il fournit la motivation nécessaire à la réalisation d'actions ou de comportements adaptés, permettant de préserver l'individu et l'espèce (prise de risque nécessaire à la survie, recherche de nourriture, reproduction, évitement des dangers, etc.)[1]. Plus précisément, le système de renforcement est constitué de trois composantes : Certains psychotropes, comme l'alcool ou les opioïdes, agissent directement sur ce système quand ils sont ingérés, inhalés ou injectés dans l'organisme. Des expériences ont montré son existence chez le poisson rouge, le marsouin, le pigeon, le rat, le chat, le singe et l'être humain, ce qui suggère qu'il existe chez la plupart des vertébrés, tels les poissons, les oiseaux et les mammifères[7]. Récompense.

getpart.php?id=lyon2.2009 5.4.2.1 Locus de contrôle La notion de Locus de contrôle est une caractéristique individuelle qui reflète lors d’un évènement ce que le sujet considère comme relevant de sa responsabilité (locus dit interne) et de celle des autres ou des circonstances extérieures (locus dit externe). De manière consensuelle, il est admis que le locus de contrôle est une variable générale de la personnalité. Un grand nombre de chercheurs s’accorde sur l’existence d’un lien entre prise de risque et locus de contrôle externe. Nous rejoignons ces auteurs sur la vraisemblable existence de ce lien, toutefois en l’absence de plan expérimental, il n’est pas possible de prétendre à une relation de cause à effet, surtout que la mise en opposition de l’attention et de l’agressivité est peu satisfaisante : il est possible d’être agressif mais attentif ou encore distrait et agressif. Les résultats les plus récents posent à nouveau le problème du hasard et de l’aléa, très discutable, dans ce contexte.

Complexe de supériorité Représentation dessinée du complexe de supériorité. Un complexe de supériorité est un mécanisme de défense psychologique par lequel les sentiments de supériorité d'un individu comblent ses sentiments d'infériorité[1]. Introduit par Alfred Adler, ce concept est présenté dans deux de ses ouvrages (Understanding Human Nature et Social Interest). Selon Alfred Adler[modifier | modifier le code] Alfred Adler explique que « nous ne devrions pas être surpris si, dans le cas où l'on voit un complexe [sentiment] d'infériorité, nous trouvons un complexe de supériorité plus ou moins enfoui. Selon Adler, un individu voyant un but veut se surpasser pour atteindre ou dépasser ce but. Notes et références[modifier | modifier le code] (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Superiority complex » (voir la liste des auteurs). ↑ (en) « Superiority complex » [archive], sur The Free Dictionnary (consulté le 11 mars 2013)↑ (en) Heinz L.

Plaisir Un moment de plaisir entre une mère et son enfant. Le plaisir est une sensation, agréable, recherchée et de courte durée, essentielle au fonctionnement du système de récompense (aussi appelé système hédonique) propre aux mammifères mais qui pourrait être partagée par d'autres vertébrés[1]. Elle est indispensable à la survie de ces derniers car elle joue un rôle dans la motivation et la prise de risque les poussant à satisfaire leurs besoins vitaux de base et à quitter une situation qui leur est défavorable. Cette sensation est principalement le résultat de la production, dans l'aire tegmentale ventrale, de dopamine et d'opiacés endogènes mais le plaisir peut également être engendré par la consommation de certaines drogues comme l’héroïne, d'autres opiacées exogènes ou encore des opioïdes (dérivés synthétiques), ce qui active artificiellement le système de récompense et provoque l'addiction à ces substances. Physiologie[modifier | modifier le code] Philosophie[modifier | modifier le code]

La norme d’internalité, un concept de psychologie sociale libérale ? Dans les explications que tout un chacun construit des événements et des conduites, est généralement surestimé le poids des causes internes (i.e. liées aux caractéristiques, notamment psychologiques, des acteurs), tandis qu’est occulté le rôle des déterminismes externes (et tout particulièrement sociaux). Cette surestimation est socialement valorisée, comme l’ont initialement exposé Jellison et Green (1981) en introduisant le concept de norme d’internalité. Depuis, de très nombreux travaux expérimentaux ont confirmé l’importance de cette norme (voir Dubois 1987, 1994), dans différents domaines de la pratique sociale (en particulier : éducation, travail social, recrutement, et globalement dans les pratiques évaluatives). Or, la norme d’internalité fait depuis peu l’objet d’un examen critique. Il n’est pas inutile dans un premier temps d’appréhender le changement conceptuel qu’opère la reformulation de la norme d’internalité en terme d’allégeance.

Loi de Yerkes et Dodson Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de Yerkes et Dodson est une relation empirique entre le niveau d’éveil ou d'excitation et la performance cognitive. Description[modifier | modifier le code] Développée en 1908 par les psychologues Robert Yerkes et John Dilligham Dodson (puis complétée par James A. Niveau d'éveil[modifier | modifier le code] Les recherches ont démontré que des tâches différentes requièrent différents niveaux d'éveil pour une performance optimale ; par exemple, les tâches demandant un effort intellectuel ou les tâches difficiles peuvent demander un bas niveau d'éveil (afin de faciliter la concentration, au contraire des tâches physiques qui peuvent être mieux réalisées dans un état d'excitation important). Selon les tâches et les personnes, la courbe peut être différente : pour les tâches automatiques ou simples, la performance augmente avec l'état d'éveil, et inversement pour ce qui concerne les tâches complexes. Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sérotonine Elle est majoritairement présente dans l'organisme en qualité d'autacoïde. Son activité débute dans le cerveau où elle joue le rôle de neurotransmetteur en n'y représentant que 1 % du total présent dans le corps[6], mais elle y joue un rôle essentiel[7]. Elle est notamment impliquée dans la gestion des humeurs et est associée à l'état de bonheur[8],[9] lorsqu'elle est à un taux équilibré, réduisant la prise de risque[10] et en poussant ainsi l'individu à maintenir une situation qui lui est favorable. Elle est donc indispensable à la survie des mammifères dont l'être humain[11], et a un effet antagoniste à celui de la dopamine[12] qui favorise, au contraire, la prise de risque et l'enclenchement du système de récompense. Histoire[modifier | modifier le code] La sérotonine a été identifiée en 1946, sous le nom d'entéramine[14], par le pharmacologue italien Vittorio Erspamer (1909-1999) dans les cellules entérochromaffines du tube digestif[15]. Localisation[modifier | modifier le code]

Développer le « savoir analyser » pour analyser sa pratique professionnelle Patrick Robo Formateur Consultant, Bézierspatrick.robo[arobase]laposte.net Résumé L’Analyse de pratiques… expression polysémique s’il en est, activité à déclinaisons multiples, variées et variables, requiert des savoirs, des compétences diverses, du temps… Elle exige d’acquérir et de développer un « savoir analyser ». Mots-clés savoir analyser, formation, accompagnement, méta-compétence Catégorie d’article Texte de réflexion en lien avec des pratiques Référencement Robo, P. (2013). Article en PDF Commentaires L’analyse de pratiques professionnelles, « l’APP »… il en est beaucoup question pour la formation initiale, notamment dans des programmes de formation récents (Éducation, Santé…), pour l’accompagnement de l’entrée dans le métier et même pour des personnels expérimentés. Mais qu’en est-il réellement ? D’où la nécessité, voire le besoin de clarifier ce concept aux contours et déclinaisons fluctuants. 1. Pour la première, « Comment analyser sa pratique professionnelle ? 2. 3. 4. 5. 6. 7.

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